Pollution atmosphérique

Pollution atmosphérique

Santé
Publié le 18 janvier 2021 Modifié le 17 février 2021

Sommaire

Les jours concernés par un pic de pollution atmosphérique de niveau 1, le stationnement est gratuit sur les voies soumises au régime du stationnement payant résidentiel (zones orange et verte).

Plan de stationnement à Sèvres

La pollution de l’air : qu’est-ce que c’est ?

L’air que nous respirons contient des polluants atmosphériques qui résultent d’activités continues (la circulation automobile, le chauffage), ou ponctuelles (les usines, les épandages agricoles).
Les taux de polluants dans l’air sont également influencés par les conditions météorologiques (ensoleillement, température, vent, etc.).
En Ile-de-France, la pollution est principalement liée aux activités de transport et aux activités de combustion industrielles et tertiaires, en particulier le chauffage.
Le coeur dense de l’agglomération parisienne est le plus exposé (départements de la Petite Couronne et surtout Paris, avec une forte concentration de polluants à proximité des grands axes de circulation).

Quelles sont les personnes les plus vulnérables ?

Nous sommes tous concernés par la pollution de l’air.
Mais certaines personnes y sont plus sensibles, et peuvent en souffrir plus que d’autres, notamment lors des pics de pollution ; elles doivent donc prendre davantage de précautions.

  • les enfants, car leurs poumons continuent de se former jusqu’à l’âge de 8 ans, et leur débit d’air est proportionnellement plus important que celui d’un adulte,
  • les femmes enceintes qui transmettent une partie des polluants respirés à leur bébé,
  • les personnes âgées, car la capacité respiratoire diminue dès l’âge de 30 ans,
  • les asthmatiques et les bronchitiques chroniques que leur maladie rend plus sensibles au pouvoir irritant des polluants,
  • les fumeurs, dont l’appareil respiratoire est déjà irrité par l’usage du tabac,
  • les personnes qui, de par leur profession, sont en contact avec des produits chimiques,
  • les personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple: personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux).

En suivant un échantillon de 1900 enfants durant les premières années de leur vie, des chercheurs suédois ont démontré qu’inhaler au cours de la petite enfance de grandes quantités de particules réduit la capacité pulmonaire de manière irréversible. Des chercheurs français de l’Inserm ont par ailleurs établi que les jeunes élèves scolarisés dans des zones où l’air est chargé en dioxyde d’azote et en particules ? nes avaient 3 fois plus d’eczéma et 1,5 fois plus d’asthme que les autres.

Source : extrait du livret d’information de Grand Paris Seine Ouest

Ressources utiles

Documents

Pollution atmosphérique - Livret d'information

PDF, 1.89MO