Une nouvelle ligne sur votre bulletin de paie

Vous l’avez peut-être déjà remarqué… une nouvelle ligne est apparue sur votre bulletin de salaire depuis le mois de juillet. Il s’agit de l’indication du montant net social (ligne code 1584).

Obligation légale, cette nouvelle information correspond au revenu net après déduction de l’ensemble des prélèvements sociaux obligatoires. Il simplifie tout simplement les demandes de prestations sociales, afin de lutter contre le non-recours à celles-ci (prime d’activité et RSA).

Le montant net social présente plusieurs avantages :

  • il n’y a plus de calculs compliqués à faire
  • cela va dans le sens de la simplification des démarches
  • cela améliore l’accès aux prestations et aux droits de l’agent
  • cela réduit les risques d’erreur dans les déclarations (et par conséquent évite les régularisations postérieures)

N’hésitez pas à le reporter sur vos demandes et vos déclarations pour obtenir vos prestations sociales si vous êtes éligibles.

Retrouvez toutes les informations sur ce sujet sur ce document PDF : Infographie-montant-net-social-juin-2023

La petite enfance a désormais sa propre direction

Pour répondre encore mieux aux demandes des futurs parents et jeunes parents, la ville de Sèvres a mis en place au 1er septembre, un service dédié uniquement à la petite enfance, service auparavant rattaché au service scolaire et périscolaire.
Ce service situé au premier étage de l’Hôtel de ville (proche de la Mezzanine) se compose d’Émilie Bigot, sa directrice (en portrait dans cette newsletter), Céline Cordeiro, adjointe à la directrice et Véronique Le Houssel, assistante.

Pourquoi un service dédié ?

De nos jours, les besoins des jeunes parents se sont diversifiés, du fait de changements de mode de vie, du taux d’activité des femmes, de l’évolution des situations familiales ou de la modification des temps de travail. Pour s’adapter à ces circonstances, mais aussi pour mieux prendre en compte la spécificité des métiers de la petite enfance, la ville a souhaité créer un service spécifique. « L’idée était de créer un service dédié à la petite enfance, pour pouvoir valoriser le travail des professionnels, pour avoir une plus grande proximité avec les familles… C’est un secteur qui nécessite une expertise. C’est quand même une centaine d’agents qui composent ce service, ça méritait d’avoir une direction à part entière. C’est le cas dans de nombreuses villes » nous explique Émilie Bigot. Avoir une direction dédiée, c’est un signe d’engagement de la ville pour une prise en charge qualitative des tout-petits et de leur famille.

Parents, agents de la collectivité, grand public… Ce que la direction de la petite enfance peut apporter !

  • Aux parents : le service est présent pour eux, pour les conseiller, les orienter, les rassurer et les accompagner dans leur démarche de faire garder leur petit de 0 à 3 ans.
    Les modes de gardes à Sèvres sont multiples : crèche municipale ou associative, assistantes maternelles, nounou à domicile… Pour s’y retrouver, les parents pourront s’appuyer sur le service de la petite enfance à travers trois dispositifs : permanence physique en mairie le lundi et le mercredi, permanence téléphonique et contact par mail. Sans oublier, le portail Sèvres Espace Famille accessible 7j/7, 24h/24.
  • Aux agents de la petite enfance : le service est porteur de projets. Des réunions régulières avec les directrices de crèche permettent d’initier et de suivre de nouveaux projets, de mettre en place des fonctionnements de travail, de faire remonter les problématiques rencontrées par les agents sur le terrain et trouver des solutions.
  • Au grand public : la direction de la petite enfance apporte une plus grande visibilité et reconnaissance de ce secteur, qui prend de l’ampleur dans l’actualité.

En chiffres :

Le service de la petite enfance c’est :

  • un service municipal – à l’heure où de nombreuses villes concluent une délégation de service public avec des partenaires extérieurs
  • 5 crèches : Aurore-Gévelot / Bas-Tillets / Beauregard / Moulin / Roseraie
  • 283 places en crèches
  • Plus de 100 agents dont 5 directrices de crèches, une directrice Relais petite enfance, 2 directrice adjointes, 5 cuisiniers, 5 lingères et aides cuisiniers, toutes les auxiliaires de puériculture, éducatrices de jeunes enfants et agents sociaux qui entourent les jeunes enfants avec professionnalisme et bienveillance, ainsi que 8 assistantes maternelles salariées de la ville.

Informations pratiques

Permanence à l’Hôtel de ville chaque lundi de 13 h 30 à 18 h
et mercredi de 13 h 30 à 17 h 30
Permanence téléphonique du lundi au vendredi de 9h à 12h30
au 01 41 14 11 39
Mail : petite-enfance@ville-sevres.fr
Espace familles : https://sevres.espace-familles.fr

Émilie Bigot, une nouvelle directrice pour une nouvelle direction dédiée à la petite enfance

À 45 ans, la bretonne Émilie Bigot a été recrutée à la tête de la nouvelle direction de la petite enfance le 17 avril 2023. Grande blonde aux yeux noisettes et au visage bienveillant, Emilie Bigot a travaillé pendant une dizaine d’années dans les crèches associatives, essentiellement à Paris. Après un bac littéraire, elle poursuit ses études en action commerciale et débute sa vie active dans le secteur du commerce, dans le groupe Accor service France, dont elle retient une expérience formatrice. Toutefois, le milieu ne correspond pas à ses aspirations, convictions et valeurs. À 26 ans, elle fait un bilan de compétence : elle se réoriente vers la petite enfance, reprend ses études et obtient le diplôme d’éducatrice de jeunes enfants à 30 ans. Elle exerce auprès des enfants, puis prend les fonctions d’adjointe et de directrice de crèche, durant une dizaine d’années. Elle devient aussi coordinatrice petite enfance dans une association pour chapeauter une dizaine de crèches, avant de devenir directrice générale d’une association de 15 salariés, en 2021.

L’enfant au centre des projets
Émilie Bigot suit ses convictions où le bien-être de l’enfant prime. Elle avoue avoir travaillé dans le milieu associatif « par conviction », car l’enfant a une place centrale. Tout tourne autour de son bien-être. Ce souci de l’enfant, elle le retrouve dans les crèches publiques municipales, notamment à Sèvres qui a décidé de ne pas déléguer ce service public, ce qu’elle apprécie grandement.
Des projets, Emilie Bigot en a plein la tête. Et c’est en lien avec les services qu’elle souhaite les mettre en place :  « je viens de passer deux années à la direction d’une association, à travailler seule la plupart du temps. Pouvoir mener des projets qui nécessitent la collaboration des autres services est un plaisir. Le poste proposé à Sèvres est tout à fait en adéquation avec mes attentes » se réjouit-elle.

Une directrice reconnaissante de l’accueil dont elle a bénéficié

Lors de son arrivée à la tête de la direction de la petite enfance, Emilie Bigot a été agréablement surprise de l’accompagnement dont elle a bénéficié de la part des membres de la direction de la famille, de l’enfance et de la jeunesse. « Cela me tient à cœur de les remercier. Nous avons – avec mon adjointe Céline Cordeiro et notre assistante Véronique Le Houssel – été bien accueillies et guidées par tous les membres de la DFEJ (Nicolas Porceddu, Pierre Buyck, Isabelle Kouwonou, Sandrine Fissoune, Jérôme Lucantis). Ils ont été extrêmement gentils et nous ont facilité la passation et la mise en place de ce service. Je suis également reconnaissante d’avoir ces nouveaux locaux » remercie une nouvelle fois Emilie Bigot.

Des projets dans les crèches et pour l’accueil des familles.

Dans ses nouveaux locaux, Émilie a voulu une ambiance chaleureuse. Son large bureau accueille ainsi les réunions mensuelles avec les directrices des crèches. Grande table, sièges aux tons doux, c’est l’occasion d’échanger autour d’une boisson chaude, d’un repas, sur de nouveaux projets. Avec ferveur, Émilie précise la démarche de ce nouveau service : « je souhaite apporter de la créativité dans les projets, avec un management qui s’appuie sur des valeurs communes et professionnelles fortes (qualité, engagement, bienveillance et entre-aide). Ces valeurs sont le socle et le cadre pédagogique que je souhaite pour la nouvelle direction petite enfance ».

Les projets sont nombreux. « Le personnel des crèches est force de proposition. Ils ont de nombreux projets tel que le jardinage, les 5 sens… Nous avons aussi un projet commun avec le service communication : créer une identité graphique pour chacune de nos crèches » explique Émilie Bigot. Avec un dynamisme certain, nul doute qu’Émilie Bigot et son équipe vont s’engager dans des projets porteurs et novateurs.

L’été, saison propice aux travaux dans les structures municipales

Comme chaque année, la période estivale est celle des travaux dans les structures de la ville (écoles, crèches, stades, mairie, médiathèque, etc). C’est ainsi que l’été n’a pas dérogé à la règle : de nombreux travaux ont été effectués dans les bâtiments municipaux.

Du côté des écoles et certaines crèches, l’éclairage a été remplacé par de la LED. Le stade des Fontaines a quant à lui, été le sujet d’une étude sur l’équipement d’éclairages extérieurs. D’ici quelques mois, ce stade bénéficiera d’un nouvel équipement lumineux.

Dans les structures accueillants les tout-petits et les enfants, les services techniques ont fait réaliser des travaux de peinture, de changement de revêtement de sol, de remplacement et rénovation des sanitaires, de rénovation de plafond avec mise en place d’éclairage à LED, de mise en place de nouvelles palissades ou de rénovation de jeux pour enfants… Mention spéciale à l’école Cotton qui accueille désormais une cour végétalisée (finalisation des travaux prévue en novembre).
D’autres chantiers ont eu lieu en mairie : travaux de peinture dans le hall d’accueil, création d’un lieu de convivialité pour le personnel près de la Mezzanine : la Tisanière (en cours de finition),  réfections des sanitaires…

Découvrez en images, une sélection des travaux réalisés :

  • dans les écoles
  • Dans les crèches
  • Dans les équipements sportifs
  • en mairie et au centre technique municipal

Tribunes libres – Octobre 2023

Tribune de la majorité

Les finances de Sèvres
La dernière note de conjoncture sur les finances locales publiée fin septembre confirme les alertes des maires : la santé financière du secteur public local se fragilise et subit un bouleversement radical jamais connu depuis quarante ans. En premier lieu, il convient peut-être de rappeler une tendance de fond que subit Sèvres depuis des années : la baisse continue des dotations reçues de l’état et la hausse de ses prélèvements pour abonder les fonds de péréquation mis en place au profit des « villes pauvres ». C’est ainsi que, de budget 2014 à budget 2023, la ville a perdu l’équivalent de 24% de ses ressources fiscales, et 26 millions d’euros en perte cumulée. Mêmes si les finances de notre Commune sont extrêmement « saines » comme le relevait le dernier rapport de la chambre régionale des comptes, elles ont connu plusieurs chocs massifs en 2023 : augmentation des prix des contrats de prestations de services, des prix de l’énergie et des produits alimentaires, crise du marché immobilier, dégel du point d’indice de la fonction publique. Ainsi, les coûts d’achat de l’énergie ont explosé à hauteur de 1 700 000 euros, soit l’équivalent de 10% de ses nos recettes fiscales. Les revalorisations du SMIC et des traitements de la fonction publique, décidées par le gouvernement, représentent un coût annuel de près de 6,75% de nos recettes fiscales.
Au total, en agrégeant le désengagement continu de l’état et ces chocs plus récents, la ville a perdu l’équivalent 40% de ses recettes fiscales.
Jusqu’à cette année, grâce à une recherche permanente d’économies sur les dix dernières années, la ville a pu résister à ces chocs successifs sans augmenter son taux d’imposition. C’est ainsi que, depuis 2013, elle a réduit de 10% ses effectifs et de près de 30% sa consommation énergétique. Parmi les 39 villes équivalentes de la Métropole, Sèvres était en 2021 la 5e commune avec l’effort fiscal le plus bas.
C’est dans ce contexte que la ville n’a eu d’autre choix que de relever le taux de sa taxe foncière cette année (+20%). Cette hausse ne sert à qu’à reconstituer la moitié des marges que le désengagement continu du l’État depuis dix ans et le contexte inflationniste de ces deux dernières années nous ont fait perdre, l’autre moitié a été financée par les économies réalisées. Elle ne servira pas à financer le réaménagement à venir de notre centre-ville pour laquelle nous avons d’ores et déjà provisionné l’apport budgétaire municipal nécessaire (20 millions d’euros). Elle ne finance pas non plus nos travaux dans l’espace public, ceux-ci étant intégralement financés par GPSO et le Département.
Il n’y a aura pas d’autre augmentation de ce taux durant toutes les prochaines années.

L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes des oppositions

Groupe Sèvres en transition

Vive le sport associatif

Le forum des associations aura encore été l’occasion de confirmer le dynamisme associatif à Sèvres. Qu’il nous soit permis de mettre en lumière les associations sportives qui offrent un modèle particulièrement généreux d’engagement au service de tous. Un modèle qui échappe à la fameuse loi de marché avec son « je paye donc j’ai des droits ». Saluons ici un principe tout autre où le bénévolat est la base de la participation et apprécions ce qu’a d’exceptionnel cet exemple de savoir vivre ensemble, à contre-courant d’une société si marquée par les échanges financiers…
Dans ce contexte, le rôle de la mairie est alors de favoriser ce dynamisme et l’aider par exemple en garantissant des locaux adaptés et maintenus, en suppléant le plus possible aux charges de fonctionnement et pourquoi pas à certaines tâches administratives comme la comptabilité afin que les associations se consacrent le plus possible à leurs missions sportives. Mais l’ambition d’une mairie devrait aller au-delà, notamment en rétablissant de la justice sociale et en favorisant l’accès pour tous aux associations quels que soient les revenus, en dynamisant les pratiques non encadrées par des fédérations ou des clubs : la marche, le jogging, le vélo en sont des exemples, enfin en favorisant le sport comme élément clé de notre santé prioritairement pour les enfants à l’école mais aussi dans la vie de salariés à Sèvres, dans les situations de convalescence et au-delà dans notre vie de tous les jours.
Pourquoi ne pas profiter de ce formidable moment que seront les JO en France pour repenser le sport à Sèvres et se donner une ambition de ville sportive au-delà de l’éducation à la pratique sportive des enfants et de la fabrique de champions ? La gestion du sport est très révélatrice de la société qu’on défend.
Nous proposerions d’instaurer un véritable « bureau des sport » à la mairie (à contresens de la réduction des effectifs tant vantée par note actuelle équipe et donc de réduction de Service Public), réunissant les équipes réparties dans différents services (équipement, développement urbain, enfance & jeunesse,…) afin d’avoir une réflexion globale sur la ville déclinée en actions : mettre en place des politiques de quotient familial ou chèques sport comme cela existe si souvent dans d’autres villes, maintenir voire équilibrer les subventions de fonctionnement aux associations ( réduction de -25% depuis le début de la mandature sous couvert des difficultés financières de la mairie et de trésoreries disponibles des associations), assurer des équipements sportifs dans les écoles afin de soutenir les équipes pédagogiques bien démunies face au plan « savoir rouler à vélo » et « 30 min quotidien ».
Poursuivons le rêve ?

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com

Pour Sèvres

La réunion publique du 13/09 a montré les incohérences de cet énorme (44 M€) nouveau projet de centre-ville. Son financement par le solde de la vente de la SEMI, des aides et des revenus à trouver, suffira-t-il ? Tient-il compte des augmentations à venir des coûts du BTP ? Ils ont déjà progressé de 30%. Notre taxe foncière augmente de 25% en 2023 pour contrer le doublement des coûts de l’énergie. Ne serait-il pas plus avisé d’adopter un projet d’embellissement moins onéreux du centre-ville et de lancer un programme ambitieux d’efficacité énergétique et de lutte contre les effets du réchauffement ?
Lire poursevres.fr !

Denis Moron

Le dessin du mois d’octobre 2023

La photo du mois d’octobre 2023

Nous avons retenu, sur Instagram, la photo de @travelwithjojo, intitulée Campagne sévrienne.

Le dessin du mois de septembre 2023

La photo du mois de septembre 2023

Nous avons retenu, sur Instagram, la photo de @nicolasfagotstudio9, intitulée L’été en Seine.

Tribunes libres – Septembre 2023

Tribune de la majorité

Un nouveau centre-ville pour Sèvres
La nécessité de reprendre notre centre-ville s’impose à tous. Sa construction au milieu des années 60, faisant la part belle au « tout-voiture » et au « tout-béton », n’est plus adaptée aux temps d’aujourd’hui et de demain.
C’est pourquoi un centre-ville plus vert vous sera proposé. Les sols y seront désimperméabilisés dès que possible et leur pleine terre recouvrée, les arbres de haute tige y seront préservés, et de nouveaux arbres y seront plantés « à l’opportunité », c’est-à-dire dès que possible. L’eau y retrouvera également toute sa place. Le tout permettra la création de cheminements ombragés et d’îlots de fraîcheur. Votre futur centre-ville sera également plus convivial : ses entrées seront élargies, quatre placettes y seront proposées et de nouvelles perspectives y seront ouvertes, facilitant la déambulation piétonne. Sa commercialité sera renforcée avec le déplacement du marché sur la parcelle actuellement occupée par la station BP et le pont du 8 mai 1945. Une nouvelle halle de marché plus lumineuse et aérée sera construite à cet emplacement, bien visible de tous. Située sur la Grande Rue et face au parking de l’Europe, elle sera davantage accessible, pour les piétons comme pour les automobilistes. Par ailleurs, de nouveaux commerces seront ouverts sur la future
« place centrale ».
Il aura fallu du temps pour arriver à la proposition finale qui vous est proposée aujourd’hui : le temps d’essuyer un refus administratif définitif pour le déménagement de l’actuel commissariat de police d’une part, de s’assurer d’autre part que le projet proposé, celui qui dessinera notre cœur de ville pour les soixante prochaines années, réponde pleinement aux enjeux climatiques des prochaines décennies. Ce projet désormais abouti est soumis à concertation depuis la fin du mois de juin jusqu’au vendredi 15 septembre prochain. Vous avez été nombreux à nous faire part de vos observations pour le bonifier encore. Une réunion publique de restitution de vos remarques est organisée par vos élus le jeudi 12 septembre prochain, à 19h, au Sel.
S’en suivront la signature d’un contrat de concession avec un opérateur et la rédaction de pièces de marché. Les premiers coups de pioche interviendront en 2025. Ils concerneront la dépollution de la parcelle de station-essence BP qui fermera dans le courant de l’année 2024. Cette dépollution-ci sera suivie de la destruction du pont du 8 mai 1945 puis de la construction de la nouvelle halle de marché sur la parcelle ainsi dégagée.
Attendue depuis longtemps, la création d’un nouveau centre-ville pour Sèvres entre bientôt dans sa phase opérationnelle. Nous nous en félicitons avec vous.

L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes des oppositions

Groupe Sèvres en transition

3ème projet de centre-ville !

Un projet de rénovation de centre-ville est un grand moment, c’est le troisième qui nous est présenté depuis 2017. Il serait achevé au mieux en 2032 ! À nouveau, les dessins sont charmants, mais les choix réalisés nous semblent être à côté de la plaque pour préparer notre ville à son futur. Qualifié de « vert, dynamique, apaisé et accessible » par la majorité municipale, le projet sanctuarise finalement un ilot baptisé « centre-ville », toujours coupé de la ville par des routes et ronds-points.
à l’heure où il faudrait recycler l’existant, on nous promet de nombreuses destructions, y compris les locaux achetés par la ville (Poste, CPAM, tabac de la mairie, ancien carrefour bio). La dynamique sera donc du côté du béton avec la démolition-reconstruction d’un nouveau marché. Les travaux sur 10 ans et la création d’une nouvelle voie devant l’ancien café de la mairie n’apaiseront pas la ville, au contraire.
L’accessibilité sera traitée au cœur de l’ilot, mais rien n’est prévu pour améliorer les trajets rive-droite/rive-gauche et mieux relier les quartiers. à cet égard, la suppression du pont nous pose question : il pourrait utilement être redessiné en coulée verte pour servir aux piétons et cyclistes ! Le lien avec la redéfinition de l’avenue de l’Europe est encore totalement absent des présentations.
Le centre administratif reste sans projet public : sera-t-il cédé à un promoteur privé pour y réaliser des logements luxueux et inaccessibles au plus grand nombre ? C’est le grand mystère du dossier.
Côté « vert », trois arbres et deux fontaines ne constituent pas un projet de ville écologique adaptée à la crise climatique : les canicules vont se succéder, les pics de chaleur seront de plus en plus nombreux et il est du devoir de la commune de protéger l’ensemble des habitants. 50 millions minimum sont prévus pour la réhabilitation du centre-ville sans se soucier des autres quartiers de Sèvres. Quid du traitement des nombreux ilots de chaleur et passoires thermiques propriétés de la commune ? Rappelons qu’une bonne part de la manne financière provient de la vente de logements sociaux. Or, rien dans le projet n’est destiné à améliorer le quotidien des 8% de nos concitoyens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté : aucun nouveau service public ou associatif n’est prévu.
Nous aurons sans doute l’occasion de revenir dans le Sévrien sur ce projet qui n’est pas satisfaisant pour l’ensemble de la population de notre ville.
La concertation en ligne se poursuit jusqu’au 15 septembre, une réunion publique se tiendra le 12 septembre au SEL : c’est le moment de vous exprimer?! Bonne rentrée !

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com

Pour Sèvres

7 ans après les 1res consultations publiques de 2016, nouvelle consultation sur un 3e projet de cœur de ville. Sur les croquis il est séduisant. Mais comme son prédécesseur, il y a 2 ans, nous n’en sommes qu’au stade des
« grands principes ». Beaucoup d’impasses, esquisses non réalistes. Place des transports publics, des vélos… Aucune étude technique sérieuse. Si les enjeux climatiques semblent compris, la rénovation des principaux espaces n’aura lieu qu’après le déplacement du marché dans un bâtiment à construire à la place de la station BP, donc au mieux dans 9 ans ! La planète peut bien attendre !

Denis Moron