Distribution de sacs de sel de déneigement

La Ville de Sèvres organise une distribution de sacs de sel de déneigement les samedis 7 décembre et 11 janvier au Centre Technique Municipal (route du Pavé des Gardes) de 8h30 à 14h. Sur présentation d’un justificatif de domicile, chaque foyer sévrien se verra remettre un sac de 10 kilos de sel.

Distribution de sacs à sel de déneigement
sur présentation d’un justificatif de domicile
Samedi 11 janvier 2025 de 8h30 à 14h
CTM – 50, route du Pavé des Gardes

Carte des 24 bacs à sel

Hommage aux victimes du cyclone Chido

Ce matin, la Ville de Sèvres a observé une minute de silence en hommage aux victimes du cyclone Chido, qui a frappé Mayotte le 14 décembre 2024.

En ce jour de deuil national, nos pensées accompagnent les familles endeuillées et tous les Mahorais touchés par cette tragédie.

Tout au long de cette journée, la Ville de Sèvres réaffirme son soutien et sa solidarité avec Mayotte.

Tribunes libres – Décembre 2024

Tribune de la majorité

Sèvres en transition

Notre majorité porte une volonté écologique forte pour permettre à la Ville de répondre aux défis du changement climatique. Quelques exemples vous permettront de prendre la mesure de notre ambition.
Sur le plan du patrimoine arboré, 102 arbres supplémentaires seront plantés d’ici à 2029 en entrée de ville, et 156 supplémentaires, des micocouliers, seront plantés tout au long de la Grande Rue et de l’avenue de l’Europe de 2026 à 2029. S’agissant de la désartificialisation de nos sols, nécessaire pour prévenir les risques d’inondation,
1,3 hectare de sols ont été désimperméabilisés à Sèvres ces trois dernières années et 1 nouvel hectare de sols sera désimperméabilisé d’ici à 2029, à l’entrée de la ville et tout au long de la route départementale qui mène à Chaville. Notre centre-ville sera également planté et déminéralisé autant que possible.
Concernant les circulations douces, outre la Promenade des Jardins livrée en avril de cette année et qui sera prolongée en pente douce jusqu’au pont de Sèvres en 2027,1,1 kilomètre de pistes cyclables bidirectionnelles seront livrés en entrée de ville d’ici à 2029 de façon à ce que les cyclistes puissent entrer et sortir de la ville en toute sécurité. D’avril 2026 à avril 2027, 1,7 kilomètre de pistes cyclables bidirectionnelles seront également créés entre les ponts de Sèvres et de Saint-Cloud. Enfin 3,2 kilomètres de pistes cyclables seront livrés de d’avril 2026 à fin 2029, tout du long de la route départementale qui mène à Chaville.
Concernant les énergies, grâce à des efforts continus d’investissement, la consommation de nos bâtiments a baissé de 23% depuis 2013. Nos efforts se poursuivent en ce sens et, en 2030, notre consommation aura baissé de 40?%, grâce à la poursuite de la rénovation énergétique intégrale de nos bâtiments municipaux et notamment de la piscine municipale. Quant au réseau de chaleur urbaine par géothermie profonde qui sera bientôt construit à Sèvres, il permettra de chauffer le quart des logements de la ville avec une énergie décarbonée.
Concernant nos déchets, le mois de mars 2025 verra la généralisation à l’ensemble de la ville de la collecte des déchets alimentaires initiée sur une première moitié de ville en décembre 2023. Dotée de tous les dispositifs de collecte possibles : verre, papiers et emballages, déchets verts, encombrants, etc… notre ville vous propose désormais le meilleur pour la valorisation de vos déchets.
Pour être complet, l’ensemble de ces travaux, ceux du centre-ville compris, sont financés soit par nos nombreux partenaires extérieurs que sont GPSO, le Département ou la MGP, soit par une recette exceptionnelle de 34 millions d’euros que votre majorité a su trouver et que l’opposition n’a pas votée.
Vous l’aurez compris, votre Ville se projette dans l’avenir et s’est donnée les moyens d’une transition écologique ambitieuse et réussie. C’est forts de cette assurance que nous vous souhaitons un très joyeux Noël et de belles fêtes de fin d’année.

L’équipe de la majorité (29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes des oppositions

Groupe Sèvres en transition

Services publics en danger !
L’attractivité d’une commune, son dynamisme, ne se mesurent pas en nombre de restaurants et en palmarès de ville fleurie. Le meilleur indicateur ce sont tout simplement les naissances qui le donnent. En 2000, nous accueillions près de 400 nouveau-nés par an. 23 ans plus tard, nous en avons perdu plus de la moitié : seulement 200 naissances en 2023 avec une population équivalente d’un peu moins de 23 000 habitant.e.s. Si la natalité est en baisse en France, elle ne l’est pas dans les proportions abyssales de notre ville. À Sèvres, il y a moins d’une naissance pour 1?000 habitants chaque année. À quelques kilomètres, c’est un ratio d’une naissance et demie pour 1000.
Le foncier est cher, il manque de logements locatifs à prix abordable, le niveau des pollutions visuelles, acoustiques et de l’air sont très élevés sur notre ville, les déplacements sont dangereux pour les mobilités douces, piétons, vélos, poussettes. On est effrayé par l’état de délabrement d’équipements publics tel le gymnase et la piscine. La vallée est abandonnée sur ses parties les plus peuplées et les plus populaires. On comprend bien pourquoi les familles désertent Sèvres.
Ce mouvement démographique aura des effets sur les structures d’accueil de la petite enfance. Nombre de classes de maternelle, d’élémentaire fermeront en cascade et sans doute des écoles entières. Perte des services publics et des emplois liés : c’est une saignée lente, mais continue et qui est fatale au dynamisme de notre ville. Disparition de la gendarmerie, de l’accueil EDF-GDF, de la maternité, des urgences, de l’ANPE, des Assedic, des pompiers… demain, des crèches et des écoles !
Le maintien du centre des impôts et du commissariat est également remis en cause par le projet de « Cœur de ville », alors que la promesse électorale d’implantation d’un centre de médecins à l’hôpital a fait long feu !
La majorité actuelle tient un double langage, faisant croire que Sèvres veut accueillir plus de familles, mais elle s’oppose à la possibilité de les loger en refusant de favoriser un nombre plus important d’appartements d’au moins 3 pièces dans le parc social et en interdisant aux propriétaires de surélever d’un niveau leur maison. Le prix du foncier est trop élevé pour les jeunes couples avec enfants et aucune politique familiale n’est mise en œuvre. Au contraire l’inaction vaut baisse démographique et la perte de notre diversité d’âges et de milieux sociaux.
Restreindre les espaces de jeux pour les enfants, ignorer les besoins en logements, notamment des parents « solo », et s’obstiner à vouloir qu’on se « promène » dans notre ville, ce sont les points forts du mandat du maire sortant.

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Frédéric Puzin
www.facebook.com/Sevresentransition/

Pour Sèvres

L’année 2024 aura montré les contradictions et l’anachronie des actions de la majorité municipale. Se présentant, en défenseur de l’environnement, elle a lancé son projet de centre-ville qui consiste à détruire et reconstruire plutôt que rénover, avec un budget pharaonique qui fait fi de l’endettement de notre pays. Ses choix arbitraires et autoritaires contredisent les résultats des consultations et les avis des commerçants et des associations. Elle dépense sans compter pour embellir la voirie et repousse des travaux essentiels à l’entretien et la rénovation de nos infrastructures publiques, générateurs d’économies. Plus sur poursevres.fr

Denis Moron

La photo du mois de décembre 2024

Nous avons retenu, sur Instagram, la photo du pawlonia du square Madame de Pompadour sous la neige du 21 novembre dernier proposée par @giulietta_et_romeo

Le dessin du mois de décembre 2024

Alexandre Brongniart et les merveilles du musée national de Céramique

Né à Paris en 1770, Alexandre Brongniart est le fils de Théodore Brongniart, architecte du célèbre Palais de la Bourse de Paris. Formé à l’École des mines, il se spécialise rapidement dans les sciences naturelles, mais c’est la porcelaine qui va capter son attention.

Administrateur de la manufacture

En 1800, il prend la direction de l’ancienne manufacture de Sèvres, poste qu’il conservera jusqu’à sa disparition en 1847. La manufacture se réinvente sous son impulsion, Alexandre Brongniart y introduit des techniques novatrices et perfectionne l’industrie de la peinture sur verre. Il établit des collaborations avec des chimistes pour perfectionner les compositions et garantir la qualité des émaux.
L’une de ses plus grandes réussites est l’introduction de nouvelles couleurs et de motifs inspirés des tendances du moment, à l’instar du service égyptien, réalisé à partir des dessins issus de l’ouvrage de l’artiste Vivant Denon Voyage dans la Basse et dans la Haute Égypte…

Le musée céramique et vitrique

Brongniart rêve d’un lieu consacré aux techniques de la céramique et des arts du feu. En 1802, l’administrateur organise le noyau de la collection à l’origine du musée, constitué des vases grecs acquis par Louis XVI à Vivant Denon et d’échantillons étrangers. Cette première collection a servi essentiellement de modèle pour la production de l’époque.
De 1804 à 1812, la collection va considérablement s’enrichir par des achats, des échanges ou des dons auprès de diplomates ou de voyageurs-explorateurs. En 1809, chaque préfet de l’Empire doit fournir à la manufacture des exemples de céramique locale. Vers 1812, il envisage la création d’un véritable musée à vocation scientifique et technique.
En 1824, il inaugure le musée céramique et vitrique dont Denis-Désiré Riocreux, peintre à la Manufacture, est le premier conservateur. Très rapidement, l’établissement devient un espace incontournable pour les savants mais aussi pour les amateurs d’art et les curieux. Situé à proximité de la manufacture, ce musée est un véritable écrin pour des pièces d’exception.
Il souhaite non seulement exposer les œuvres, mais aussi éduquer le public sur l’histoire et les techniques de la céramique.
En 1844, Alexandre Brongniart publie son Traité des arts céramiques ou des poteries considérées dans leur histoire, leur pratique et leur théorie. L’année suivante, en collaboration avec Riocreux, il rédige le premier
catalogue du musée.

L’exposition « Merveilles ! » célèbre les 200 ans

Aujourd’hui, le musée national de Céramique est le gardien d’un patrimoine inestimable de 50?000 œuvres de la céramique, mais aussi des arts graphiques, des peintures ou d’échantillons de matériaux.
Depuis le 11 octobre et jusqu’au 10 mars 2025, le musée célèbre ses 200 ans d’existence avec une magnifique exposition intitulée « Merveilles ! ».
À travers 10 thèmes évocateurs, vous pourrez découvrir plus de cinq cents objets exceptionnellement sortis des réserves. Ces objets, parfois insolites ou inattendus, sont présentés à la manière d’un cabinet de curiosités et racontent l’histoire de ce musée atypique. Un bel hommage à Alexandre Brongniart et à l’esprit scientifique de la fin du XVIIIe siècle !

Se canto apporte de la joie aux aînés

En cette période de fin d’année et de fêtes, il est important de ne pas oublier les aînés qui ne peuvent parfois pas profiter de leur famille. L’association Se Canto a donc décidé de s’engager encore plus.
Si traditionnellement ses bénévoles chantent un dimanche par mois à la maison de retraite Médicis, ce mois-ci elle va aussi intervenir dans d’autres lieux accueillant les seniors dont l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) Jean-Rostand.

Partager des émotions

« Beaucoup de choses passent par le chant car c’est un moment où les personnes sont détendues, se rappellent des souvenirs et des émotions. Lors de nos animations nous chantons pour et avec les personnes âgées et nous voyons des sourires, des regards éloquents… Après avoir chanté nous parlons aux personnes présentes et avons des petits gestes de tendresse » explique Véronique de Kersauson, qui a créé l’antenne sévrienne de Se
Canto il y a six ans. Sévrienne depuis plus de trente ans, elle a été convaincue par sa cousine bénévole de Se Canto qui lui confiait « enflammer les maisons de retraite avec des chansons comme Tout va bien Madame la Marquise de Paul Misraki, Santiano de Hugues Aufray… ». Sensible aux aînés qui peuvent se sentir isolés, Véronique de Kersauson avait toujours souhaité pouvoir leur apporter du réconfort. Appréciant le chant, à l’époque, elle a donc décidé de mettre des annonces dans les médiathèques, la mairie, l’église… Très rapidement des Sévriens l’ont contactée et elle a pu former une équipe réunissant des personnes de 16 à plus de 80 ans. Depuis le groupe ne cesse d’intervenir où on lui demande.

Une association sévrienne qui fourmille d’idées

Ayant toujours la volonté de s’engager au service des autres, Se Canto se mobilise très régulièrement pour les personnes âgées. Et même lorsque la situation est compliquée, l’association trouve des solutions. Ainsi, pendant les confinements elle a réalisé des vidéos de ses chants pour les envoyer aux personnes âgées. Elle a aussi organisé une récolte d’objets pour faire des petits cadeaux, demandé aux écoliers d’écrire des petits mots pour ne pas laisser tomber les aînés…

Tout le monde peut participer à Se Canto

Actuellement Se Canto compte une vingtaine de musiciens et de chanteurs. Tous les Sévriens, chanteurs ou musiciens, qui souhaiteraient les rejoindre le peuvent. « Nous recrutons des personnes sans limite d’âge et même des familles. Ce n’est pas nécessaire de bien chanter, il faut juste chanter avec son cœur car nous ne recherchons pas la perfection. Nous sommes avant tout une association qui créé du lien entre les générations afin de lutter contre la solitude et l’isolement et qui apporte de la gaîté et de la joie » confie Véronique de Kersauson avec enthousiasme. N’hésitez donc pas à contacter Se Canto si vous êtes intéressé.

Crédit photo : Philippe Juliot

L’Aïkido Sèvres 92 organise un événement international

Les 14 et 15 décembre les passionnés d’Aïkido traditionnel se donnent rendez-vous à Sèvres pour un événement devenu incontournable qui célèbre sa dixième édition. Pour ce stage international c’est le grand maître Alain Peyrache – qui fut très proche de Maitre Tamura, considéré comme l’un des fils spirituels du fondateur de l’aïkido – qui pratique cette discipline depuis près de 60 ans, qui va prodiguer ses conseils et partager sa maîtrise de l’art martial. « Des gens viennent de Belgique, de Hollande… et de toute la France pour partager ce moment fort » explique Patrice Audren, le fondateur du Dojo de Sèvres avant d’ajouter « l’aïkido suppose une formation continue et un apprentissage sans fin. Alain Peyrache a un enseignement assez particulier car il pratique un aïkido direct et sans fioriture. Sa vision de technicien est très intéressante ». Si ce stage attire autant de monde et a une réputation qui dépasse nos frontières, c’est parce qu’il est très bien organisé. A tel point que l’Aïkido Sèvres 92 gère même la restauration et l’hébergement pour les participants. Outre ce moment fort, l’association sévrienne est avant tout une école qui veut partager la passion de sa discipline.

L’esprit de l’Aïkido Sèvres 92

Patrice Audren a ouvert le dojo de Sèvres en janvier 2011. Immédiatement il affiche sa volonté d’y enseigner l’aïkido traditionnel. « Chez nous il n’y a pas de passages de grades car seul le maître du dojo est capable de juger de la progression de chacun. Concrètement, vous avez une ceinture blanche pendant cinq à six ans car vous apprenez les différentes techniques. Ensuite vous obtenez la ceinture noire mais en réalité c’est le début du chemin… car l’aïkido est un art martial » explique Patrice Audren. Dans cet objectif, il n’y a pas de cours de niveau et tout le monde peut affronter un adversaire plus ou moins expérimenté sur le tapis. « Si vous ne travaillez qu’avec des personnes du même niveau, vous n’allez pas vraiment progresser. En revanche quand un ancien se retrouve face à un débutant, ce dernier n’a pas certains codes. Les deux personnes doivent donc s’adapter. Chez nous une attaque suppose une réponse immédiate et non un enchaînement de figures qui ne sert à rien. Et en ce qui concerne le coté spirituel, il se fait en dehors du tapis, car pendant une heure et demie de cours c’est compliqué » confie Patrice Audren.

Comment suivre les cours de l’Aïkido Sèvres 92 ?

Les cours adultes ont lieu les lundi et mercredi de 21h à 22h30 au gymnase des Cent Gardes. Le samedi de 12h à 13h, l’école Gambetta reçoit les enfants de 8 ans à 15 ans et le mercredi 19h à 20h30, le gymnase des Binelles accueille un cours pour adolescents et adultes

Contact :
aikidosevres92@gmail.com
www.aikido-sevres-92.fr

Dans les coulisses de la création : immersion au JAD avec Hugues Jacquet

C’est dans un échange passionné que Hugues Jacquet, sociologue et historien, nous a ouvert les portes de son dernier projet en immersion au JAD, le Jardin des métiers d’Art et du Design, créé en 2021. Situé à Sèvres, cet espace d’expérimentation et de création réunit artisans et designers pour faire vivre, évoluer et réinventer les métiers d’art. Le Sévrien a eu le privilège d’échanger avec Hugues Jacquet, qui a passé plusieurs mois à observer, enregistrer et documenter les processus créatifs qui animent ce lieu.

Une immersion de plusieurs mois

« Si vous avez toujours rêvé de glisser votre œil par le petit trou de la serrure pour découvrir ce qui se passe réellement dans les métiers du design et de l’artisanat, cette exposition est faite pour vous », confie le commissaire. Conçue comme une exploration du quotidien des créateurs, “Chroniques de la création” présente des œuvres finies, mais aussi des projets en cours, où l’on voit l’évolution des idées, les hésitations, les tentatives et les collaborations audacieuses. Le JAD encourage en effet artisans et designers à travailler ensemble, souvent pour la première fois, favorisant ainsi une richesse d’approches et de visions.
Une plongée dans les réussites et les essais, l’un des aspects fascinants de cette exposition est sa capacité à nous montrer que les échecs apparents ne sont pas des fins, mais bien des essais qui nourrissent la création.
Hugues Jacquet explique : « Il y a rarement des échecs purs. Parfois, un projet est laissé de côté, mais quelques années plus tard, il renaît sous une autre forme. C’est un processus vivant et inspirant. »

Une scénographie immersive et poétique

L’artiste plasticienne Marion Flament a conçu une scénographie unique pour cette exposition, jouant sur la lumière et la perception visuelle pour envelopper le visiteur dans une ambiance propice à la réflexion. Ce parcours, où les œuvres se dévoilent sous des éclairages subtils, amplifie l’expérience immersive, offrant aux Sévriens un aperçu des talents exceptionnels qui résident au JAD.

Renseignements :

JAD (Jardin des métiers d’Art et du Design)
6, Grande Rue, 92310 Sèvres
Horaires d’ouverture : du mercredi au dimanche, de 14h à 19h (fermé du 23 décembre 2024 au 2 janvier 2025)
Exposition « Chroniques de la création, dans les coulisses du JAD »
Jusqu’au 16 février 2025
Entrée libre
Contact pour réservations de groupe : mediation@le-jad.fr

Un lieu d’échanges et d’innovation pour les métiers d’art

Créé par le Département des Hauts-de-Seine en 2021, le JAD s’est rapidement imposé comme un espace phare pour les métiers d’art et du design. Hugues Jacquet décrit cet environnement comme « un laboratoire d’idées où chaque artisan et designer peut exprimer sa vision et son savoir-faire, en interaction avec d’autres disciplines. » Par son approche collaborative, le JAD redonne vie aux savoir-faire anciens tout en explorant leur avenir.
Avec “Chroniques de la création”, le JAD invite les Sévriens à découvrir ce lieu et à s’immerger dans un univers où chaque étape, chaque ébauche et chaque succès résonne de passion. Une exposition à ne pas manquer, que l’on soit curieux des métiers d’art, du design, ou simplement intéressé par les coulisses de la création.

Des rendez-vous avec l’histoire et la culture

À la découverte de deux destins liés

Les membres du Club senior se sont retrouvés le mardi 5 novembre pour la visite de la maison d’Émile Zola et du musée Dreyfus.

Il est 13h. Nicole, Serge, Chantal, Marie-José, Raymond sont heureux de se retrouver pour cette nouvelle découverte culturelle. Fidèles de la première heure ou petits nouveaux, les cinquante participants montent dans le bus qui les emmène vers Médan. Nicole est déjà retournée pour papoter avec sa voisine. Elle participe depuis plus de dix ans aux sorties proposées par la Ville. « Je vis seule et les activités très variées proposées me permettent d’être plus active et moins isolée. J’ai adoré mes voyages à Chypre au Portugal, en Irlande, mais aussi la visite au Nausicaa ou dernièrement à la ferme de Gally pour des cueillettes gourmandes » explique la septuagénaire malicieuse.
L’escapade du jour emmène le groupe sur la route historique des maisons d’écrivains, et plus particulièrement sur celle de l’auteur, entre autres, des Rougon-Macquart et du célèbre J’accuse. Accueilli par Martine Le Blond–Zola, l’arrière-petite-fille d’Émile Zola, et Philippe Oriol, historien passionné et spécialiste de l’affaire Dreyfus, le groupe est partagé afin de visiter dans les meilleures conditions les lieux chargés d’histoire. Chaque pièce de la maison d’Émile Zola dévoile l’intimité touchante du grand homme. Le musée Dreyfus, jouxtant la maison, permet quant à lui de replonger dans le contexte historique de l’époque à travers le destin terrible du capitaine Dreyfus accusé à tort de trahison et défendu ardemment par Zola. Les participants sont conquis par cette double visite et attendent avec impatience les prochaines, notamment le spectacle-cabaret prévu pour le 19 décembre.

Les merveilles de Villiers-le-Bâcle

Le 19 novembre en Essonne, quarante sévriens ont pu visiter la maison-atelier Foujita et l’église Notre-Dame de l’Assomption.

L’espace seniors organise de nombreuses activités pour nos aînés. Il propose ainsi régulièrement des visites culturelles passionnantes. Tel a été à nouveau le cas le 19 novembre. Tout a commencé par la découverte de la maison-atelier Foujita. Ce peintre franco-japonais diplômé de l’école des Beaux-Arts de Tokyo est arrivé en France en 1913. Proche de Modigliani, Soutine… il s’installe des années plus tard à Villiers-le-Bâcle où il crée de nombreuses œuvres. Accompagnés par une guide spécialisée, nos aînés ont pu admirer son atelier ainsi qu’une exposition de ses sculptures, dessins, peintures… Véritable touche à tout surdoué, Tsugouharu Foujita décorait même sa vaisselle, faisait ses encadrements, et cousait les rideaux de sa maison. Après cette découverte et un bon déjeuner, accompagnés d’un autre spécialiste, les participants ont pu découvrir les secrets de l’église Notre-Dame de l’Assomption et de sa chapelle Saint-Louis. Ces bâtiments dont les premières pierres remontent au Moyen-Âge ont depuis connus de multiples modifications. Ils abritent aussi de nombreuses peintures polychromes en style romano-byzantin ainsi qu’un précieux chemin de croix en peinture sur porcelaine. Captivés par les explications et l’histoire passionnante de ces lieux, les participants sont rentrés en fin de journée à Sèvres avec de merveilleux souvenirs.