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Tribune de la majorité
Transition écologique et centre-ville
Dans notre région d’Île-de-France, le bâtiment est à l’origine de 46 % des émissions de gaz à effet de serre. 33 % de ces émissions proviennent de nos résidences, 13 % du secteur tertiaire. Soucieuse de montrer l’exemple, Sèvres est parmi les premières villes d’Île-de-France à s’engager dans une démarche ambitieuse de réduction de sa consommation d’énergie. L’objectif fixé est de réduire celle-ci de 40 % d’ici à 2030, de 50 % d’ici à 2040 et de 60 % d’ici à 2050. Cette volonté induit naturellement la définition d’une stratégie pluriannuelle de rénovation du patrimoine immobilier communal. Assistée d’un bureau d’étude, la ville s’est lancée dans cette démarche. Elle adaptera son plan pluriannuel d’investissement en conséquence dans le courant de l’année 2022.
Dans le même temps, le chantier de rénovation de notre centre-ville avance. Cet été, vous avez été 1 723 à avoir consacré en moyenne 17 minutes de votre temps au questionnaire de consultation distribué à propos de la nature des aménagements que vous souhaitez pour les futurs espaces publics du centre de Sèvres. Le 14 octobre, malgré le port du masque obligatoire et la persistance de l’épidémie en cours, 134 d’entre vous ont participé à la réunion publique de restitution de cette consultation. Vous êtes également plus d’un millier à avoir suivi cette réunion depuis votre écran, en direct ou en rediffusion. Vous souhaitez
tout à la fois un coeur de ville dynamique, attractif et animé, un coeur de ville fortement végétalisé redonnant sa place à la nature en ville, un coeur de ville apaisé. Ce triple voeu, la majorité municipale aura à coeur de le satisfaire. Il lui reste pour ce faire à finaliser un certain nombre d’études, puis à entrer dans une phase plus opérationnelle. Une nouvelle réunion publique d’information sur l’avancée du projet sera organisée en 2022.
De la même manière que, depuis 2015, notre majorité municipale a réussi tout à la fois à protéger autant qu’elle le pouvait les coteaux verts de la ville et à atteindre l’objectif de 25 % de logements sociaux sur l’ensemble du territoire sévrien, nous souhaitons nous engager pleinement à la fois dans la transition écologique et dans la rénovation de notre centre-ville pensé il y a aujourd’hui 60 ans, à l’ère du « tout-bagnole ». L’un n’empêche pas l’autre, n’en déplaise à l’opposition municipale. Celle-ci nous demande de nous engager exclusivement dans le combat de la transition écologique et refuse en même temps de s’engager dans un ambitieux programme de rénovation énergétique de 4 millions d’euros pour deux de nos écoles élémentaires (Gambetta). Ce programme permettra pourtant de réduire de 50 % les factures de consommation de chaleur d’ici à deux ans. Loin des postures politiciennes, votre municipalité agit.
L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LREM, de LR, de l’UDI ou du MoDem)
Tribunes de l’opposition
Groupe Sèvres en transition
La terre brûle et Sèvres ne regarde que son centre-ville
Le conseil municipal s’est enfin engagé dans un programme d’audits énergétiques du patrimoine de la ville. Rien à redire à cette démarche qui est nécessaire et qui démontre l’ampleur de la question : pas moins de 17 bâtiment publics concernés. C’est plutôt le rythme et la confidentialité de ces mesures qui nous alerte. Nous touchons en effet un élément clé de la lutte contre le réchauffement climatique, car le secteur du bâtiment est responsable de 26 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. Ne serait-il pas temps d’aborder un de nos vrais défis de demain : comment viser la neutralité carbone en 2050 à Sèvres ?
La loi Elan nous impose de réduire de 40 % la consommation énergétique des bâtiments municipaux en 2030, puis de 60 % en 2050, mais cela ne se fera pas magiquement. Pour Sèvres, nous estimons que le programme « 2030 » coûtera au moins entre 10 et 15 M€. Et nous sommes loin du compte si la ville décide d’aider les habitants à s’engager dans la démarche. Car c’est aussi un objectif social : moins d’énergie utilisée, c’est moins de dépenses pour les citoyens comme pour les finances publiques. Les récentes hausses de l’énergie sont là pour nous le rappeler.
Mais comme l’a dénoncé le Conseil d’État, l’État mais aussi les villes sont en retard. En effet, « -40 % en 2030 », c’est demain à l’échelle du temps des travaux et du nombre de bâtiments à traiter. Et il y a plus grave, qui se souvient des engagements pris par les mêmes élus sévriens en 2008 de réduire de 38 % la facture énergétique des bâtiments municipaux pour 2020 (cf. Agenda 21 de la ville encore en ligne sur sevres.fr) ? Une promesse vite oubliée tant l’ensemble de la nation avait pris du retard sur les objectifs du Grenelle II de l’environnement.
Le programme de « réaménagement » du centre-ville lancé par la majorité nous parait bloquer tous les moyens d’investissement notamment au détriment des enjeux énergétiques. La faible audience au débat public sur le centre-ville du 15 octobre montre peut-être que ce projet n’est pas à la hauteur des attentes des citoyens. Il faut faire plus et mieux pour la planète et le vivre ensemble dans un monde sans carbone. Ainsi nous aurions déjà dû, à Sèvres, orienter et provisionner une partie de nos investissements vers de la mobilité bas carbone plutôt que des projets de parking en centre-ville et vers de l’aide à la réduction de la facture énergétique des bâtiments publics ou privés. Pourquoi, par exemple, ni Sèvres ni GPSO n’accordent d’aides pour rénover thermiquement les murs des maisons alors que tant de villes le font ? Exigeons au niveau local comme au niveau national de réelles mesures contre la précarité énergétique et le réchauffement climatique.
Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï,
Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com
Pour Sèvres
Les résultats de la concertation sur le centre-ville présentés au
SEL le 14 octobre ont révélé le faible avancement du projet : des choix importants sont en suspens, de nombreux points techniques restent flous, absence d’intégration avec la requalification de la RD910 qui sera lancée par le département en 2023. Hormis le fait que cette consultation
était prématurée, on peut regretter que la rénovation tant attendue ne démarre que dans 3 ans pour s’achever au mieux dans 7 ans. Nos solutions pour des travaux plus réalistes, rapides, et moins coûteux sont à lire sur pourSevres.fr
Denis Moron


Tribune de la majorité
Préserver et enrichir le patrimoine sévrien
La préservation et l’enrichissement du patrimoine de Sèvres est une mission qui nous tient particulièrement à cœur.
C’est ainsi que, dès 2015 et afin de préserver autant que possible la ville de l’appétit des promoteurs immobiliers, la ville a adopté un nouveau plan local d’urbanisme, plus protecteur pour les constructions existantes. Face à un premier refus du Préfet des Hauts-de-Seine, il a fallu pour ce faire que notre Maire aille défendre ce PLU à la Préfecture. C’est dans cette même logique de préservation de l’identité de notre territoire qu’une charte architecturale et paysagère de la ville a été adoptée par le conseil municipal en 2019 et qu’une étude est en cours pour doter notre territoire d’éventuels nouveaux outils réglementaires pour protéger le patrimoine sévrien.
La restauration récente du plus vieux bâtiment de Sèvres, l’église Saint-Romain, s’inscrit naturellement dans cette politique de préservation et de valorisation de notre patrimoine. Il en est également ainsi du bâtiment Roux-Spitz des années 30 et du bâtiment Bruneau des années 50 classés monuments historiques en 1994. Anciennement occupés par l’école nationale de céramique et vacants depuis 1967, leur réhabilitation est en voie de finalisation ; une nouvelle « cité des métiers d’arts et du design » y ouvrira en avril prochain. Quant à la création en cours de la « promenade des jardins », elle révélera au piéton sévrien un nouveau parvis et un nouveau cheminement au cœur du site classé de la Manufacture et du domaine national de Saint-Cloud. La réhabilitation à venir, par un restaurateur, de l’ancienne gare du pont de Sèvres datant de 1888 et fermée au public depuis bientôt trente ans, redonnera également tout son lustre à ce bâtiment ; elle sera conduite par le propriétaire du restaurant qui s’y implantera.
Notre vision du patrimoine serait bien étriquée si elle ne consistait qu’à réhabiliter les biens que nous ont laissés nos aînés. En ce sens, il nous paraît important de dévoiler de nouveaux éléments de patrimoine au regard des générations actuelles et futures. C’est ainsi qu’une fresque monumentale représentant la « Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen » de 1789 est venue orner le mur pignon jusqu’alors aveugle du collège de Sèvres. C’est ainsi que six nouvelles statues d’Achiam, don de la veuve et des enfants du sculpteur sévrien, rejoindront prochainement l’espace public sévrien, ainsi qu’un « miroir d’eau », commandé à la Manufacture de Sèvres, et qui prendra sa place dans la future promenade des jardins. D’autres œuvres suivront dans les années à venir. La culture peut être une source d’enrichissement et d’émerveillement. Nous souhaitons la promouvoir et la rendre accessible au plus grand nombre, au cœur de notre espace public.
L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LREM, de LR, de l’UDI ou du MoDem)
Tribunes de l’opposition
Groupe Sèvres en transition
Pub, bitume et climat
Tout l’été, un établissement de restauration, idéalement situé, aura profité d’une publicité gratuite sur les panneaux d’information de la ville. Au grand dam des autres commerçants sévriens, qui eux doivent – et c’est tout à fait normal – payer un encart dans le bulletin municipal s’ils souhaitent se faire connaître. C’est sans doute pour faire oublier que la construction de ce restaurant, initialement estimée à 1,9 millions d’euros, a coûté plus de 3,5 millions aux contribuables. Par manque de place sur les panneaux, la ville a soigneusement évité de communiquer sur les multiples travaux de voirie qui ont occupé une grande partie du mois d’août. Des rues ont bénéficié d’une couche de bitume bien lisse sans que l’urgence de cette rénovation saute aux yeux et alors que d’autres cheminements piétons sont toujours inconfortables. On aurait pu imaginer que les travaux donnent lieu à la végétalisation de certains espaces, permettant ainsi de créer des ilots de fraîcheur, mais notre imagination est sans doute trop débordante. Il est vrai que personne ne pense que nous pourrions dans un proche avenir voir la température augmenter, la biodiversité s’effondrer et les ressources en eau s’épuiser. Sèvres bénéficie, comme vous le savez, d’un microclimat qui la met à l’abri du dérèglement planétaire. À tel point qu’il a été jugé par la SNCF et la Région, dirigée par Mme Pécresse, que la desserte Rive gauche pouvait se passer désormais d’un train sur deux en heure de pointe. En mairie, personne ne s’en est ému. De l’autre côté de la ville, c’est le plafond de la gare Rive droite qui s’est effondré (heureusement sans faire de victime). La SNCF aurait-elle légèrement raté les travaux de rénovation ? Une excellente nouvelle pour se remonter le moral : c’est officiel, l’île de Monsieur ne sera pas bétonnée par le département. Depuis des années, nous nous sommes opposés au projet de construction d’un centre aquatique (piscine avec bassin extérieur chauffé en hiver, restaurant, spa, parking souterrain) soutenu par le maire-conseiller départemental. Nous n’avons eu de cesse d’expliquer que construire en zone rouge inondable, dans un site classé – et donc protégé- était un non-sens. En 2016, le projet était estimé à 30 millions d’euros. L’État, par la plume du préfet, vient de clore sans doute définitivement le dossier en expliquant au département qu’il refusait les constructions proposées, en utilisant les mêmes arguments que les opposants au projet. Nous pouvons donc espérer que ce lieu reste le plus naturel possible pour offrir un espace de détente et de respiration en bords de Seine, gratuit et accessible à toutes et tous.
Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com
Pour Sèvres
Au Forum des associations, nous avons appris que beaucoup ont des besoins pressants d’investissement non satisfaits : tel club sportif ne dispose pas de terrain suffisant, telle association n’a pas de salle adaptée, …. Dans le même temps, la municipalité entend consacrer 34 M€ pour le seul centre-ville, sur un projet qui n’est pas celui présenté aux Sévriens en 2017 et sans avoir jamais envisagé d’alternative moins couteuse ! Ce projet engage la ville pour des années. Nous demandons que des alternatives soient étudiées et soumises à l’aval des Sévriens.
A lire sur poursevres.fr
Denis Moron

Tribune de la majorité
L’ouverture ces derniers mois de la nouvelle brasserie « La Manufacture », face au jardin de la roseraie, et des nouvelles salles associatives de la galerie du théâtre réhabilitée est représentative de ce que souhaite la majorité pour le centre-ville de Sèvres : un cœur de ville rénové et animé où chacun ait plaisir à venir. C’est dans ce but que nous avons engrangé la recette permettant de réaliser ce projet en janvier 2018 (34 millions d’euros que l’opposition a superbement dédaignés). C’est également dans cet objectif que nous vous avons consultés une première fois sur le projet à retenir, en mars 2018. Notre travail a depuis continué : de nombreuses acquisitions foncières ont été réalisées, de nombreuses études techniques ont également été menées. Tant et si bien que nous sommes désormais prêts à lancer l’opération d’aménagement de notre centre-ville en 2022. Les travaux proprement dits ne commenceront qu’en 2024, le temps de déclarer l’utilité publique du projet et de procéder aux dernières acquisitions foncières comme aux dernières études. Pour peaufiner ce projet, une nouvelle consultation de la population a été décidée. Ne pouvant être menée durant le temps des élections départementales et régionales, elle a été lancée tout de suite après, durant deux mois et demi, du 1er juillet au 15 septembre. Plus de 1 000 d’entre vous y avaient déjà répondu fin juillet. L’opposition feint de croire que cette consultation n’a aucune importance, libre à elle ! Nous considérons pour notre part que c’est à vous qu’il revient de dessiner le centre-ville de demain et d’y définir en particulier la place des arbres et des végétaux, l’importance de la présence de l’eau (fontaines, fossés végétalisés), etc …
Lors du conseil municipal du mois d’avril, la majorité a voté des travaux importants pour les écoles élémentaires Gambetta A et B. Ces deux bâtiments des années 1880 et 1930 doivent être rendus plus accessibles et mieux isolés. 3,8 millions d’euros sont prévus à cette fin. Bizarrement, ces travaux de rénovation énergétique qui permettront une économie d’énergies de 40 % tous postes confondus n’ont pas été votés par le groupe « Sèvres en Transition ». On a du mal comprendre quelle « transition » ce groupe souhaite porter !
Cette rentrée sera une nouvelle fois sous le signe du coronavirus. C’est pourquoi, la ville laisse ouvert son centre de vaccination mutualisé avec Chaville et Ville-d’Avray. Nous renouvelons nos remerciements à vous tous qui participez à cette campagne de vaccination. Se vacciner est un acte généreux non seulement pour soi, mais aussi pour les autres, et notamment les personnes vulnérables.
Bonne rentrée à tous !
L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LREM, de LR, de l’UDI ou du MoDem)
Tribunes de l’opposition
Groupe Sèvres en transition
Tout ça pour ça …
Un grand merci au maire de questionner la population pendant les congés d’été pour savoir si la couleur du futur centre-ville sera grise ou grise. Vos élu-es Sèvres en transition ont été totalement écartés de la réflexion, découvrant en même temps que vous la « concertation » proposée en juillet. Durant la campagne municipale, nous avons défendu une vision différente du centre, qui pour nous s’étend de Danton à la Seine et de la médiathèque à la place du théâtre. Dépenser 32 millions d’euros pour déplacer le marché, creuser 30 places de parking supplémentaires et faire disparaître deux squares de jeux, voilà le projet ! Certes, l’îlot concerné mérite d’être repensé, mais pour quelles utilisations sociales, pour qui et pour quelles connexions avec ce qui l’entoure ? Les mobilités, enjeu central, ne sont pas intégrées. Alors que les parkings existants dans le centre sont souvent sous utilisés, on va en agrandir un. La priorité doit être donnée aux piétons, cyclistes et transports en commun, avec des cheminements continus et végétalisés dans la vallée. Il nous faut anticiper la fin programmée de la circulation des véhicules thermiques, en développant les systèmes de livraison de courses, de covoiturage et des navettes pour rejoindre les coteaux. Des îlots de fraîcheur pour les habitants sont nécessaires et cela ne se fera pas en coupant des centaines d’arbres sur la D910, qui traverse notre centre-ville. Ce projet reste très minéral, hormis quelques jeunes arbres et pots de fleurs perdus, un bout de pelouse et un brumisateur. Il oublie totalement la place des enfants et des rencontres dans l’espace public en supprimant les squares et ne proposant toujours pas de lieux d’échanges et de vie avec des bancs. Les 32 millions disponibles devraient être dédiés à d’autres priorités. Les investissements doivent bénéficier à tous les quartiers de la ville et ne pas se concentrer en ce seul lieu de la taille d’un stade. Ainsi, nous persistons sur nos propositions de rénover en priorité les bâtiments publics, végétaliser la ville, moderniser les équipements des écoles, apaiser la circulation, installer une ressourcerie ou un repair café pour créer de l’emploi local. Le projet défendu par la majorité municipale ne répond pas aux défis actuels, il va engloutir les capacités d’investissement de notre ville sans se préoccuper de la lutte contre le réchauffement climatique, le bruit, la pollution de l’air. Il vous reste quelques jours pour vous exprimer et demander une modification de ce qui est proposé. Bonne rentrée à toutes et tous !
Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com
Pour Sèvres
Après plusieurs années, les Sévriens sont à nouveau consultés sur la rénovation du centre-ville, largement modifiée, l’ancien projet n’ayant pu voir le jour. Nous saluons la démarche de consultation publique même si nous la trouvons peu adaptée à la taille de ce projet : 30 M€ et des années de travaux. Aucun projet à Sèvres ne s’est jamais approché de celui-ci. Le délai de réponse en particulier, en pleine trêve estivale, est très court. Emparez-vous de ce projet d’une importance capitale pour Sèvres et répondez avant le 15 septembre.
Lisez notre analyse sur poursevres.fr
Denis Moron


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Tribune de la majorité municipale
Gratitude et Action
14 000 vaccins ! Au 31 mai, 14 000 vaccins ont été administrés dans notre centre de vaccination mutualisé de Sèvres, Chaville et Ville-d’Avray. C’est un magnifique résultat obtenu après seulement six semaines d’ouverture. Il ne doit rien au hasard et la majorité tient à remercier tout spécialement les médecins et infirmières, dont certaines municipales, qui sont à l’œuvre sans relâche pour nos populations. Leur dévouement sans compter permet une protection de plus en plus forte de la population de nos villes, tant il est vrai que se vacciner est un acte généreux non seulement pour soi mais aussi pour les autres, et notamment les personnes vulnérables. La majorité associe à ses remerciements les 36 agents municipaux sévriens qui se relaient constamment dans notre centre, ainsi que les étudiants et volontaires bénévoles qui contribuent à sa bonne gestion. Un immense MERCI aussi à vous tous qui participez à cette campagne de vaccination. Votre adhésion nous permet de sortir progressivement de cette dure crise sanitaire.
Mois après mois, la ville progresse dans la proposition de modes de déplacements propres. Des scooters électriques City-Scoot en libre-service sont déployés dans la ville depuis un mois. Une quatrième station Vélib’ sera mise en fonctionnement devant la gare de Sèvres Rive-Gauche cet été, et deux autres seront installées ultérieurement, aux Bruyères et gare de Sèvres Ville-d’Avray. Deux nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques seront mises en service au début du mois de juillet aux abords directs des gares de Sèvres Rive-Gauche et de Sèvres Ville d’Avray (en plus des quatre déjà déployées dans la ville). Soucieuse de reprendre l’aménagement essentiel routier de l’échangeur de la Manufacture en entrée de ville et de la route départementale qui mène à Chaville, la municipalité soutient par ailleurs un projet qui verra la création d’une piste cyclable dans chaque sens de circulation, sur des trottoirs élargis, depuis Chaville jusque sur le Pont de Sèvres. Le positionnement de ces pistes nécessitera malheureusement la disparition de 24 arbres à Sèvres. Il permettra le rétablissement de la voie de circulation actuellement supprimée dans le bas de la ville. Globalement le projet prévoit d’ajouter 200 arbres sur l’échangeur à l’entrée de ville et 250 le long de la départementale jusqu’à Chaville.
La crise du COVID n’a pas entamé la dynamique commerciale de Sèvres. Quatre nouveaux commerces ont ouvert ces dernières semaines : La Maison Jaurel, La Cabane aux Merveilles, City VRAC et Brother Crew Skateshop. Un grand coup de chapeau à ces courageux entrepreneurs et à tous les commerces de Sèvres.
Les 29 élus de la majorité
Tribunes des oppositions municipales
Groupe Sèvres en transition
Se déplacer autrement demain ?
La crise sanitaire a fortement contraint nos déplacements. Elle a permis à beaucoup de nos concitoyen-nes de découvrir la nécessité des commerces et services publics de proximité, mais aussi le besoin d’espaces publics confortables pour tous les usagers. Chacune et chacun d’entre-nous a réinvesti notre centre-ville et cela a permis de révéler ses atouts et ses points faibles. Nos déplacements se sont faits plus doux, moins motorisés, dans une ambiance plus apaisée, moins bruyante, moins polluée. Qu’en sera-t-il demain, lorsque la crise sera terminée ? Nous savons que le développement du télétravail aura un fort impact sur nos déplacements domicile-travail. Il nous faut donc anticiper la façon dont notre mobilité sera organisée. Le centre-ville de Sèvres, la Grande Rue et l’avenue de l’Europe, doivent-ils rester des aspirateurs à voitures et des parkings à ciel ouvert ? La municipalité soutient un projet qui ne donne pas une priorité claire aux piétons, aux transports en commun et au vélo et qui prévoit l’abattage de centaines d’arbres. Vos conseillers Sèvres en Transition s’opposent à ce projet très couteux en termes financier et environnemental. Chaque mode de déplacement doit trouver sa juste place mais il faut de façon volontariste structurer l’espace pour donner la priorité aux usagers les plus fragiles : enfants, personnes à mobilité réduite, personnes âgées qui doivent bénéficier d’aménagements confortables et sûrs. Or, aujourd’hui, nous constatons que nombre de trottoirs ne sont pas assez larges, qu’ils sont mal entretenus et débordent de mobiliers urbains qui font obstacle au cheminement. Ailleurs qu’au centre-ville, et notamment aux abords des écoles, la sécurité des piétons n’est pas toujours assurée. Nous militons pour la mise en place de « rues scolaires », c’est-à-dire la fermeture aux voitures aux heures d’entrée et de sortie des écoles. Cette solution pourrait être mise en œuvre pour les écoles Gambetta, après concertation avec les riverains. Paris, Lille, Lyon ainsi que de nombreuses villes belges et anglaises l’expérimentent à la grande satisfaction des parents d’élèves. Le mois de juin nous offre la possibilité d’exercer notre droit de vote pour choisir qui dirigera le département et la région. Nous vous invitons à participer nombreuses et nombreux à ce moment de démocratie important, notamment pour l’avenir de nos déplacements quotidiens et pour celui de notre centre-ville. Cette tribune a été modifiée à la demande du directeur de la publication du Sévrien..
Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com
Pour Sèvres
En mars 2020, nous nous présentions aux élections municipales avec un objectif clair : dynamiser Sèvres. Attirer commerces, tourisme, entreprises, comme le font nombre de villes voisines. La clé pour se développer, accroître ses moyens et offrir ainsi de meilleures conditions de vie à tous ses habitants. C’est possible, grâce à la situation exceptionnelle de Sèvres et son patrimoine, mais il faut le vouloir, le préparer. Le budget 2021 qui a été voté récemment par la majorité municipale ne nous semble pas aller dans ce sens et nous le regrettons.
Nous lire sur poursevres.fr
Denis Moron
poursevres.fr
Tribune de la majorité municipale
Encore une année municipale sans hausse d’impôts malgré un record d’investissements.
Après avoir baissé le taux des impôts locaux de 3% en 2019, la majorité municipale a décidé de maintenir ces taux inchangés en 2021, comme elle l’avait fait en 2020. Outre ce choix d’une stabilité fiscale, la majorité municipale a voté un effort très conséquent d’investissements, à hauteur de près de 14 millions d’euros (8 millions en 2020 et 6 millions en 2019). Ce budget est d’autant plus ambitieux qu’il s’inscrit dans une période difficile marquée par les incertitudes sanitaires, des dépenses supplémentaires (coût de la crise sanitaire) et la poursuite de la baisse des dotations de l’État et la hausse de ses péréquations, nous privant dorénavant de 4 millions d’euros annuels. Cet effort d’investissement pour notre ville n’a pas recueilli le vote favorable des deux groupes d’opposition. Pas plus que le programme très ambitieux de mise en accessibilité et de rénovation énergétique de deux de nos écoles élémentaires, les écoles Gambetta A et B qui n’a pas obtenu le vote favorable des élus de « Sèvres en Transition ». Nous le regrettons. Sans doute sont-ils contre l’objectif municipal de baisser de 50% les dépenses de chauffage de ces 2 écoles ? La majorité a également voté la poursuite des acquisitions de locaux afin de pouvoir engager prochainement la rénovation structurelle de notre centre-ville. Neuf cent mille euros ont également été inscrits dans le cadre de la réalisation en cours de la Promenade des Jardins. La vente de l’ancienne gare du pont de Sèvres à un restaurateur alto-séquanais a par ailleurs été confirmée à ce même conseil municipal d’avril. Ce bâtiment fermé au public depuis bientôt trente ans retrouvera prochainement vie, n’en déplaise aux six élus d’opposition qui ont voté contre cette vente qui nous permettra de financer les investissements dont la ville a réellement besoin.
A l’heure où l’épidémie perdure, la majorité poursuit par ailleurs son action pour lutter contre la crise sanitaire et amortir ses conséquences, sociales, économiques et psychologiques. Attentive aux plus fragiles, la Ville partage la gestion du centre de vaccination mutualisé avec les villes de Chaville et de Ville-d’Avray, son CCAS et son service seniors continuent d’assurer une permanence téléphonique d’écoute et d’aide pour les plus démunis, son service de Petit Bus reste ouvert, notamment pour les transports vers les centres de vaccinations. Soucieuse de la situation des commerçants, elle les accompagne, en lien avec GPSO et leur a déjà versé, au 30 mars 2021, plus de 67 388 euros de subventions sous forme d’exonérations de loyers.
Les 29 élus de la majorité
Tribunes des oppositions municipales
Groupe Sèvres en transition
Pas d’urgences écologiques, sociales au budget 2021 !
Aucune surprise lors du conseil municipal d’avril, le budget est venu confirmer le débat d’orientations qui avait eu lieu 2 semaines auparavant. Toujours aussi timide sur la transition écologique, on est dans la politique des petits pas pourtant la ville ne manque pas de ressources, car en pleine pandémie elle affiche un excédent de 11 millions en fonctionnement et un report de près de 25 millions en investissement. La crise sanitaire devrait obliger la commune à faire un geste envers les plus démunis. Si le budget du CCAS est en augmentation pour répondre à certaines situations, nous pourrions aussi agir plus largement en diminuant les tarifs des services municipaux qui n’ont cessé d’augmenter et réviser les quotients familiaux. Le plan pluriannuel d’investissement qui est le seul document permettant à l’opposition d’avoir une vision des projets n’est pas présenté, des lignes d’acquisition immobilière sont votées mais non fléchées. Les travaux d’accessibilité sont toujours en retard, c’est pourtant une obligation, la faute à la COVID bien sûr. Tout est flou, on nous annonce même un éventuel emprunt de 2 millions. Pendant ce temps, 20 millions sont mis de côté pour le centre-ville, projet qui semble de plus en plus s’éloigner des concertations d’il y a quelques années. Les travaux sur l’efficacité énergétique, encore plus urgents, face aux défis climatiques que nous vivons, ne sont pas au rendez-vous. Si la majorité entend rénover les écoles Gambetta, l’ambition se limite au respect de la loi, sans plus. Aucun projet sur les énergies renouvelables et aucun autre bâtiment au menu des rénovations ! Et sur la forme, la ville a de nouveau recours à une externalisation de la maîtrise d’ouvrage qui nous prive de tout contrôle et nous promet des dépassements budgétaires comme pour les travaux du restaurant du SEL confié au même opérateur (SPLSOA). La majorité n’a pas hésité en revanche à accorder une ristourne de 50.000 euros à l’acquéreur de la Gare du pont de Sèvres. Celui-ci envisageant par ailleurs 3 millions de travaux pour une ouverture du restaurant repoussée de 3 ans. On ne prête qu’aux riches et nous regrettons à nouveau que ce patrimoine de la ville n’ait pas été conservé pour un usage public. Ce n’est pas là que vous pourrez échanger avec vos proches à la sortie du confinement, espérons que nous en saurons plus en ce mois de mai sur l’ouverture des lieux nécessaires de culture, de sports, de restauration. A l’heure où l’accès à la vaccination semble plus facile, nos pensées accompagnent tous ceux qui ont perdu un proche, un emploi pendant cette crise.
Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com
Pour Sèvres
Si les jeunes sont peu touchés par le virus, leur vie, en revanche, a été bouleversée par la pandémie. Les étudiants, en particulier, voient leur quotidien affecté à tous les niveaux : perte de revenus, apprentissage difficile, espace de vie restreint, sport, distractions et vie sociale quasi nuls. Précarisés, beaucoup renoncent à des soins ou à des achats de 1ère nécessité. A l’échelon national, régional et départemental des mesures sont là pour les aider. Sèvres doit aussi s’impliquer et proposer à ses jeunes une aide renforcée d’écoute et d’orientation.
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Denis Moron
poursevres.fr