Le fumoir Oréen : la passion au service de la tradition

Bons petits plats et produits de qualité sont au programme avec l’arrivée de Damien Salmon.

Le marché Saint-Romain vient d’accueillir Damien Salmon, un charcutier traiteur qui attache une très grande importance à la qualité de ses produits.

Une vocation précoce

« La restauration a toujours été une passion. Plus jeune je regardais ma grand-mère cuisiner, c’est elle qui m’a donné envie d’en faire mon métier. Après avoir passé mon CAP de restauration traditionnelle, je me suis fait embaucher par mon patron. J’ai progressivement grimpé les échelons en devenant chef dans une brasserie à Versailles » explique Damien Salmon. Après avoir ouvert une crêperie dans les Yvelines, Damien Salmon décide de travailler dans la restauration collective haut de gamme, puis taraudé par l’entrepreneuriat, il crée une nouvelle structure pour proposer de la charcuterie sur les marchés d’Eure-et-Loir avec son camion-magasin. Lorsqu’il a appris que Sèvres cherchait un tel commerce, il a décidé de candidater !

La qualité avant tout

Afin de garantir la sécurité alimentaire de ce qu’il propose, Damien Salmon a son propre laboratoire. « Cela me permet de respecter strictement les normes. Par exemple, il faut impérativement respecter la chaîne du froid, ne pas mélanger des produits bruts et finis, suivre les températures des réfrigérateurs en permanence, nettoyer et désinfecter les plans de travail avant la production… » confie-t-il avant d’ajouter : « je travaille principalement le porc qui reste une viande assez fragile. On commence à trouver de plus en plus de bêtes de l’union européenne mais les animaux français sont d’une qualité supérieure. Je ne choisis donc que ceux-là même si leur coût est plus cher à l’achat. »

Des produits élaborés avec soin

Dans son laboratoire, Damien Salmon prépare une multitude de terrines différentes, des pâtés de lièvre, de lapin mais aussi des plats classiques comme la blanquette de veau, la choucroute, du cassoulet… Passionné, il confie :
« Je respecte la tradition française en reprenant des recettes de grand-mère. J’essaie de reproduire cette cuisine qui a tendance à se perdre car c’est ce que j’ai appris et c’est ce que j’aime faire. Je tiens à ce que ce mes plats soient fait maison avec de la qualité et l’amour du cuisinier. C’est pour cela que vous trouverez toujours de la vraie sauce béchamel dans mes croque-monsieur.?» Damien Salmon propose aussi des prestations pour des mariages, anniversaires, repas de fin d’année.

Le fumoir Oréen
Sur le marché de Sèvres le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche.
Contact : 06 09 63 05 37

Le parc de Brimborion labellisé EcoJardin

Entre ville et coteaux, le parc Brimborion vient d’obtenir le label national EcoJardin. Une distinction qui récompense plusieurs années d’efforts pour restaurer la biodiversité et faire du parc un modèle de nature en ville.

Un parc qui laisse la nature reprendre ses droits

Perché sur les coteaux dominant la Seine, le parc de Brimborion a traversé les siècles en connaissant différentes transformations. Pourtant depuis deux ans, il a retrouvé un visage plus sauvage et vivant. Sur près de 4,5 hectares, ses pelouses hautes, ses haies fleuries, ses abords boisés où nichent mésanges et chauves-souris… tout est réuni pour raconter la même histoire : celle d’un lieu qui réapprend à laisser faire la nature.

Une reconnaissance nationale pour une démarche locale

En juin 2025, cette démarche a été reconnue au niveau national : le parc a obtenu le label EcoJardin, référence en matière de gestion écologique des espaces verts. Ce label distingue les sites qui adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement, favorisent la biodiversité et impliquent les usagers dans une approche durable.
Observer, préserver, transmettre?: une gestion écologique au quotidien
Derrière cette distinction, un travail patient a été mené par Grand Paris
Seine Ouest (GPSO) et la Ville de Sèvres depuis 2023 : le site a fait l’objet d’un suivi écologique complet avec un inventaires des espèces, un plan de gestion et l’évolution des pratiques. Plus de 25 espèces d’oiseaux ont ainsi été recensées, plusieurs chauves-souris, des grenouilles, des papillons, et même une flore rare que les jardiniers apprennent à préserver plutôt qu’à maîtriser. Les tontes ont été espacées, les feuilles mortes conservées pour nourrir le sol, les plantes invasives maîtrisées. Chaque geste compte, chaque parcelle devient un refuge.

Un maillon essentiel du corridor écologique des coteaux de Seine

Brimborion n’est pas un îlot isolé :
il s’inscrit dans la chaîne des parcs des coteaux de Seine, un vaste corridor écologique reliant Saint-Cloud, Sèvres et Meudon.
Ce maillage naturel permet aux espèces de circuler, de se nourrir et de se reproduire dans de meilleures conditions. À Brimborion, la nature retrouve sa place, et les Sévriens un espace apaisé où l’observer évoluer.

Un engagement durable pour une ville plus verte

Le label EcoJardin ne vient donc pas saluer une action ponctuelle, mais bien une continuité d’engagements??: celle de la Ville et du territoire qui choisissent d’entretenir leurs parcs autrement, avec patience, observation et respect du vivant.

Le label EcoJardin, c’est quoi ?

Créé en 2012 à l’initiative du Ministère de la Transition écologique, le label national EcoJardin distingue les parcs et jardins gérés selon des pratiques respectueuses de l’environnement : zéro produit phytosanitaire, gestion économe de l’eau, préservation de la faune, valorisation des déchets verts et implication du public. Attribué pour trois ans après audit par un jury d’experts, il est devenu la référence de la gestion écologique en France. Plus de 700 sites labellisés en bénéficient déjà, dont le jardin des plantes à Paris ou encore le parc de la Tête d’Or à Lyon. Avec Brimborion, Sèvres rejoint ce réseau d’excellence engagé pour une nature urbaine plus vivante.

 

Le parc de Brimborion en chiffres

  • Superficie : 4,5 hectares
  • Nombre d’arbres recensés : 416, dont :
    • 62 Frênes
    • 56 Marronniers d’Inde
    • 51 Érables planes
    • 48 Ifs
    • 44 Érables sycomores

 

Biodiversité observée

  • 25 espèces d’oiseaux, dont 3 remarquables : Verdier d’Europe, Accenteur mouchet, Mésange à longue queue
  • 5 espèces de chauves-souris, dont la Barbastelle d’Europe (espèce en danger critique)
  • 8 espèces de papillons de jour
  • 1 amphibien : Grenouille verte (protégée)
  • 1 reptile : Lézard des murailles
  • 1 mammifère : Écureuil roux
  • 2 odonates et 1 orthoptère

 

Aménagements écologiques

  • 14 nichoirs installés dans le parc
  • 6 nichoirs supplémentaires sur la parcelle voisine du centre équestre
  • 2?959 m² de pelouses en cours de transformation en prairies de fauche
  • 615 m² de lisières étagées créées pour favoriser la reproduction des oiseaux
  • Création d’une mare

 

Gestion écologique

  • Zéro phyto depuis 2010
  • Compostage des déchets verts transféré depuis avril 2024 vers la plateforme d’Ermenonville
  • Réduction de 60 % de la consommation de carburant et d’huile pour le matériel d’entretien en 10 ans
  • 62 % du matériel d’entretien est électrique

 

Des balades nature à Brimborion

La Maison de la Nature et de l’Arbre propose régulièrement des balades guidées au parc de Brimborion. Elles permettent de découvrir la faune et la flore du site, d’observer les arbres, les insectes ou les oiseaux, et de comprendre comment le parc est entretenu dans le respect du vivant. Gratuites et sur inscription, ces balades offrent une autre manière de profiter du parc : en prenant le temps de regarder, d’écouter et d’apprendre à reconnaître la nature qui nous entoure.

Inscriptions sur seineouest.fr

L’eau, une histoire qui coule de source

À Sèvres, l’eau est bien plus qu’un simple élément du paysage. Elle est le fil invisible qui relie le passé au présent, le patrimoine naturel aux défis contemporains. La topographie de la ville, marquée par des dénivelés et des vallons, rend sa gestion particulièrement importante, notamment pour prévenir les risques d’inondations. Des ruisseaux historiques comme le ru de Marivel ou le ru de Ville-d’Avray, aujourd’hui en grande partie couverts, aux berges de la Seine, qui bordent la ville et en font un lieu de vie agréable, l’eau a toujours façonné l’identité de Sèvres. Elle a nourri les activités humaines, inspiré les aménagements urbains, et reste un enjeu central pour l’avenir de la commune.

Pourtant, cette ressource précieuse est aussi fragile. Entre la nécessité de préserver les milieux aquatiques, de gérer durablement les eaux pluviales et usées, et de s’adapter aux défis climatiques, Sèvres doit concilier héritage et innovation. Cette démarche passe aussi par la sensibilisation de tous les habitants, petits et grands, à travers des campagnes d’information et des actions éducatives menées notamment par la Maison de la Nature et de l’arbre. Chacun peut en effet contribuer, à son échelle, à une gestion plus responsable de l’eau.

Ce dossier explore les multiples facettes de l’eau dans la ville : son histoire, sa gestion actuelle, l’entretien des infrastructures, et les gestes que chacun peut adopter pour contribuer à sa préservation. Préserver cette ressource, c’est garantir un cadre de vie agréable, une biodiversité riche, et une ville résiliente face au changement climatique.

L’eau et les éco-gestes au quotidien
Dans le cadre du forum de l’habitat du 22 novembre au parc de l’Île de Monsieur, participez à l’atelier
Comment l’eau devient-elle potable ? Et que devient-elle après usage ?
Les participants suivront le cycle complet de l’eau domestique et expérimenteront le rôle d’une station
d’épuration miniature. Un atelier pour comprendre, agir et préserver cette ressource précieuse !

Parc Nautique de l’Ile de Monsieur à Sèvres – De 10h à 18h
À partir de 5 ans – enfant(s) obligatoirement accompagné(s)

L’eau, mémoire de Sèvres

La source Saint-Germain et le ru de Marivel : des traces d’un passé hydrologique

À Sèvres, l’eau a toujours été un élément fondateur du paysage et de l’histoire urbaine. La source Saint-
Germain, située près de l’église, est l’une des sources historiques les plus connues de la ville. Elle a joué un rôle clé dans le développement local, notamment en alimentant le ru de Marivel. Long de 9 km, ce ru prend sa source à Versailles, traverse Viroflay et Chaville, puis se jette dans la Seine, à quelques mètres du pont de Sèvres. Autrefois visible et actif, ce ruisseau a structuré le territoire : il alimentait moulins et blanchisseries, et son embouchure a vu s’organiser les premières activités urbaines de Sèvres. Aujourd’hui, le ru de Marivel est presque entièrement couvert, notamment sous la RD 910, mais son héritage persiste dans les archives, la toponymie, et la valorisation du patrimoine local.

Bien que ces éléments hydrologiques aient disparu des paysages, la source Saint-Germain et le ru de Marivel restent des marqueurs de l’identité sévrienne.
Leur mémoire est aujourd’hui réinvestie à travers des projets de réhabilitation urbaine ou paysagère, comme ceux menés sur le parvis du collège ou avec le bassin du square Carrier-Belleuse : la fontaine du parvis Charles-de-Gaulle et le bassin créé dans le square Carrier-
Belleuse sont tous deux alimentés par l’eau de ces sources naturelles.

La Seine, artère vitale et miroir des enjeux contemporains

La Seine, qui borde Sèvres est à la fois un atout et une responsabilité. Autrefois axe de transport et de commerce, elle est aujourd’hui un espace de loisirs, de biodiversité, et un enjeu écologique majeur. La qualité de ses eaux est au cœur des préoccupations, notamment dans le cadre des efforts pour la rendre baignable à l’horizon 2030.

L’eau, une ressource à préserver au quotidien

Les gestes simples

Vous pouvez vous aussi contribuer à la préservation de cette ressource naturelle par des gestes simples :

  • Réduire sa consommation : fermer le robinet pendant le brossage de dents, privilégier les douches aux bains, installer des mousseurs.
  • Limiter les pollutions : éviter de jeter des produits toxiques (peintures, solvants) dans les égouts, utiliser des produits d’entretien écologiques.
  • Récupérer l’eau de pluie : pour arroser les plantes ou nettoyer les extérieurs.
  • Végétaliser son environnement : en plantant des
    espèces locales qui nécessitent moins d’arrosage.
S’engager pour la qualité de la Seine

La Seine, fleuve emblématique, est au cœur des enjeux environnementaux franciliens. Si des démarches sont enclenchées par les collectivités pour réduire les rejets de polluants, il est important que les habitants prennent conscience de leur rôle à jouer.

Quelques pistes pour contribuer à son amélioration :

  • Supprimer les rejets polluants à titre individuel, dans la rue comme à votre domicile
  • Participer aux opérations de nettoyage des berges, organisées par les associations
  • Signaler les pollutions : en contactant les services municipaux ou le SIAAP en cas de rejet suspect.

Gérer l’eau aujourd’hui : assainissement, désimperméabilisation et biodiversité

L’assainissement : un réseau en constante modernisation

La gestion des eaux usées et pluviales est un défi permanent à Sèvres, comme pour toutes les villes urbaines. Le syndicat Hydreaulys, chargé de l’assainissement de l’ouest parisien, mène depuis plus de dix ans d’importants travaux pour moderniser les collecteurs et limiter les risques de pollution ou d’inondation.

Les travaux d’Hydreaulys pour l’entretien du réseau d’assainissement

Depuis 2014, Hydreaulys a engagé plus de 15 millions d’euros de travaux à Sèvres, avec des interventions
majeures sur cinq collecteurs différents.

Ces chantiers, qui ont lieu sous nos pieds sont essentiels pour :

  • Réhabiliter les ouvrages vieillissants : injection de coulis, projection de béton, chemisage des canalisations, etc
  • Limiter les infiltrations et les débordements : en consolidant les réseaux et en améliorant leur étanchéité
  • Adapter le système aux enjeux climatiques : avec des collecteurs dimensionnés pour absorber les fortes pluies, de plus en plus fréquentes
Vers un assainissement plus durable

Au-delà de la modernisation des réseaux, une priorité est donnée à la gestion plus durable des eaux pluviales. L’objectif est de limiter l’imperméabilisation des sols, qui aggrave les risques d’inondation et réduit la recharge des nappes phréatiques. Des solutions comme les sols perméables, les bassins de rétention, ou les toitures végétalisées sont progressivement intégrées dans les projets d’aménagement.

Les projets récents ou en cours
  • La réhabilitation des collecteurs B et D (2018-2022), pour un montant total de plus de 7 millions d’euros
  • La création d’une interconnexion avec les réseaux départementaux (2022), pour optimiser le transport des eaux usées vers les stations d’épuration
  • Le dévoiement du collecteur B sous l’échangeur de la Manufacture (2023), pour s’adapter aux nouveaux aménagements urbains du secteur
  • La réhabilitation des 921 mètres de collecteurs qui passent en centre-ville, démarrée en septembre dernier et qui s’achèvera au printemps 2026

Ces travaux, souvent techniques, sont pourtant indispensables : ils garantissent la salubrité publique, protègent la Seine des rejets polluants, et préparent ces infrastructures aux défis des décennies à venir.

Rendre les sols plus perméables

Le square Carrier-Belleuse intègre désormais un bassin de rétention paysager, alimenté en continu par de l’eau de source naturelle, qui permet de :

  • Stocker les eaux de pluie pour limiter les ruissellements et les inondations.
  • Créer un espace de biodiversité : le bassin abrite désormais une faune et une flore locales, tout en offrant un cadre agréable aux habitants.
  • Sensibiliser le public à la gestion durable de l’eau.

Halloween chez les commerçants de Sèvres

Les enfants ont rendez-vous le vendredi 31 octobre pour la grande chasse aux bonbons dans les rues de Sèvres !

Commerçants et habitants ouvriront leurs portes pour accueillir les petits monstres déguisés et partager l’esprit d’Halloween dans une ambiance conviviale.

Devant la Sévrienne, un stand de maquillage accueillera les enfants à partir de 17h, animé par des parents bénévoles.

Pour que la fête soit agréable pour tous :

  • privilégiez les déguisements sans armes factices
  • veillez à la sécurité des plus jeunes lors de leurs déplacements
  • et prenez le temps de remercier les commerçants et les familles qui participent à cette belle tradition !

Bonne chasse aux bonbons à toutes et à tous !

Retrouvez la carte interactive et toutes les informations pratiques sur Halloween à Sèvres :

Partagez la route : testez le covoiturage de ligne à Sèvres !

Depuis fin septembre, deux lignes de covoiturage traversent Sèvres. Pensé par Île-de-France Mobilités, l’autorité organisatrice des transports en commun en Île-de-France, ce service inédit relie Vélizy à Boulogne-Billancourt . Une nouvelle manière de se déplacer au quotidien, plus économique, plus écologique et surtout plus conviviale.

Depuis plusieurs semaines, les Sévriens peuvent tester une nouvelle façon de se déplacer : le covoiturage de ligne. Inspiré du modèle du bus, ce service repose sur des arrêts fixes et identifiés, sans réservation anticipée. L’idée est simple : partager un trajet déjà prévu, en temps réel, grâce à une application dédiée.

Un service déjà en mouvement

« Le service est encore jeune, mais la dynamique est bien enclenchée, explique Anne-Laure Ramey, chargée de projet covoiturage à Île-de-France Mobilités. Le covoiturage de ligne, c’est un changement d’habitude, mais aussi une manière concrète de rendre la mobilité plus fluide et plus humaine. »

Une expérience simple et fiable

L’inscription sur l’application se fait en quelques minutes. Il est préférable de confirmer son profil à l’aide d’une pièce d’identité pour une confiance partagée.
Les trajets sont particulièrement actifs le matin entre 6h et 9h et le soir entre 16h et 19h. Ce sont les horaires idéaux pour découvrir le service. Pendant ces créneaux, une garantie départ est assurée : si aucun conducteur n’est disponible après dix minutes, l’opérateur Ecov, qui gère le service pour Île-de-France Mobilités propose une solution alternative (bus, VTC ou taxi). Le service reste accessible en dehors de ces créneaux, de 4h à 23h, du lundi au vendredi, mais sans garantie de départ. Côté conducteur, celui-ci perçoit 2 € par trajet avec passager ou 0,50 € par trajet sans passager (dans la limite de 200 € par mois). Côté passager, aucun frais n’est à débourser pour le moment. Des conditions tarifaires seront applicables dans l’avenir.

Deux applications complémentaires

Le service repose aujourd’hui sur l’application Covoit_Lignes IDFM, qui gère les lignes fixes comme la L2 et la L3b. Une seconde application, Covoit IDFM, sera disponible à partir du 1er décembre 2025. Elle permettra de planifier ses trajets sans arrêts prédéfinis. Les deux outils seront interconnectés : un utilisateur cherchant un trajet passant par une ligne sera automatiquement redirigé vers CovoitLigne IDFM.

Une mobilité plus durable

Le covoiturage contribue directement à réduire la pollution, en luttant contre l’autosolisme, désengorger les axes routiers et favoriser les liens entre habitants. « À Sèvres, ce service vient compléter l’offre de transport existante et répond à un vrai besoin local, souligne Anne-Laure Ramey. Il suffit de l’essayer une fois pour comprendre sa simplicité et son intérêt. »

Un geste concret pour demain

Île-de-France Mobilités vise à terme une quarantaine de lignes sur l’ensemble de la région. À Sèvres, les lignes L2 et L3b marquent une étape importante de cette transition vers une mobilité plus partagée. Essayer le covoiturage, c’est faire un pas vers une ville plus fluide, plus respirable et plus solidaire. Alors, pourquoi ne pas tester le service dès maintenant, pendant les horaires de pointe ? C’est gratuit, pratique et utile à tous.

Lignes desservant Sèvres :
L2 (Vélizy <> Boulogne-Billancourt)
L3b (Vélizy <> Boulogne-Billancourt)
Du lundi au vendredi, de 4 h à 23 h
Application : CovoitLigne (App Store / Google Play)
Phase de lancement : trajets offerts
Arret à Sèvres : Meudon- Docteur Roux, situé Route du Pavé des gardes, près du carrefour des Bruyères

Le service en quelques chiffres

  • Les lignes L2 et L3b ont ouvert aux conducteurs à la fin du mois
    de septembre, puis aux passagers début octobre.
  • Sur l’ensemble du dispositif, 3274 téléchargements de
    l’application ont été enregistrés, dont 2209 inscriptions effectives.
  • Le service compte aujourd’hui plus de 500 conducteurs actifs,
    dont 80 sur la ligne L2 et 120 sur la L3b.
  • Plus de 3 500 trajets ont déjà été proposés, 189 sur la L2 et
    520 sur la L3b.

Un pont de Sèvres tout neuf pour début 2026

Depuis 2024, le pont de Sèvres a fait l’objet d’un vaste chantier de rénovation mené par le Département des Hauts-de-Seine. Objectif : prolonger la durée de vie de cet ouvrage clé, tout en renforçant sa sécurité. Pour mieux comprendre les enjeux de cette opération, retour sur l’histoire du pont et sur les travaux en cours d’achèvement.

Un pont au cœur de l’histoire francilienne

Le pont de Sèvres est bien plus qu’un simple ouvrage d’art : il est un témoin de l’histoire francilienne. Le premier pont, construit en 1684 à l’initiative de Louis XIV, visait à faciliter les déplacements entre Paris et Versailles. Réalisé en bois, il reposait sur l’île Seguin. Devenu vétuste, il est remplacé au début du XIXe siècle par un pont en maçonnerie, achevé en 1820, après avoir subi plusieurs dommages au fil des conflits, notamment en 1815 et durant la Commune de Paris.
L’ouvrage actuel, mis en service en 1963, est un pont-poutre métallique de 220 mètres de long, composé de douze poutres en acier, surmontées d’un tablier en béton armé qui supporte la chaussée et les trottoirs. Il repose sur 4 piles (2 en Seine et 2 en rives de Seine) et deux culées de chaque côté. Avec ses 30 mètres de large, il est l’un des plus imposants d’Île-de-France. Il franchit la Seine ainsi que plusieurs axes majeurs (RD 1, RD 7, tramway T2) et constitue la liaison directe avec la RN 118.

Un chantier d’envergure pour un pont très sollicité

Avec près de 8?000 piétons et 100?000 véhicules par jour, le pont de Sèvres est l’un des ouvrages les plus fréquentés de la région parisienne. Une première phase de travaux de remise en peinture menée entre 2019 et 2021 a permis de mettre en évidence une corrosion trop avancée et difficilement détectable avant les phases de décapage sur certaines parties des poutres métalliques ainsi que sur certains appareils d’appui. Il a alors été décidé d’engager une réhabilitation structurelle plus profonde mais aussi plus complexe de la structure métallique endommagée.
Au cours des travaux, il a également été décidé de changer pendant l’été 2025 les joints de dilatation en surface (130 ml cumulés) et de rénover la couche de roulement des 7 voies afin d’améliorer les conditions de circulation et de limiter au maximum les risques de venues d’eau sur la structure métallique rénovée.
Le Département des Hauts-de-Seine, maître d’ouvrage du projet, a confié la conduite d’opération et le pilotage des études et des travaux à la sous-direction du patrimoine et de l’ingénierie du Syndicat Seine et Yvelines Voirie.

La phase actuelle de travaux a débuté en janvier 2024. Elle s’achèvera début 2026 après le traitement des points suivants :

  • Plusieurs phases de soulèvement et de repose sur appuis du pont par vérins hydrauliques pour remplacer les pièces endommagées (opérations nocturnes, avec levage de 3 à 4 mm selon les zones)
  • Le remplacement de toutes les parties métalliques endommagées et le changement des 30 appareils d’appui le nécessitant
  • La remise en peinture de toutes les zones réparées
  • Le renforcement de la structure centrale pour faire face à l’évolution des contraintes de trafic
  • La réfection complète du revêtement de chaussée
  • Le remplacement des joints de dilatation vieillissants, dégradés et n’assurant plus leur rôle d’étanchéité
  • La suppression des écoulements d’eau sur les pièces métalliques
Des impacts sur la circulation pour permettre des travaux indispensables

Pour garantir la sécurité des usagers et des équipes et surtout pour permettre de travailler sans charge et vibrations dans la structure du pont, plusieurs mesures ont été mises en place :

  • Neutralisation des voies lentes dans chaque sens jusqu’à fin 2025
  • Fermetures nocturnes entre juin et septembre 2025 (environ 30 nuits par sens)
  • Programmations des interventions et des déviations coordonnées avec les autres chantiers du secteur, notamment l’échangeur de la Manufacture et le pôle gare du Pont de Sèvres.
  • Certaines interventions, comme les phases de vérinage / dévérinage du pont ou le changement des joints de dilatation, nécessitent une absence totale de circulation en surface, afin d’éviter les contraintes dynamiques dans la structure (charges et vibrations) engendrées par les véhicules. Les fermetures nocturnes, parfois peu visibles pour les usagers, étaient donc essentielles à la bonne réalisation des travaux.
Une fin de chantier imminente

Les dernières étapes du chantier auront lieu jusqu’à fin décembre, pour terminer les interventions en partie axiale de l’ouvrage. Le parachèvement et la remise en circulation à la normale (dépose des protections positionnées sur le pont) sont prévus tout début 2026 au plus tard.

Un pont prêt pour les décennies à venir

Après cette période de travaux exigeante, le pont de Sèvres retrouvera sa pleine capacité et sa solidité pour plusieurs décennies. Les dernières interventions auront lieu en décembre, avec d’ici là, quelques fermetures nocturnes pour finaliser les travaux et déposer les installations de chantier.
Ce chantier, bien que contraignant pour les usagers, garantit la pérennité d’un ouvrage essentiel à la mobilité francilienne.

Stop aux violences faites aux femmes : des initiatives sévriennes pour sensibiliser et soutenir

Le 25 novembre, Sèvres réaffirme son engagement dans la lutte pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, à travers des actions de sensibilisation, de prévention et de soutien aux victimes.

Le violentomètre, un outil distribué dans les commerces
L’opération de diffusion du violentomètre est renouvelée cette année avec une distribution de sachets en papier kraft aux commerces primeurs et du marché Saint-Romain.
Le violentomètre est une échelle colorée qui permet d’évaluer les comportements dans une relation affective, du respect mutuel (zone verte) aux violences graves (zone rouge), en passant par des signes d’emprise ou de contrôle (zone orange). Il aide à identifier les situations à risque et à encourager les victimes à demander de l’aide. En s’invitant dans les foyers via les sacs de courses, cet outil devient un véritable vecteur de sensibilisation accessible à tous.

Un accompagnement pluridisciplinaire

Depuis 2019, la Maison de la famille (01 45 07 21 38) propose un accompagnement spécifique, en partenariat avec la Ville et le Département avec le dispositif Femmes victimes de violences : nécessité d’un accompagnement pluriel : approche gratuite et pluridisciplinaire, qui permet de répondre aux besoins variés des victimes (écoute, orientation, soutien psychologique, aide juridique).

Les dispositifs à Sèvres

Dans le cadre d’un dépôt de plainte au commissariat :

  • Des bons taxis sont délivrés aux victimes pour leur permettre de se rendre gratuitement vers des hébergements d’urgence ou à des rendez-vous médicaux ou judiciaires.
  • Des nuitées d’hôtel peuvent être prises en charge par la Ville, en lien avec le commissariat, pour assurer un relogement temporaire en cas de danger immédiat.
  • Et aussi une rubrique dédiée sur le site internet de la Ville sevres.fr (Ma ville > Sécurité > Violences conjugales et intrafamiliales) regroupe les informations utiles, les contacts d’associations et les ressources pratiques pour les victimes ou leur entourage.
Une chaise rouge pour ne pas oublier

Tout au long de la semaine, une chaise rouge sera installée dans le hall de l’hôtel de ville. Ce symbole international représente les femmes victimes de féminicides. Vide, elle incarne l’absence, le silence, la perte.

À Sèvres, elle sera accompagnée d’un panneau explicatif et de ressources pour orienter les personnes concernées vers les structures d’aide. Ce geste symbolique vise à rappeler que derrière les chiffres, il y a des vies brisées, des familles endeuillées, et une société qui doit se mobiliser.

Un ciné-débat pour ouvrir le dialogue

Mardi 25 novembre à 20?h?30 au Sel : soirée ciné-débat autour du film L’amour et les forêts, réalisé par Valérie Donzelli avec Virginie Effira et Melvil Poupaud.
Inspiré du roman d’Éric Reinhardt, ce film aborde les mécanismes de l’emprise psychologique et les violences conjugales.
Projection suivie d’un débat, animé par Annie Burkel de la Maison de la famille et Hélène Laberdesque du Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) Hauts-de-Seine Sud : des échanges pour mieux comprendre les ressorts de l’emprise, identifier les signes avant-coureurs et connaître les ressources disponibles. Entrée libre.

Des cours de self-defense gratuits

Lundi 24 et samedi 29 novembre : cours de self-défense proposés par Dynamic Sèvres. Ces ateliers, ouverts à toutes les femmes, permettront d’acquérir des techniques de base pour se protéger en cas d’agression, mais aussi de renforcer la confiance en soi. Inscriptions ouvertes auprès de l’association, dans la limite des places disponibles. Tél. : 01 45 07 01 28.

Des numéros d’urgence à connaître

Le 39 19 est le numéro national d’écoute pour les femmes victimes de violences. Gratuit et confidentiel, accessible 7 jours sur 7, il permet de recueillir les témoignages, d’offrir une première écoute et d’orienter vers les services adaptés.

Pour les jeunes mineures, le 119 (Enfance en danger) est aussi disponible.

Horizon, la nouvelle exposition du JAD

Depuis le 22 octobre et jusqu’au 18 janvier 2026, le Jardin des métiers d’Art et du Design (JAD), voisin de la manufacture de céramique, accueille l’exposition Horizon – expériences de la matière. Ce troisième volet d’un cycle dédié aux créateurs du JAD propose une immersion dans les multiples usages de la matière, à la lumière des enjeux contemporains.

Faites l’expérience de la matière

Sous le commissariat de la designer Véronique Maire, l’exposition réunit une vingtaine de créateurs – artisans d’art et designers – autour d’une réflexion commune : comment transformer les ressources naturelles en objets porteurs de sens, entre mémoire des gestes traditionnels et exigences du présent ? Le parcours, pensé comme un paysage en transformation, invite à explorer les textures, les couleurs et les formes dans une déambulation sensorielle.

Parmi les œuvres présentées, certaines mettent en valeur les matériaux locaux. Vincent Le Bourdon et Lucie Ponard transforment des terres de rebut des Hauts-de-Seine en modules de terre crue et cuite, restituant les strates géologiques du territoire. D’autres créations, comme celles de Marie Levoyet et Carole Calvez, associent héliogravure et parfums naturels, offrant une expérience à la fois visuelle et olfactive. Marta Bakowski et Maxime Perrolle, quant à eux, explorent la puissance expressive du bois, transformé en espaces picturaux.

Chaque installation entre en résonance avec les autres, soulignant les liens entre métiers d’art, design, littérature, danse contemporaine ou mode. L’exposition témoigne ainsi de la richesse des imaginaires et du dialogue fertile entre disciplines.

Le JAD, ouvert en 2022 à l’initiative du Département des Hauts-de-Seine, est un lieu de production et de transmission dédié à la création contemporaine. Il accueille aujourd’hui vingt professionnels sélectionnés pour leur approche innovante. À travers son MakerLab, ses expositions, sa programmation culturelle et son offre éducative, le JAD favorise la rencontre entre les savoir-faire et les publics.

Autour de l’exposition

  • Les prochaines visites commentées sont proposées les 6 décembre et 10 janvier à 11h (tarif plein : 7 €, tarif réduit : 5 €)
  • Tous les dimanches à 15h, des parcours ludiques gratuits permettent aux enfants dès 6 ans d’explorer l’exposition en famille.

JAD – 6 Grande Rue, Sèvres
Jusqu’au 18 janvier 2026
Du mercredi au dimanche, de 14h à 19h
Entrée libre et gratuite
le-jad.fr

Une journée pour parler santé mentale autrement

Le samedi 8 novembre 2025, La Seine Musicale accueillera la 2e édition de La Seine en Folie, une journée gratuite et ouverte à toutes et tous, dédiée à la santé mentale, organisé par ARPE Psy 92, une association créée par les soignants exerçant dans les structures de soins psychiatriques du territoire. Soutenu par le Département des Hauts-de-Seine, cet événement s’inscrit dans le cadre de la Grande Cause nationale 2025, consacrée à la santé mentale.
L’édition 2025 de La Seine en Folie dédiée à la santé mentale des jeunes, donnera l’occasion de sensibiliser ses visiteurs et faire tomber les tabous liés aux troubles psychiques à travers une série de tables rondes ponctuées de témoignages, de moments artistiques et informatifs. Cette journée est faite pour mieux comprendre, écouter et créer du lien autour de la santé mentale.

Programme du 8 novembre

De 9 h à 19 h, vous pourrez assister à :

Trois tables rondes :

  • 10h : La parentalité à l’épreuve du trouble psychique: post-partum, parentalité en soin
  • 14h30 : Troubles neurodéveloppementaux :
    changer de regard sur l’autisme, les dys, TDAH, changer le système (école, soutien des familles)
  • 17h30 : Autonomie et troubles psychiques, sortir de l’ombre : logement, emploi, soutien aux aidants.

Des temps artistiques : théâtre, concert, relaxation immersive.

Un concours jeunesse : collégiens et lycéens présenteront leurs créations sur le thème Et toi, tu penses quoi de la santé mentale ?

Le village des stands : associations, auteurs, ateliers et animations libres pour découvrir, échanger et s’informer.

Une soirée pour clôturer en beauté :
À 20h30, place à la comédie musicale EXTRA ORDINAIRES.
Ce spectacle mélant chant, danse et théâtre met en lumière des parcours de vie marqués par les troubles psychiques, dans une démarche inclusive et sensible.

La Seine en Folie
– Samedi 8 novembre 2025 de 9h à 19h
Gratuit, sur inscription sur www.arpe-psy.fr
– Spectacle EXTRA ORDINAIRES à 20h30
À partir de 10 €, sur réservation
La Seine Musicale – Île Seguin, Boulogne-Billancourt

Le bâtiment Séquoia rouvre ses portes

Fermée pendant près de trois ans pour d’importants travaux de rénovation et de mise aux normes, la maison protestante Séquoia, située au 11, rue Maurice Berteaux, est désormais de nouveau accessible au public.
Ce bâtiment remarquable, conçu au début des années 1960 par l’architecte Roland Schweitzer, ancien élève d’Auguste Perret et de Jean Prouvé, se distingue par une architecture inspirée des traditions japonaises et des constructions scandinaves. Le verre, le béton brut et le bois — matériaux de prédilection de Schweitzer — y composent une structure à la fois sobre et chaleureuse.
Les travaux ont débuté en septembre 2022 par la consolidation des anciennes carrières situées sous le site, pour laisser place à la rénovation proprement dite début 2023. Ce chantier a été réalisé dans le respect de l’esprit architectural d’origine, sous la direction de Marie Schweitzer, fille de l’architecte.
Achevée en mai 2025, cette réhabilitation permet aujourd’hui au
Séquoia d’allier confort, accessibilité et sécurité. Le bâtiment peut à nouveau accueillir conférences, expositions, mouvements scouts et autres activités associatives. Il dispose notamment d’une grande salle à l’étage, accessible aux personnes à mobilité réduite, équipée d’un espace cuisine et d’une scène, ainsi que de trois autres salles au rez-de-chaussée.