Pamela Polynice, directrice du centre de loisirs Gévelot

Originaire de Guadeloupe, Pamela Polynice, 41 ans, a commencé à travailler à Sèvres en septembre 2008 en tant qu’animatrice dans les centres Beauregard – Gévelot et Bruyères.
Elle a passé son BAFA en 2005, après avoir testé plusieurs voies au terme de son BTS Économie sociale et familiale en Guadeloupe. « J’ai découvert plein de choses, je cherchais ma voie… et je suis finalement tombée dans le monde de l’animation en passant mon BAFA ». Pamela Polynice nous parle de son investissement dans les pompiers volontaires en parallèle de ses études, un monde masculin où elle a su faire sa place grâce à sa détermination, son dynamisme et sa bonne humeur. Chaque été en Guadeloupe, elle partait en intervention. Cette expérience enrichissante a aussi été un atout en tant qu’animatrice.

Pamela a exercé son métier dans plusieurs villes notamment à Aulnay-sous-Bois et Rosny-sous-Bois, et et pour des colonies de vacances. « Ce qui m’intéressait dans le métier, c’était de pouvoir jongler entre les accueils et les colonies. La proximité avec les enfants est différente  ». Et de préciser : « j’ai grandi en colo’… mes parents m’envoyaient en colonie dans les villes où les petites îles. Cela me permettait de rencontrer d’autres personnes, de connaître d’autres choses ». Souhaitant plus de stabilité, elle décide de se fixer dans l’animation périscolaire et postule à Sèvres. Après de nombreuses années à travailler en tant qu’animatrice, elle a souhaité évoluer vers plus de responsabilité et a passé son BFD pour devenir adjointe. Elle accède à la fonction de directrice en 2014. « Je connais toutes les structures, toutes les écoles de Sèvres. J’ai beaucoup appris de mes collègues » poursuit-elle. Enfin en 2022, elle est nommée directrice du centre Gévelot.

Depuis son arrivée en France en 2008, elle n’a jamais quitté Sèvres. « J’ai trouvé un bel équilibre à Sèvres. J’ai préféré déménager plutôt que de changer d’emploi » affirme-t-elle.
« La vie de famille reste prioritaire, mais j’arrive à équilibrer travail et vie personnelle. C’est l’avantage d’être une femme, on arrive à trouver le consensus entre les deux, ce n’est pas donné à tout le monde… Aujourd’hui, de plus en plus d’hommes s’investissent dans la sphère privée. À la maison, avec mon conjoint c’est 50/50. »

Coté loisirs, elle lit beaucoup, sort, et joue au handball… Mais surtout, elle se passionne pour les Spaces invader, ces mosaïques qui fleurissent sur les murs des grandes villes du monde. Un loisir partagé en famille qui permet de longues balades…

Émilie Bienvenu, technicienne chargée de la propreté bâtiments et espaces publics

Arrivée en septembre 2021 à Sèvres, Émilie, 37 ans, s’occupe du suivi du nettoyage dans les bâtiments communaux ainsi que de la maintenance/ remplacement des matériels dans les offices et les buanderies des écoles et des crèches.  Avant d’arriver à Sèvres, elle a essentiellement travaillé en restauration collective en tant que responsable qualité, au centre hospitalier de Versailles où elle est restée pendant 9 ans, puis à la cuisine centrale de Paris 20e.

Après un Bac scientifique, elle s’inscrit en BTS diététique, puis change d’orientation vers un domaine qui l’intéresse plus, la biologie et la microbiologie. Elle poursuit ses études en Île-de-France en licence professionnelle qualité et sécurité alimentaire, lui permettant de travailler en tant que responsable qualité.

Elle se décrit comme consciencieuse, plutôt réservée mais joviale. En tant que femme, elle n’a éprouvé aucune difficulté à s’intégrer dans son service, que ce soit personnellement ou professionnellement.

Originaire de Bretagne, du côté de Lorient, et n’ayant pas d’enfant, elle peut assouvir sa passion des voyages, plutôt de type trek et randonnée à l’étranger. « Je suis allée deux fois au Népal, j’aime découvrir de nouvelles contrées, les paysages, rencontrer les peuples, je trouve cela très enrichissant ».
Son carnet de voyages est assez riche : Asie (Népal, Indonésie, Thailande, Sri Lanka), Amérique du Nord, Caraïbes, et Afrique (Maroc, tunisie, Bénin). Elle est aussi adepte de running.

Bernadette Tuttle, agent d’accueil au CCAS

Bernadette Tuttle plus connue sous le nom de « Betty » travaille au Centre Communal d’Action Sociale de la ville de Sèvres depuis octobre 2022, en tant qu’agent d’accueil et d’accompagnement.
Elle est en charge d’accueillir les administrés, de les écouter et de les orienter, de constituer et mettre à jour des dossiers. Avec un père militaire d’origine martiniquaise et une mère espagnole catalane, Betty a vécu dans plusieurs pays pendant sa jeunesse, dont l’Allemagne et appris plusieurs langues (français, espagnol, allemand, créole, catalan). Cette diversité culturelle lui a permis de débuter sa vie active en tant qu’assistante de direction trilingue dans une brasserie au Gabon pendant une dizaine d’années, et d’être un lien entre les ouvriers et les cadres du fait de son métissage.

La maladie de sa petite fille la force à quitter cette situation confortable et à rentrer en France en 1996 où elle retrouve du travail. Cette nouvelle vie l’oblige à partager son temps entre travail, crèche et domicile, l’expérience d’un enfant malade lui  apprend à être combattante… Pour gérer librement son emploi du temps, assurer les rendez-vous médicaux et élever ses deux enfants, Betty décide de changer de métier et de statut en se formant à l’onglerie et en ouvrant sa propre entreprise.
Ces enfants désormais grands et sur le départ (sa fille a 32 ans et son garçon a 21 ans), Betty a voulu se lancer un nouveau défi, devenir hypnopraticienne, mais la crise induite par le COVID l’y a fait renoncer, les patients cherchant plus un appui psychologique.

Après ces différentes expériences professionnelles, à 54 ans, elle a finalement souhaité retrouver une vie de bureau avec des collègues « pour avoir une vie sociale différente, car la clientèle ce n’est pas la même chose ».  Elle explique : « je cherchais à travailler avec l’humain, la relation à l’autre… J’avais déjà postulé à la mairie sur un autre poste, mais cela n’avait pas abouti. J’ai été rappelé pour ce poste au CCAS. Je l’ai vécu comme une évidence. Je me suis bien intégrée à l’équipe, je trouve qu’on est soudés ».
En dehors du travail, elle aime pratiquer les danses latines, le fitness et la cuisine.

Café RH, un rendez-vous apprécié

Le café RH, cela vous parle ?
Ce nouveau rendez-vous permet aux agents de rencontrer de manière informelle une personne des Relations humaines. Lors de cette réunion, de nombreux agents de la crèche se sont présentés. Pas moins de 9 personnes ont rencontré Yvann Kvaternik, directeur des Relations humaines.
Durant ces quelques heures d’entretien, les agents de la crèche ont pu poser leurs questions tout en prenant un café sur des sujets variés tels les évolutions de carrière possible, le statut, le fonctionnement de la mobilité, les détachements, la prise de congé, la formation, la VAE, etc.

Pour les agents de la crèche qui ont pu rencontrer Yvann Kvaternik, le ressenti est positif, comme ont pu témoigner Lina, agent social et Pierrette, lingère et aide cuisinière. « C’était une bonne opportunité. Nous avons les réponses à nos questions, et nous avons plus d’informations sur des sujets différents » témoigne l’une d’entre elles. Et de poursuivre :  « c’était un moment agréable, c’était un bon échange ».

Le cuisinier Joël Lambert de la crèche  Gévelot a lui aussi posé ses questions sur sa carrière, le détachement, l’intégration… et échanger sur des idées pour animer la crèche. Il trouve bonne l’initiative du café RH : « c’est très bien, le contact direct est mieux pour échanger ».

La directrice Aurore Zelbin réagit elle aussi positivement à cette
initiative : « les professionnels de la petite enfance n’ont pas le temps de se déplacer en mairie. Le fait que les ressources humaines viennent à nous, c’est une bonne démarche. Les agents peuvent également poser des questions directement aux interlocuteurs, sur des sujets plus privés, ils peuvent aussi reformuler les questions, rebondir sur les sujets. »

A vos agendas !
Le prochain Café RH se tiendra le 18 avril à 9h pour les animateurs de l’accueil de loisirs Croix-Bosset.

Sandra Goncalves vous accueille à l’hôtel de ville

Premier visage du matin, Sandra Goncalves vous accueille avec sourire et professionnalisme depuis le mois d’août 2022.
Malgré son allure de jeune étudiante, ne vous y détrompez pas, Sandra Goncalves a « roulé sa bosse ». Cette maman de 40 ans (elle a trois enfants âgés de 12, 17 et 21 ans) est Altoséquanaise depuis sa naissance. Elle a vécu à Puteaux, suivi des études de cuisine à Suresnes, avant de se former aux métiers de la vente. Elle travaillait en tant que vendeuse dans des enseignes spécialisées en vêtements, tels C&A. C’est dans cette entreprise qu’elle bifurque en logistique. Étant en désaccord avec son entreprise, elle démissionne et décide de changer de métier.
Elle postule en mairie pour travailler à l’accueil où elle a trouvé sa place : « en tant que femme, J’ai mon équilibre, je me sens bien. Une fois que tu as pris tes repères dans ce nouveau poste, tu t’organises. Avant c’était compliqué, très stressant, c’était un autre métier, les clients pouvaient être compliqués ».

Selon Sandra, « il ne faut pas réduire le métier d’hôtesse. On fait beaucoup de choses : remise de dossiers de pièce d’identité, commande de papier, enregistrement des courriers, gestion du prêt de matériel informatique des salles de réunion, réception des colis… ». Elle réalise que son métier demande d’être à l’écoute des gens. Sa patience et sa diplomatie lui permettent de comprendre les administrés et d’essayer de les apaiser.

Comme beaucoup de mères de famille, elle nous confie qu’elle a deux journées en une : « quand tu rentres à la maison, tu commences ta seconde journée avec les enfants, préparer les repas, regarder les devoirs… Et même s’ils sont grands, c’est encore le cas à leur âge ! ».
Cette jeune femme dynamique aime passer son temps personnel à sortir en famille, se promener en forêt et pâtisser avec ses enfants.

Audraline Zondo, la passion des marchés publics

Audraline Zondo est née il y a 30 ans, et a grandi au Bénin « au bord de la plage » précise-t-elle. Elle y a fait la première partie de ses études supérieures en obtenant une licence en marché public dans l’une des meilleures écoles de son pays. Diplômée en 2014, elle commence à travailler dans différentes structures dont le port autonome de Cotonou ; la Poste et le ministère de l’Énergie sur des projets liés à l’émancipation des femmes.
Désirant évoluer vers des postes qui nécessitent un niveau Master, elle reprend ses études et opte pour un diplôme en France car les lois des marchés publics sont similaires à celles du Bénin. Elle poursuit donc un master 1 et 2 sur 3 ans à Poitiers ou elle se spécialise en marché public, qu’elle affectionne particulièrement. Elle explique : « ce qui me passionne dans les marchés publics, c’est tout le processus en soi : de la demande initiale, à la préparation des documents… en passant par l’attribution du marché ». Elle nous confie une anecdote : « en Master2, qui est sur sélection, j’ai choisi de suivre l’option Droit des contrats publics, droit des affaires publiques, marché publics, partenariat public-privé. Mes camarades me disaient de choisir autre chose car la sélection est difficile, mais je ne voulais pas d’une autre option, ce n’était pas envisageable pour moi… Je serais reparti au Bénin si je n’avais pas été prise pour ce master… Heureusement j’ai été sélectionnée » conclue-t-elle en riant.
Après plusieurs expériences à l’AP-HP et dans cabinets privés, elle décide de rejoindre le service public. La ville de Sèvres lui propose un poste en octobre 2022 au service de la commande publique et du juridique. Alors qu’au Bénin, la majorité des postes liés au marchés publics est tenue par des hommes, elle découvre en France plus de mixité et d’indépendance.

Pour elle, la femme se débrouille bien : « on a cette capacité de concilier beaucoup de choses. Mais il est important de se dégager du temps pour soi, je dis peut-être ça parce que je suis célibataire… mais je crois que c’est important et que même en devenant mère ou femme mariée, je garderai du temps pour moi ».  Aujourd’hui, Audraline partage son temps libre entre le théâtre, la natation, le vélo, les sorties…
Elle trouve que désormais, les femmes ont accès à plus de métiers, elles peuvent tout faire, c’est différent d’il y a 20 ans. Aujourd’hui, il y a moins de barrière, les femmes osent se diriger vers des métiers dans la logistique, le transport, la politique…

Julie Dupic, directrice de la crèche Gévelot

De la restauration à la petite enfance, il n’y a qu’un pas… enfin, un bilan de compétences… C’est ce qui est arrivé à Julie, 37 ans, originaire de Neuilly et maman de deux enfants.

Julie commence des études dans la restauration, puis se lance rapidement dans le monde du travail. Elle fera ses classes dans le restaurant de l’acteur français, Gérard Depardieu, pendant trois ans.
Quelques années plus tard, elle se remet en question : ouvrir un restaurant ? ou changer de voie ?
Pour en avoir le cœur net, elle passe un bilan de compétences avec Pôle emploi. Les résultats l’étonne…  Elle n’avait jamais pensé aux métiers de la santé ou de la petite enfance auparavant… Elle trouve un premier emploi dans une crèche et passe le CAP petite enfance en candidat libre,  tout en continuant à faire quelques extras en restauration. Elle souligne : « on gagne mieux  sa vie en servant des gens, que de les accompagner, les soigner… Les responsabilités ne sont pas les même pourtant…».

Au contact quotidien avec sa directrice de la crèche, infirmière-puéricultrice, elle se dit qu’un jour, elle deviendra comme elle ».  Julie passe le concours d’infirmière et se forme tout en devenant maman pour la première fois. Elle obtient son diplôme en 2015…  Après un passage d’un an dans une crèche privée à Clamart, elle postule à Sèvres pour un poste d’adjointe à cheval sur deux crèches : Gévelot et Cristallerie.
« Le poste sur deux structures étaient une opportunité pour moi… ».
Motivée, confiante, elle se positionne sur le poste de directrice de Gévelot, à la suite du départ à la retraite de l’ancienne directrice.
« J’ai réussi à convaincre la hiérarchie de ne pas me changer de structure – ce qui se fait habituellement – pour rester auprès des équipes.  J’ai à cœur qu’elles se sentent bien au travail, et qu’elles soient heureuses de venir chaque matin ». Elle obtient le poste en janvier 2021.

Satisfaite de sa situation professionnelle, elle se sent bien dans son métier. Tout en nuançant fortement la conciliation avec la vie privée…
« Les responsabilités et le temps passé au travail (il faut pouvoir être disponible parfois le week-end ou en soirée) ont créé des tensions à la maison. Ma situation n’est pas toujours comprise par mon conjoint, cela rend la vie familiale compliquée » explique-t-elle. Et de poursuivre : « Quand un homme a un poste avec des responsabilités, c’est normal… Lorsque c’est une femme, si le travail prend trop de place à la maison, là ça pose plus de questions. Aujourd’hui, les femmes accèdent beaucoup plus facilement aux postes à responsabilités, je pense qu’on arrive à concilier plutôt bien vie familiale et professionnelle, même si parfois la charge mentale est importante. Mais, on réussit à garder le cap ».

 

Retour sur les vœux au personnel

Le 13 janvier dernier, la cérémonie des vœux était l’occasion pour les agents de la ville de se retrouver après quelques années d’interruption en raison de la crise sanitaire.
Cette période a d’ailleurs été évoquée lors des discours de Grégoire de La Roncière, maire de Sèvres et de Cédric Sirugue, Directeur Général des Services. Ils ont rappelé l’importance d’améliorer la cohésion entre les agents, demande du personnel remontée lors du questionnaire sur la qualité de vie au travail.
Cette soirée a également été l’occasion de mettre à l’honneur les agents partis à la retraite entre 2020 et 2022. Une tombola est venu clôturée cette première partie.

Pour ces retrouvailles, la direction des relations publiques, des loisirs et de la culture a parié sur un karaoké et un cocktail dinatoire. Après quelques hésitations, les agents et les élus  sont montés sur scène pour interpréter des chansons, des années 70 à nos jours…
Une ambiance chaleureuse et festive à l’image de ces quelques souvenirs… était très festive et vous étiez heureux de vous retrouver après ces années de restriction.

Retour sur ces bons moments en images…

Retour sur ces bons moments en vidéo !

https://www.sevres.fr/ensemble-en-video/

Le dessin du mois de mars 2023

Tribunes libres – Mars 2023

Tribune de la majorité

Le service public de proximité, ça marche !
Il n’est pas de semaine sans que l’actualité nous délivre d’horribles nouvelles concernant des violences faites aux femmes du fait de leurs conjoints ou de leurs ex-conjoints. Parce que nul territoire de notre pays n’est à l’abri de ces horreurs, votre ville s’est mobilisée pour les prévenir autant que possible. Une rubrique spéciale du site de la ville est désormais consacrée à ce thème, donnant toutes les informations et contacts nécessaires aux victimes.
En cas de dépôt de plainte au commissariat de Sèvres et si l’urgence est avérée, les plaignantes se verront désormais proposer un bon taxi et une nuitée à l’hôtel avant une éventuelle prise en charge par une association départementale. La Maison de la Famille, soutenue par une subvention municipale annuelle de 169 000 euros, joue par ailleurs tout son rôle dans ce dispositif sévrien. En 2022, 42 femmes y ont été suivies (entretiens avec un psychologue, conseils juridiques, groupe de parole…).
Cet engagement municipal aux côtés des femmes en souffrance ne saurait faire oublier tous les autres. Notre détermination à maintenir la qualité des services publics sévriens est constante et elle est objectivement reconnue. C’est ainsi que Le Parisien du 11 février dernier a classé Sèvres 13e ville des 172 villes franciliennes de plus de 20 000 habitants « où il fait bon vivre avec des enfants » et 43e ville au niveau national (sur 444 villes). Ce classement est naturellement réjouissant. Il a été réalisé en croisant une dizaine de sources de données regroupées en cinq thématiques : santé, famille, environnement, éducation et sécurité. Et il est vrai qu’à Sèvres, les familles peuvent difficilement se plaindre. Pour exemple, 80% des demandes de places en crèche sont satisfaites à Sèvres. 312 places sont réservées aux enfants d’âge maternel dans nos 6 accueils maternels de loisirs du mercredi et des vacances, 264 places dans nos 3 accueils élémentaires de loisirs du mercredi et des vacances pour les enfants sévriens du CP au CM2.
Ce mois-ci verra la mise en œuvre de la collecte des déchets verts dans les quartiers pavillonnaires de la ville, une fois par semaine, tous les jeudis matin à compter du 16 mars jusqu’à la fin du mois d’octobre. C’est là un nouveau bon service de proximité proposé par GPSO. La collecte des déchets alimentaires sera, quant à elle, mise en place à partir de 2024.
Notre territoire est un des plus vertueux en matière de collecte au niveau national. Nous pouvons en être légitimement fiers.

L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes de l’opposition

Groupe Sèvres en transition

Mauvaises économies

Lors du dernier conseil municipal, nous avons présenté un vœu contre les 5 fermetures de classe envisagées à la prochaine rentrée dans nos écoles publiques. Ces fermetures vont entraîner une dégradation des conditions d’enseignement, déjà mises à mal par le manque de moyens humains ou financiers mis à disposition par la commune. Si nous nous réjouissons que la majorité municipale ait voté notre vœu, nous n’oublions pas que cette même majorité a supprimé des postes d’ATSEM, qu’elle refuse systématiquement de renforcer le personnel travaillant au service des écoles. Nous soutenons les parents d’élèves et les enseignants mobilisés pour éviter une augmentation des effectifs dommageable en premier lieu aux enfants.
Autre sujet évoqué au conseil : notre suggestion d’une subvention de la ville au bénéfice des victimes du séisme en Turquie et en Syrie. À l’appel notamment de l’Association des maires de France, plusieurs collectivités ont contribué aux budgets d’ONG, faisant ainsi preuve de solidarité avec des populations qui ont tout perdu. À Sèvres, ce ne sera pas le cas ! On nous a doctement expliqué que la solidarité internationale relevait de l’État…Après avoir donné pour le Liban, l’Indonésie, l’Ukraine, c’est terminé ! Pour démontrer la « solidarité » de Sèvres vis-à-vis des populations touchées par des catastrophes, on nous a annoncé l’inscription de 1.500 euros de subvention annuelle à la Croix Rouge. Rappelons que le budget de la ville s’élève à environ 86 millions d’euros, sur lesquels donc 1.500 euros seront consacrés à aider les ONG qui agissent sur le terrain ! Loin des yeux, loin du cœur ?
Le bilan de la sécurité et de la prévention de la délinquance nous a été communiqué en janvier, il indique une forte augmentation des faits de violences intra familiales (+70% en 4 ans dans le département). Nous pensons que Sèvres doit faire mieux et plus en matière de prévention et d’aide aux femmes victimes de violences. Il conviendrait notamment de démultiplier les actions de sensibilisation des associations spécialisées, au lieu de miser principalement sur des caméras de vidéosurveillance comme gage de tranquillité publique. Nous avons demandé le bilan de ces caméras budgétivores : aucune statistique ne nous a été fournie. Belle transparence concernant les dépenses d’argent public !
Dans les prochaines semaines, nous espérons qu’un état des lieux sur l’opération centre-ville puisse être débattu avec les habitant-es. Les 30 millions d’euros mis en réserve depuis tant d’années par la majorité municipale perdent chaque jour de leur valeur au gré de l’inflation. Et pour l’instant, il ne se passe rien !

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com

Pour Sèvres

Contrairement aux affirmations écrites dans le dernier Sévrien, nous sommes bien sûr favorables au soutien financier du département formalisé par les contrats de développement qui prennent en charge jusqu’à 50% des projets que Sèvres lui soumet. Nous nous sommes abstenus en séance parce que, selon nous, ce contrat manque d’ambition, d’anticipation et d’adéquation aux besoins les plus cruciaux de la ville. Les exemples ne manquent pas :
la majorité municipale se plaint de l’augmentation des coûts de l’énergie, mais elle n’a rien prévu de nouveau dans ce plan pour y faire face.

À lire sur poursevres.fr
Denis Moron