Tribunes libres – Mars 2025

Tribune de la majorité

9 temps d’échanges pour continuer d’améliorer notre projet de centre-ville

Notre projet de futur centre-ville est toujours sorti amélioré des différentes phases de concertation que nous vous avons proposées. C’est fort de ce constat que nous vous proposerons 3 cafés projets, 1 balade urbaine, 4 ateliers et 1 forum de restitution d’ici à l’été prochain. En cette période démocratique troublée, parfois démagogique, votre majorité fait, elle, le pari de la relation. Il est toujours gagnant.
Les actions mises en œuvre ou prévues à Sèvres par GPSO et le Département ne devraient rien à votre majorité municipale ! Tel est le curieux air chanté par l’opposition lors du dernier conseil municipal. C’est pourtant bien grâce à l’implication constante de notre maire, conseiller départemental depuis 2015, que le Jardin des métiers d’Arts et du Design a vu le jour en 2022, que la rue de Ville-d’Avray a été entièrement requalifiée en 2023, que la Promenade des Jardins, aujourd’hui plébiscitée et contre laquelle une pétition avait collecté 2 277 signatures en 2020, a été ouverte en 2024. C’est également grâce à son engagement déterminé que la création de près de 2 kilomètres de pistes cyclables, autant de nouveaux cheminements piétons et 7000 m² d’espaces verts est désormais lancée sur l’échangeur de la Manufacture. C’est encore grâce à son insistance qu’une nouvelle salle de gymnastique sera construite au collège de Sèvres en 2026 ou que la transformation de la route départementale qui relie le pont de Sèvres à Chaville sera lancée en avril 2026 pour en faire une avenue ombragée comprenant une piste cyclable dans chaque sens de circulation et 156 arbres supplémentaires. De même la volonté du
Département de créer un site de baignade dans la Seine au niveau de la base nautique de l’île de Monsieur doit-elle beaucoup à notre maire chargé de la politique de l’eau au sein de l’assemblée départementale. Avec la grande majorité des
Sévriens, nous nous réjouissons de ces beaux projets portés pour la ville de Sèvres par des collectivités partenaires. Il en est de même pour les projets de GPSO, voire les projets privés. C’est ainsi que l’ouverture récente de Micheline dans l’ancienne gare du pont de Sèvres n’aurait pu se faire sans la vente de ce bien municipal et ce, malgré l’opposition municipale. La Ville en a profité pour gagner 600 000 euros plutôt que de dépenser 3 000 000 d’euros dans sa remise en état ! La critique est aisée mais l’art est difficile. La Ville compte de nombreux partenaires publics et privés à ses côtés.
Qui s’en plaindra ?

L’équipe de la majorité (29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes des oppositions

Groupe Sèvres en transition

Hercule, vraiment ?
Les prochaines élections municipales se tiendront dans exactement un an. D’ici là, le Sévrien dressera un excellent bilan de l’action de la majorité municipale et vous proposera tout un tas de projets alléchants. Ce fut le cas récemment, avec une auto-interview du maire en pages centrales, pleine d’autosatisfactions et la présentation d’une multitude de chantiers à venir. Certains ne dépendent d’ailleurs pas du budget de la ville, ni d’une décision municipale. Mais qu’importe, à un an des échéances, tout est bon à prendre, y compris le gymnase au collège ou l’échangeur du pont de Sèvres (financés par le département). On est même surpris que la reconstruction de Notre Dame de Paris ne soit pas incluse dans le bilan d’Hercule. Méfiez-vous cependant, les prochains travaux de peinture dans votre salle de bains risquent d’être comptabilisés à l’actif de la majorité.
Cette confusion entretenue dans le « qui fait quoi » est malsaine pour notre démocratie locale, elle créé le sentiment que la ville est responsable de tout, que la majorité municipale décide de tout sur notre territoire. À l’inverse celle-ci a beau jeu de se déclarer non coupable lorsque quelque chose ne va pas dans les projets qu’elle s’attribue. On citera le bel exemple de la promenade des jardins, inaccessible aux PMR et aux poussettes, pour cause de présence de pavés imposés nous dit-on par le ministère de la Culture. Quid de l’influence de la majorité dans ce cas ?
Méfions-nous également de l’effet « tout beau, tout neuf » qui cache souvent des péripéties. Les inaugurations en grande pompe vont se succéder dans les prochains mois. Nous avons soutenu au conseil municipal la plupart des rénovations ou créations d’équipement. Pour autant, les dérapages financiers, qui ne sont pas uniquement dus au Covid ou à la situation économique de notre pays, ont été nombreux et parfois impressionnants. Dernier exemple en date : lors de la rénovation des écoles Gambetta étaient prévues la désimperméabilisation des cours. En 2021, la société publique locale (SPLSOA) qui menait les chantiers nous avait indiqué un cout de 262.000 euros. Et puis, rien n’a été fait pour cause de gros dépassement budgétaire sur le reste des rénovations. En ce début d’année 2025, la majorité annonce la végétalisation de la cour d’une seule des deux écoles pour un montant de 730.000 euros !
Les nouveautés cachent aussi toutes les valorisations d’équipement non programmées : la ville laisse à l’abandon une bonne partie de son patrimoine, malgré l’urgence à agir. On citera à nouveau la caserne des pompiers dont le destin reste figé depuis des lustres, tout comme l’ancienne maison des Enfants animateurs en plein centre-ville.

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Frédéric Puzin

www.facebook.com/Sevresentransition/

ERRATUM : Dans la version imprimée du Sévrien de février 2025, nous avons, par erreur, remplacé la tribune du groupe Pour Sèvres par celle de janvier 2025. Nous publions ici la tribune qui aurait dû figurer dans le Sévrien de février 2025.

Partout on dénonce la manipulation de l’information et les fake news qui affaiblissent notre démocratie. Le Sévrien de janvier 2025 en est l’exemple. Dans le dossier central, le maire présente des projets en mélangeant insidieusement ceux qui relèvent de la ville avec ceux du 92 ou du Grand Paris ! Un tiers du contenu rédactionnel sert à sa propre promotion en vue des municipales de 2026 quand nous ne disposons que de 6 lignes par numéro pour nos propositions. Cela fait plus d’un an que nous demandons en vain d’accéder aux études préalables au projet du centre-ville. Ce n’est pas notre conception de la transparence ni de la démocratie.

Plus sur poursevres.fr

Denis Moron

Sèvres au cœur de l’Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925

L’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925, fut avec l’organisation des Jeux Olympiques l’année précédente, un des évènements majeurs de la période dite des « Années folles ». À l’occasion du centenaire de l’exposition, le service des archives revient sur cet évènement et vous invite à une visite du pavillon de la Manufacture de Sèvres, un des chefs-d’œuvre de style « Art déco ».

Un contexte de renouveau pour la France

L’Exposition qui se tient à Paris du 28 avril au 30 novembre 1925, a été organisée dans un contexte de reconstruction et de redressement après les horreurs de la Première Guerre mondiale. Après la première exposition de 1902 organisée à Turin, Paris qui a longtemps été la capitale mondiale en matière d’art et de création, se devait de montrer au monde qu’elle n’avait rien perdu de sa magnificence. À travers une vaste programmation accueillant vingt-et-un pays et répartie entre le Grand Palais et l’esplanade des Invalides, l’événement avait pour objectif de promouvoir les artisans, les industriels et les créateurs, tout en célébrant le progrès technique.
Parmi les huit pavillons français, le pavillon de la Manufacture de Sèvres, situé au cœur de cet événement, représentait un des fleurons du savoir-faire artistique français. À travers ses créations en porcelaine, la Manufacture a montré qu’elle était non seulement capable de maintenir ses traditions, mais aussi de les adapter aux nouvelles tendances artistiques. La porcelaine, un art vieux de plusieurs siècles, était ici revisitée dans une modernité éclatante, à l’image de l’époque.

L’Art déco, une révolution esthétique

L’Exposition de 1925 n’a pas seulement permis de redécouvrir des formes nouvelles, mais a lancé une véritable révolution dans le monde de l’architecture et du design. C’est à ce moment précis qu’est né le style Art déco, un mélange subtil de rigueur géométrique, de luxe et d’innovation. Des lignes épurées, des motifs géométriques, des matériaux comme le chrome, le verre, l’acier, et une simplicité élégante ont conquis l’ensemble des disciplines artistiques. De l’architecture aux objets décoratifs, l’Art déco marquait une rupture avec le style Art nouveau qui dominait auparavant.
L’Exposition fut le creuset de cette révolution. Des architectes comme Pierre Chareau, Jean-Michel Frank ou encore Émile-Jacques Ruhlmann, dont les créations ornaient les lieux, ont insufflé à cette époque un vent de modernité. Les créateurs de mobilier, quant à eux, ont conçu des pièces d’exception, tant fonctionnelles qu’esthétiques, transformant des objets du quotidien en véritables œuvres d’art. À Sèvres, des bâtiments comme l’immeuble du 15?-?19, avenue de l’Europe construit en 1930 ou l’actuel Jardin des métiers d’Arts et du Design, construit en 1932, allaient dorénavant porter l’empreinte de ce nouveau style.

Le pavillon de Sèvres : une vitrine de la modernité

Parmi les joyaux présentés, le pavillon de la Manufacture de Sèvres se distingue tout particulièrement. Imaginé par les architectes Pierre Patout, André Ventre et Paul Théodon, le pavillon est composé de deux bâtiments en béton et en verre et bordés latéralement par huit grands vases en grès cérame jaune crème aux ornements modelés par Jean-Baptiste Gauvenet. Le parvis est limité par des pilastres carrés aux arêtes enrichies de petits motifs géométriques également en grès cérame. Le centre est occupé par un jardin agrémenté de bassins et d’une fontaine centrale, composé par le décorateur Henri Rapin.
En entrant dans le premier bâtiment, le visiteur pouvait admirer un superbe vestibule octogonal composé par Octave Guillonnet, une galerie contenant une collection de céramique, un salon de lumière, une salle à manger composée par René Lalique, une salle de bain et un boudoir. Dans le second, on pouvait voir un vaste « salon d’honneur » et une galerie d’exposition contenant les œuvres d’art réalisées à Sèvres. Enfin, les façades extérieures des pavillons étaient rehaussées par quatre grands médaillons représentant « Le tournage », « La décoration », « La fleur » et « Le fruit ».

Le Relais Sévrien célèbre ses 25 ans

Il y a un quart de siècle, quatre associations (Croix-Rouge, Entraide sévrienne, Secours catholique et Entraide protestante) se sont unies pour créer une épicerie sociale destinée à aider les familles en grande difficulté. Preuve de l’appui historique de la Ville, le Relais a pu compter sur le soutien de la Ville dès son lancement avec Michel Simonnet, ancien adjoint au maire en charge du social, aux côtés de Suzanne Bertran, l’âme du Relais jusqu’à ses derniers jours.

Faire face à la crise, aux côtés des Sévriens

Avec l’accroissement du nombre de bénéficiaires (passant de 20 à 130 familles à ce jour) au cours de ces 25 ans, le Relais et ses bénévoles ont dû s’adapter en conduisant des actions telles que la diversification des produits alimentaires proposés (fruits, légumes, laitages, surgelés et l’ajout de produits d’hygiène et d’entretien).
Aujourd’hui, devenu une véritable épicerie, le Relais Sévrien s’est engagé dans des évolutions indispensables pour continuer à répondre aux besoins des habitants. En plus de s’être ouvert aux communes de Ville- d’Avray (2008) et Marne-la-Coquette (2021) et d’avoir réussi l’accueil de
45 familles ukrainiennes, les distributions sont passées de 2 à 5 par semaine, deux collectes de produits et des ramasses dans les grandes surfaces ont été mises en place, un salarié en reconversion a été embauché à mi-temps et une camionnette réfrigérée pour le transport des produits frais et surgelés a été achetée.
Il est à noter que l’ensemble de ces adaptations ont été rendues possibles grâce au soutien de ses partenaires, tels que les villes de Sèvres, Ville- d’Avray et Marne-la-Coquette, du Département, des associations, des habitants, des entreprises, ainsi qu’à l’implication sans faille des quatre présidents successifs et d’une équipe très motivée et solidaire de 50 bénévoles.

Vous pouvez nous aider en rejoignant les bénévoles du Relais ou en faisant un don

La fréquentation ne cesse d’augmenter (+40% en 4 ans). 250 personnes aidées chaque semaine tout au long de l’année. En 2024, le Relais aura distribué 450 000€ de produits en contrepartie d’une contribution très faible des familles (5%).
Pour y faire face, le Relais Sévrien recherche des bénévoles souhaitant s’engager auprès des familles les plus en difficulté, pour assurer l’approvisionnement et les distributions, ainsi que des nouvelles sources de financement car les achats qui représentent la majeure partie des dépenses sont en augmentation de 150% en 4 ans !
Un très grand merci à tous ceux qui contribuent à la réussite du Relais Sévrien, c’est une réelle source de motivation indispensable pour l’association et n’hésitez pas à la contacter pour rejoindre l’équipe ou faire un don.

« Voilà 25 ans que le Relais Sévrien se mobilise tout au long de l’année pour aider les familles en grande précarité et leur procure des produits alimentaires et d’hygiène. 208 familles totalisant 494 personnes ont bénéficié de leur service sur la seule année dernière. Cette association est une fierté de Sèvres. La Ville lui est profondément reconnaissante de son action.»

 

Grégoire de la Roncière
Maire de Sèvres

Rendez-vous au JAD

C’est au tour des designers Baptiste Meyniel et Nicolas Verschaeve d’investir la galerie du Jardin des métiers d’Art et du Design pour y présenter Aléas, pratiques de l’adaptation. Cette exposition réunit une trentaine d’œuvres et dresse un panorama de démarches de création qui dialoguent avec l’imprévu.

Qu’il s’agisse de concevoir un objet ou d’aménager un espace public, les designers et les artisans d’art dont vous retrouverez les œuvres, affirment des singularités dans leurs manières de composer avec les contraintes, qu’elles soient d’ordre matériel, technique ou encore météorologique. Dans chacun des projets exposés s’incarne en effet une forme de lâcher-prise vertueuse, par la capacité de leurs auteurs à s’adapter à leurs environnements, aux contextes de production ou de mise en usage.

Sont ainsi réunis de nombreux objets dont la réalisation témoigne d’un dialogue entre la matière, le geste et la forme que leur rencontre induit. Ainsi en est-il des paniers de la série Machann Pannié de dach&zephir, des cache-pots Samos d’Enzo Mari ou encore des pièces de Rikkert Paauw, spécialement produites à partir de rebuts urbains.

À l’échelle de l’espace, des œuvres emblématiques telles que la maquette de La table sans fin de l’architecte-designer Olivier Vadrot et le lit multifonctionnel Abitacolo de Bruno Munari témoignent de la capacité des créateurs à situer leur travail à la croisée de la pensée, du faire et de
l’expérience.

En prise avec les lois naturelles, le duo Valentine Tiraboschi et Sacha Parent s’adonne à un Décor par le sable : un ensemble d’objets et d’éléments d’architecture dont les formes sont générées par la force de gravité. Pour d’autres créateurs tels que Lucie Ponard, c’est une réflexion sur les origines des ressources qui oriente les singularités techniques et esthétiques de productions situées. La designer, récemment installée au JAD, interroge ainsi la réciprocité entre lieux et matières, à l’image de ses guéridons réalisés à partir de terre des chantiers du Grand Paris, qui révèlent les couleurs et textures spécifiques à certains gisements et paysages.

L’environnement direct de l’exposition trouve un écho certain au sein de la scénographie, qui emprunte sa matière première au voisin le plus proche du JAD : les Manufactures nationales – Sèvres & Mobilier national. Dans un souci de frugalité, du kaolin déclassé est ainsi déplacé d’un numéro à l’autre de la rue pour être amassé sous la forme de tumulus accueillant les surfaces planes sur lesquelles reposent les oeuvres.

Autant d’illustrations de l’attention portée à la matière, aux outils, aux usages et aux lois du vivant, qui révèlent une attitude commune pour guider et conduire les projets : une agilité à imaginer des modus operandi pour faire de l’aléa une richesse, pour dialoguer avec le monde qui nous entoure et s’y adapter. Aléas, pratiques de l’adaptation, est une déambulation sensible et ludique pour mieux saisir les pratiques de création à travers le design et les métiers
d’art.

Renseignements :

Aléas, pratiques de l’adaptation
du 12 mars au 3 août 2025, du mercredi au dimanche de 14?h à 19?h (fermeture le 1er mai 2025) – entrée libre et gratuite

Jardin des métiers d’Art et du Design
6, Grande Rue, 92310 Sèvres
https://le-jad.frcontact@le-jad.fr

Sensibilisation au handicap : le défi du handisport

Cette initiative du Conseil Communal des Jeunes mettra en lumière les défis quotidiens rencontrés par les personnes porteuses de handicap. Ce sera également l’occasion de revenir sur les trois disciplines paralympiques dans lesquelles la France a brillé lors des Jeux Olympiques de 2024.

Des activités diversifiées et inclusives

Ouvert à tous et à tous les âges, plusieurs activités seront proposées pour vous permettre de découvrir et de vous initier aux sports paralympiques. Sur le parvis Charles-de-Gaulle, les visiteurs pourront s’essayer à la boccia, apprendre les bases du langage des signes et réaliser un parcours en fauteuil roulant. Ces activités sont conçues pour sensibiliser le public aux défis et aux compétences des athlètes handisport. Dans la cour de l’école Gambetta B, vous pourrez découvrir le basket fauteuil et le cécifoot. Ces disciplines offrent une occasion unique de comprendre les adaptations nécessaires pour pratiquer ces sports et d’apprécier les performances des athlètes.

Un partenariat fort avec le Comité Handisport 92

Cette matinée est organisée en partenariat avec le Comité Handisport 92, garantissant ainsi une expertise et un encadrement de qualité. Le comité apporte son soutien logistique et technique pour assurer le bon déroulement des activités et offrir une expérience enrichissante à tous les participants.
Rejoignez-nous pour cette matinée exceptionnelle et découvrez le monde du handisport !

Renseignements :

Samedi 29 mars de 10 h à 12 h
Parvis Charles-de-Gaulle (devant le collège) et dans la cour de l’école Gambetta B.

« Cette matinée de sensibilisation au handicap et au handisport est une occasion précieuse de promouvoir l’inclusion et la diversité dans le sport. Elle permet de changer les perceptions et de valoriser les capacités des personnes en situation de handicap. Avec le CCJ, nous espérons que cet événement inspirera d’autres initiatives similaires ! »

 

Nadia Idorane
Conseillère municipale déléguée
Associations et bénévolat – Conseil communal des jeunes –
Bien-être animal

Une bourse pour soutenir les initiatives des jeunes

Travailler sur un projet fait appel à de nombreuses compétences : premiers pas en gestion de projet, prise d’initiatives, expression d’idées, travail en équipe… importantes dans cette période de construction personnelle que les jeunes traversent.

350 projets ont déjà vu le jour

Depuis la création des Bourses de l’initiative, ce sont près de 350 projets solidaires, culturels, sportifs ou à visée professionnelle qui ont été soutenus par la Ville. Ainsi, plus de 1200 jeunes entre 16 et 28 ans ont été accompagnés par l’équipe de l’esc@le dans le montage de leurs projets, de la méthodologie à la réalisation en passant par la recherche de financement.
À titre d’exemple, l’esc@le a accompagné le lancement de groupes musicaux, la réalisation de documentaires, ou encore la création d’une pièce de théâtre. Des exploits sportifs ont également vu le jour, comme une traversée en kayak jusqu’en Corse, des projets professionnels permettant à des jeunes d’obtenir l’or et trois nominations à la compétition internationale de Biologie de synthèse (IGEM) à Boston, ou encore à une jeune Sévrienne de réaliser une étude pour Médecins Sans Frontières sur la lutte contre la résistance antimicrobienne.
Dans les dernières réalisations à vocation solidaire, citons Maxime Faimali à l’origine d’un premier frigo solidaire installé à côté du Relais Sévrien en 2022, qu’il a ensuite exporté en Suisse ; ou encore Maxence Robic qui revient de 6 mois au Sénégal où il a réussi avec son groupe d’amis la rénovation d’un cinéma, la création d’une bibliothèque et d’une aide aux devoirs, au bénéfice des habitants du village de M’Boro.

Le coup de pouce qu’il leur faut

Ces bourses peuvent être le coup de pouce qu’il manque aux jeunes dans la concrétisation de leurs projets. Vous connaissez des jeunes Sévriens âgés de 16 à 28 ans ? Conseillez leur l’esc@le ! Pour un projet se déroulant sur la période printemps / été, le dépôt des dossiers est à effectuer jusqu’au 30 mars.

Renseignements :

L’esc@le
51, Grande Rue – 92310 Sèvres
Tél: 01 41 14 12 20
lescale@ville-sevres.fr
www.facebook.com/lescale.sevres
https://www.instagram.com/lescale_sevres/

Le Sévrien est en ligne !

Le Sévrien n°280 – Mars 2025

Le Sévrien n° 280 – Mars 2025


L’Agenda – Mars 2025

Agenda – Mars 2025

La collecte des déchets alimentaires arrive dans le centre-ville et le quartier des Bruyères

La collecte des déchets alimentaires a été déployée progressivement à Sèvres depuis fin 2023 par Grand Paris Seine Ouest. Une nouvelle et dernière étape sera franchie à partir du 31 mars avec l’extension aux derniers quartiers qui n’en bénéficiaient pas encore (centre-ville, Bruyères).

Conformément à la loi anti gaspillage de 2020, la collecte des déchets alimentaires a été mise en place dans une majorité des quartiers de Sèvres. Avec l’équipement en conteneur spécifique (bac marron) des quartiers centre-ville et Bruyères tout au long du mois de mars, la ville sera désormais complètement couverte.

170 tonnes de déchets alimentaires valorisés

Depuis le lancement de la collecte des déchets alimentaires, près de 170 tonnes de déchets alimentaires ont été collectées à Sèvres, en plus des 21 tonnes collectées au marché Saint-Romain. Ces déchets sont revalorisés pour produire de l’énergie ou du compost.

Cela représente l’équivalent de :

  • 8 169 smartphones rechargés par an
  • 48 476 km parcourus en bus
  • 2 460 km parcourus en train
  • ou encore près de 6 maisons de 110 m² chauffées au gaz naturel.

Source : https://mesdechetsalimentaires.fr/chiffres-cles/convertisseur/

Des bacs spécifiques pour les déchets alimentaires

Si votre logement est concerné, vous recevrez un courrier dans votre boîte aux lettres et des éco-animateurs se présenteront à votre domicile courant mars afin de vous distribuer le matériel nécessaire et vous présenter les consignes du tri des déchets alimentaires. Ces agents habilités par GPSO porteront un t-shirt bleu ou une veste avec le logo de GPSO et la mention « éco-animateur du tri ».
En parallèle, la distribution des bacs de rue a commencé fin février et se poursuivra en mars.

Comment trier les déchets alimentaires ?

Les éco-animateurs vous donneront un bioseau et des sacs transparents compostables. Le bioseau est un contenant de petite taille que vous pouvez facilement installer dans votre cuisine, dans lequel vous placez un sac qui accueillera vos déchets alimentaires. Ces sacs seront ensuite à déposer dans le bac marron, qui sera collecté deux fois par semaine.

Quand seront collectés les déchets alimentaires ?

À partir du lundi 31 mars, le bac marron sera collecté chaque lundi et vendredi matin ou chaque lundi et jeudi matin, selon votre quartier. Les ordures ménagères verront leur fréquence réduite d’un ramassage : consultez votre nouveau calendrier de collecte sur
www.seineouest.fr/dechets
En effet, les déchets alimentaires représentent un tiers de ce qui est jeté dans le bac gris, dédié aux ordures ménagères. La nouvelle collecte permettra donc de réduire d’environ 30 % le contenu du bac gris, et ainsi de réaliser des économies sur les coûts de traitement des déchets : le tarif de traitement d’une tonne de déchets alimentaires est très inférieur à celui d’une tonne d’ordures ménagères (25 € pour le bac marron contre 109 € pour le bac gris).
De surcroît, les déchets alimentaires seront transformés pour produire du biogaz, de l’électricité, de la chaleur, de l’engrais naturel ou encore du compost, ce qui constitue un second avantage : se donner les moyens de produire de l’énergie à partir des restes de nos assiettes.

Les déchets acceptés

Tous les déchets alimentaires vont dans le bac marron :

  • Les préparations de repas : épluchures, coquilles d’oeufs et de fruits secs,
  • Restes de repas : légumes, fruits, sauces, restes de viande et de poisson, pain,
  • Produits alimentaires périmés et sans emballage : légumes, fruits, viande…
  • Autres : thé avec ou sans sachet en papier, café avec ou sans filtre, serviette, essuie-tout…

Les déchets refusés :

  • Les emballages : produits emballés et sacs plastiques
  • Les produits d’hygiène, de nettoyage, de soins et déchets toxiques : produits ménagers, mouchoirs, médicaments, pansements, couches, piles…
  • Les déchets verts : tontes, fleurs, tailles de branches…
  • Divers : litière d’animaux, mégots, capsules de café…

« La collecte des déchets alimentaires, c’est un véritable potentiel énergétique, agronomique et économique et c’est pour Sèvres un pas de plus en direction d’une économie plus circulaire, soucieuse de la préservation des ressources. C’est pourquoi, je vous invite à être pleinement contributeur de cette collecte sur l’ensemble de notre ville.»

 

Marie Sancho
Conseillère municipale déléguée
à l’écologie urbaine, la propreté,
la valorisation des déchets et le recyclage

Pour tout savoir sur le tri et la collecte des déchets alimentaires, rendez-vous sur le site de Grand Paris Seine Ouest :
www.seineouest.fr/dechets-alimentaires

 

7e Printemps de la sculpture

Le Département des Hauts-de-Seine vous invite à découvrir les trésors sculptés de l’ouest parisien lors du 7e Printemps de la sculpture. Cet événement propose de nombreuses animations dans des sites culturels partenaires, dont des parcours à vélo pour explorer le patrimoine sculptural de la région.

Il vous est proposé de sillonner le territoire à vélo pour partir à la rencontre d’œuvres, de lieux de créations, de collections de sculptures qui jalonnent tout le territoire des Hauts-de-Seine. C’est l’occasion de découvrir des œuvres emblématiques de Rodin, César, Arp, Belmondo, Dubuffet, Letourneur, Carpeau…

8 parcours sont proposés de durée et distance variables mais tous relativement faciles (entre 3 et 7 km, entre 2 et 3 heures de balade). Chaque parcours comprend entre 2 et 4 étapes qui constituent les temps de découverte culturelle.

Les points de départ et d’arrivée sont indiqués pour chaque parcours.

Venez avec votre vélo, en famille, entre amis et laisser vous guider ! Les vélos ne sont pas fournis. Vos vélos seront surveillés ou mis en lieu sûr à chaque étape.

Parcours N°7 – Aventure sculptée entre nature et histoire

Le voyage commence au Musée des Avelines, à Saint-Cloud, un écrin de culture dédié à l’histoire locale et aux arts. Installé dans une élégante villa des années 1930, ce musée abrite une riche collection qui met en lumière le patrimoine de la région, notamment à travers des sculptures remarquables. Laissez-vous captiver par les œuvres qui retracent l’évolution artistique et historique de Saint-Cloud et ses environs.

Poursuivez votre parcours à Sèvres, connue pour son héritage artistique et son rôle de berceau de la célèbre Manufacture de Porcelaine. À travers les rues de la ville, vous découvrirez des sculptures contemporaines qui dialoguent avec son passé prestigieux. Profitez d’une promenade riche en contrastes, entre tradition et modernité, où l’art s’intègre harmonieusement à la vie quotidienne.

Terminez votre exploration dans l’immense Domaine national de Saint-Cloud, un joyau paysager classé parmi les plus beaux jardins d’Europe. Dans ce cadre verdoyant, les sculptures, disséminées entre fontaines, bosquets et allées majestueuses, racontent une histoire artistique en dialogue constant avec la nature. Ce parc, autrefois résidence royale, est un lieu de quiétude et de beauté où le patrimoine historique et l’art sculptural se rencontrent pour une expérience inoubliable.

Un parcours riche en émotions et en découvertes, idéal pour les amateurs d’art et de patrimoine, à vivre au rythme du vélo !

Informations pratiques :

Départ : Musée des Avelines – Saint-Cloud
Fin du parcours : Domaine national de Saint-Cloud
Distance : 4 kms
Durée : 2 h 10

Limiter la prolifération du frelon asiatique

Le frelon asiatique est l’une des espèces nuisibles qui s’étendent de plus en plus. Pour profiter des beaux jours sans risque, il est plus que conseillé de commencer à piéger leurs reines dès maintenant.

Chaque année plusieurs milliers de nids de frelons asiatiques sont détruits en Île-de-France ! Malheureusement, Sèvres n’est pas épargnée par cet animal nuisible. Il est donc important d’y prêter une attention particulière car toute personne qui approche d’un nid risque d’être attaquée. Que vous tondiez vos haies, que vos enfants récupèrent un jouet tombé dans un massif, remuiez du compost, touchiez un nichoir à oiseaux… vous risquez sans le vouloir de perturber un nid de frelons asiatiques situé à proximité. Si la piqûre de ces animaux n’est en principe pas mortelle, elle peut néanmoins entraîner des allergies et des soucis de santé. Il est possible d’agir préventivement en piégeant les reines fondatrices dès maintenant. En plus de votre protection, cela permet aussi de préserver la biodiversité.

Comment reconnaître un frelon asiatique

 

Le frelon européen (vespa crabo)mesure entre 3 et 5,5 centimètres et
a un abdomen majoritairement clair.
Le frelon asiatique est plus petit car sa taille ne dépasse pas 3 cm.
Il faut aussi savoir que son abdomen est noir avec des parties brunes et oranges.

 

Pour traiter un nid installé, vous devez faire appel à une société
spécialisée.

Gilles Mignard : « Chaque nid peut générer plus de 200 reines »

Apiculteur à Sèvres et membre de l’association Miel
en Seine, ce spécialiste explique pourquoi il faut piéger les reines de frelons asiatiques.

Quels dégâts provoquent les frelons asiatiques ?
Ils entraînent des pertes de colonies d’abeilles, soit par prédation directe quand ils arrivent à coloniser une ruche, soit à cause du stress qu’ils provoquent sur les colonies, qui du coup ne sortent plus, mangent leurs réserves avec parfois un arrêt de ponte de la reine.

Pourquoi faut-il mettre en place des pièges dès le printemps ?
Il s’agit d’éviter que les futures reines de frelons qui ont hiberné tout l’hiver après avoir été fécondées puissent créer de futures colonies et donc des nids. Concrètement, chaque nid mature peut générer 200 à 500 reines, donc toute reine piégée représente un nid potentiel de moins.

Comment s’effectue ce piégeage ?
Il faut d’abord attendre début mars que les températures se situent au-dessus de 12 degrés pendant
plusieurs jours. Ensuite, il faut essayer de réaliser un maillage régulier en
installant des pièges à quelques centaines de mètres autour des ruchers ou des endroits où on a pu constater des nids l’année précédente.

Existe-t-il différents types de pièges ?
Oui et je recommande ceux avec des nasses équipées de cônes d’entrées adaptés à la taille du frelon asiatique.
À condition de s’y connaître on peut en fabriquer soi-même. Sinon, il est possible d’en acheter sur Internet ou dans des boutiques spécialisées. Par ailleurs, je déconseille bouteilles ou cloches qui piègent un très grand nombre d’espèces dont les frelons européens et les bourdons. Elles nuisent à la préservation de la biodiversité.

Est-ce dangereux de poser ces pièges ?
Non. Je conseille néanmoins de faire appel aux personnes qui connaissent un peu les abeilles car il faut avoir un certain nombre de connaissances techniques dans la manipulation des pièges, le suivi et l’amorçage.