Par la peinture, Georges Pagès, médecin généraliste à Sèvres, veut alerter sur les dangers que l’évolution de nos sociétés fait peser sur la plupart des espèces. De la déforestation, qui réduit de façon continue les espaces naturels, aux pollutions, qui déstructurent la chaîne alimentaire, les activités humaines font bien souvent fi de la survie des animaux. Le peintre livre dans ses œuvres un témoignage puissant de la souffrance animale, porté par une technique de peinture à l’huile photo-réaliste qui brouille les lignes entre œuvre d’art et reportage. Le spectateur croise ainsi des regards en miroir qui l’interpellent sur la fragilité des écosystèmes et des équilibres du vivant, dont il fait partie. L’exposition est ponctuée de citations inspirantes issues des mondes de la science, de la politique, de la littérature.
Renseignements :
Exposition Georges Pagès « L’animal est l’avenir de l’homme »
Du 7 au 30 novembre à la Mezzanine (Hôtel de ville)
54, Grande rue
Vernissage le jeudi 7 novembre à 18h30
L’Espace seniors, en partenariat avec le prestataire Destination Multimédia, propose une permanence numérique tous les vendredis matin de 9h30 à 12h30, sur rendez-vous à l’Hôtel de ville.
Pendant cette matinée, le conseiller vous reçoit individuellement pendant 30 minutes. Prise en main d’une tablette ou d’un ordinateur, création et utilisation d’une boîte mail, gestion de dossier, document ou photos, découverte de sites administratifs, les seniors peuvent poser toutes les questions nécessaires et ainsi bénéficier d’une aide et d’explications. Chacun peut progresser à son propre rythme, éliminant ainsi toute appréhension envers la technologie.
Les seniors acquièrent des compétences qui non seulement vont renforcer leur confiance, mais qui vont aussi leur permettre de rester connectés avec leurs proches et la communauté.
Renseignements :
Espace seniors
Hôtel de ville – 54, Grande Rue
Tél. 01 41 14 11 36
Le Club anim’ est ouvert après les cours, de 14h à 18h30, du mardi au vendredi pendant la période scolaire. Les jeunes peuvent se retrouver, échanger, pratiquer des activités ludiques et participer sur inscription aux animations proposées (via la plateforme Sèvres Espace Familles).
Les activités « party time » de novembre, le mercredi de 14h à 17h :
6 novembre : jeux de société
13 novembre : cré’art
20 novembre : tournoi de jeux vidéo
27 novembre : prévention routière avec simulateur
Le Club’anim c’est aussi :
Jeudi 28 novembre : espace expression avec la Maison de la Famille de 16h à 17h
Vendredi 29 novembre : à vos toques ! Atelier cuisine de 15h à 18h.
La Ville de Sèvres souhaite le meilleur pour ses enfants, et cela se voit dans l’assiette. Prenant de l’avance sur les exigences des lois Egalim (2018) et Climat et Résilience (2021) visant à améliorer les pratiques de la restauration collective, le cahier des charges impliquait la réduction du plastique, la mise en place d’un repas végétarien par semaine, la gestion des bio-déchets, l’exigence de 50 % de produits critériés (Label Rouge, Race à Viande, appellation d’origine contrôlée et protégée…) et au moins 20 % de produits bio. La Ville a même étendu cette exigence à 100 % des fruits et légumes et une viande ou un poisson par mois issus de l’agriculture biologique. La Ville a renouvelé sa confiance à l’entreprise familiale API Restauration, acteur majeur de la restauration collective en France.
Engagement qualité
Des repas végétariens, sans viande ni poisson, sont servis une fois par semaine conformément à la réglementation en vigueur. Ils conservent les qualités nutritionnelles et gustatives d’un repas classique avec une diversité de plats et de légumineuses majoritairement préparés en cuisine centrale, avec des ingrédients riches en protéines et en goût. D’autres bonnes recettes se poursuivent comme des pâtisseries maison et du pain issu d’une boulangerie de proximité. Des partenariats avec des producteurs locaux permettent également de proposer des produits fermiers. Toutes les viandes sont d’origine française. Les œufs sont quant à eux systématiquement issus d’élevages en plein air.
Au revoir plastique
Après avoir supprimé bouteilles d’eau et couverts à usage unique, les contenants en plastique ont été remplacés par des bacs en inox pour les entrées, plats chauds et garnitures. Pour les éléments qui ne peuvent pas être transportés dans des bacs inox, des moules de cuisson en papier compostable sont utilisés ainsi que des sachets d’emballage en papier kraft pour les gâteaux. Pour cette rentrée, les enfants ont également vu disparaître les brocs d’eau d’un litre en plastique, remplacés par des carafes de 500 ml, plus facile à manier pour les petites mains et limitant le gaspillage d’eau en fin de repas.
Lutte contre le gaspillage
En élémentaire, les besoins ne sont pas les mêmes de 6 à 12 ans. Afin de réduire le gaspillage alimentaire, un dispositif Petite faim / Grande faim est en place depuis la rentrée 2023 : les enfants peuvent préciser leur niveau d’appétit aux agents qui leur serviront une assiette en conséquence. Nouveauté 2024 : une corbeille de fruits permet de proposer les fruits non consommés, offrant une plus grande variété de desserts au long de la semaine tout en donnant une nouvelle chance à des fruits encore bons parfaitement consommables.
« Mange ta soupe ! » vous rappelle-t-il quelque chose ? Pour aider les petits Sévriens à apprécier ce met parfois boudé, API Restauration a trouvé l’astuce : récupérer le pain non consommé de la semaine et le transformer, au four, en croûtons ! Les biodéchets sont récupérés dans chaque école et les enfants participent au tri sélectif.
Plus de goûts
L’éducation au goût passe par la qualité des produits mais aussi leur présentation. Dans le pays aux mille fromages, des plateaux décorés de fruits et légumes vont maintenant être utilisés pour les présenter, plutôt que de banals ramequins blancs. À la Chandeleur, le fumet des crêpes sur la plaque est presque aussi important que les crêpes elles-mêmes ! Sèvres sera ville test pour une cuisson par les agents au sein même de l’établissement. Enfin, un bar à épices est à l’étude. L’idée est de proposer une table accessible en autonomie avec condiments, herbes de Provence, cumin, curry…
Sèvres choisit la géothermie profonde pour son futur
Pour préserver l’environnement et chauffer les bâtiments en réduisant ses émissions de CO2 , la commune a décidé d’utiliser la géothermie profonde . Cet ambitieux projet est en cours de lancement. Explications.
Penser au quotidien des Sévriens c’est aussi penser à leur avenir. Dans un contexte où le dérèglement climatique nous alerte sur nos modes de consommation énergétique, il apparaît de première importance d’apporter des solutions concrètes et durables. Si chacun peut œuvrer à son niveau en triant par exemple ses déchets ou en privilégiant les circulations douces, la ville de Sèvres et le Territoire Grand Paris Seine Ouest (GPSO) joignent leurs forces pour répondre à ces défis.
Réduire la consommation énergétique des logements sévriens…
Trop souvent encore, le pétrole et le gaz sont les sources principales de notre chauffage. Celui-ci représente 43 % des émissions de gaz à effet de serre du territoire (30% résidentiel, 13% tertiaire). En matière de logements, nous accompagnons et soutenons aussi bien les particuliers que les copropriétés dans leurs projets de rénovation thermique. Cela passe notamment par les subventions territoriales Déclic’EnR ainsi que les primes « sortie du fioul » et par la diffusion de conseils par l’Agence locale de l’énergie et du climat de GPSO.
… Et réduire la consommation énergétique de nos bâtiments publics
Cette politique volontariste n’est pas uniquement dirigée vers les logements privés. La ville de Sèvres l’applique également depuis 2013 à ses bâtiments publics. Partis d’un patrimoine vieillissant, nous disposons aujourd’hui, grâce à des investissements importants en matière de rénovation énergétique d’écoles pour la plupart en parfait état même si tout n’est pas fini. C’est ainsi que, de 2013 à 2023, en 10 ans, notre consommation énergétique a baissé de 23%. Nos efforts continuent en ce sens. D’ici à 2023, elle aura baissé de 40%.
Distribuer une énergie propre, renouvelable et peu coûteuse
En complément de ses efforts pour réduire sa consommation énergétique, la ville poursuit également un objectif de décarbonation de l’énergie qu’elle consomme. La Ville a ainsi étudié différents projets pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre. Citons notamment une réflexion sur la récupération de la chaleur de nos eaux usées, réflexion à laquelle bailleurs sociaux et copropriétés ont été associés. Le prix de revient de ce projet à l’échelle de la ville étant apparu trop élevé pour être tenable, il n’a pas été retenu.
Il existe une autre source de chaleur possible, celle de l’eau qui se trouve à 1 500 mètres sous nos pieds, dans la couche géologique du jurassique moyen du bassin parisien. Cette eau est à une température de 63°C. La récupérer, la faire circuler dans nos logements et bâtiments pour les chauffer est dès lors particulièrement intéressant.
Un réseau de chaleur intercommunal
Toutefois, au regard des investissements nécessaires, c’est un projet qui, à l’échelle municipale, ne peut être équilibré. En revanche, associés à des communes voisines, il prend tout son sens. C’est ce qui a conduit la ville à passer un accord avec Chaville, Ville d’Avray et Viroflay pour travailler ensemble à la réalisation d’un réseau de près de 45 kilomètres. Ce grand projet permettra à la ville de renforcer sa maîtrise énergétique grâce à l’utilisation d’une énergie propre, stable, renouvelable et peu coûteuse. Nos 4 villes s’appuieront sur le Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en Ile-de-France (SIGEIF) pour mener à bien ce projet. La ville de Sèvres lui a transféré sa compétence en matière de distribution de chaleur et de froid au conseil municipal du 26 septembre dernier, actant ainsi la première étape de la mise en place d’un réseau de géothermie sur son territoire (voir calendrier prévisionnel).
2 700 logements sévriens à terme
Ce réseau de chaleur desservira les immeubles collectifs de la ville et nos bâtiments publics (écoles, gymnases, piscine, hôtel de ville, …). A terme, ce sont 2700 appartements sévriens, privés ou sociaux, soit plus du quart des logements de la ville, qui pourront être chauffés grâce à ce réseau, avec un taux d’énergie renouvelable de 70 %. Les premiers logements et bâtiments publics seront raccordés en 2029.
4 villes
partenaires sur ce projet : Sèvres, Chaville, Viroflay, Ville d’Avray
Plus de 10 000 logements
dont 2 700 logements sévriens à alimenter avec un taux d’énergie renouvelable de 70%
45 km de réseau
dont 15 km à Sèvres
Une eau à 63°C
à 1500 m sous terre
Qu’est-ce que le SIGEIF ?
Né en 1904, le Syndicat des communes de la banlieue de Paris pour le gaz voit le jour lorsque des élus de banlieue décident de s’émanciper de Paris pour son approvisionnement en gaz. À l’époque il regroupe 55 communes qui réunissent 800 000 habitants. 120 ans plus tard, devenu Service public du gaz, de l’électricité et des énergies locales en Île-de-France (SIGEIF) dessert 189 collectivités en gaz. Il concerne 5,7 millions de Franciliens. Avec plus de 1 000 points de recharge, il est le premier réseau public de bornes de recharge pour véhicules électriques hors Paris et le premier acheteur public de gaz en Île-de-France. C’est donc un véritable spécialiste du contrôle et de la distribution d’énergie.
Calendrier prévisionnel
Les prochaines étapes d’ici à 2029 :
Printemps 2026
Début des travaux à Sèvres en même temps que le début de l’aménagement de «la voie royale» (RD 910).
Fin 2027
Attribution du permis minier et début des travaux de forage et de mise en réseau hors RD910.
Fin 2029
Début de la mise en service et alimentation des premiers immeubles.
Les riverains (propriétaires ou locataires) doivent obligatoirement élaguer les arbres, arbustes ou haies en bordure des voies publiques ou privées, de manière à ce qu’ils ne gênent pas le passage des piétons, ne cachent pas les feux de signalisation et les panneaux (y compris la visibilité en intersection de voirie). Les branches ne doivent pas toucher les cables (ERDF, télécommunication, éclairage public).
L’article L.2212-2-2 du Code général des collectivités territoriales prévoit qu’en cas de mise en demeure sans résultat, le maire peut ordonner des travaux d’élagage, les frais afférents aux opérations étant alors automatiquement à la charge des propriétaires négligents. Pour rappel : on ne peut pas planter un arbre ou une haie à moins de 50 centimètres de la limite de sa propriété si la plantation est haute de 2 mètres ou moins, ou à moins de 2 mètres de la limite si la plantation dépasse 2 mètres.
Les derniers travaux de jardinage s’imposent avant la venue de l’hiver. Profitez donc de la dernière collecte de déchets verts de 2024 au pied de votre porte.
Valoriser les déchets verts
Les déchets verts désignent les déchets végétaux issus de l’entretien des jardins et espaces verts : les feuilles mortes, les tontes de gazon, les tailles de haies et d’arbustes…Il existe plusieurs solutions pour récupérer ces matières organiques. En 2023, grâce à l’implication des habitants des 8 villes du territoire GPSO, près de 485 tonnes de déchets verts ont été collectées, produisant ainsi 145 tonnes de compost. Poursuivons ce défi ensemble en 2024 !
Une collecte en porte-à-porte
La collecte en porte-à-porte est de loin la solution la plus simple.
GPSO propose cette collecte pour les habitants des rues pavillonnaires de Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d’Avray. Lancée en 2022, cette collecte est saisonnière et se renouvelle chaque année pendant 9 mois, d’avril à novembre. Il suffit de se procurer des sac en papier kraft en mairie (maximum de 5 sacs par personne). Une fois ces sacs garnis des déchets verts, déposez-les devant chez vous, la veille du jour de collecte à partir de 19h.
À Sèvres, la dernière collecte 2024 se déroulera le jeudi 28 novembre. Elle reprendra dès le printemps 2025.
Pensez au compostage chez soi
Processus naturel de transformation des déchets organiques (épluchures, marc de café, thé, déchets verts, restes de repas hors produits d’origine animale…), le compostage permet d’accélérer leur dégradation et leur transformation en compost par l’apport d’air et l’action des micro-organismes du sol (champignons, vers de terre…). Vous pouvez ainsi réduire votre production d’environ 30 kilos par an et par habitant ! – Composteur de jardin
Pour composter en pavillon, faites une demande d’un composteur de
jardin au 0 800 10 10 21. Il vous sera livré directement à votre domicile. – Composter dans son immeuble
GPSO vous accompagne, sur demande, dans la mise en place d’un projet de compostage collectif en pied d’immeuble. Pour mettre
en place un projet de compostage collectif, appelez le n° gratuit de GPSO?: 0 800 10 10 21. – Composter dans son quartier
Utilisez le compostage de quartier, supervisé par des associations locales. Pour effectuer une demande de composteur ou en savoir plus, rendez-vous sur le site seineouest.fr rubrique : /vos-services/vie-quotidienne/dechets/compostage
Ultime alternative : la déchèterie
L’apport en déchèterie reste toujours possible …comme dernière solution
En déchèterie vous pourrez récupérer des sacs biodégradables d’une contenance de 100 litres, destinés à collecter les déchets de jardin. À la première visite, 5 sacs sont délivrés au demandeur. Une fois remplis, ils sont à rapporter dans les déchèteries mobiles ou à la déchèterie fixe de Meudon pour le compostage. L’échange se fait sac contre sac les fois suivantes, lors de l’apport en déchèterie.
En novembre, la microbrasserie Rive droite – Rive gauche présente une nouvelle bière, la Wolfenbüttel, éponyme de la ville allemande
jumelée depuis 1958 avec Sèvres.
C’est la première bière blanche développée par Benoît Sévic, artisan brassicole à Sèvres depuis 2018. Elle a été élaborée avec une typicité allemande, telle une weisenbier. Ainsi, elle est faite avec une forte proportion de malt de froment (blé), du malt d’orge et du houblon. « Je n’avais pas de bière blanche dans ma gamme. Je crée une nouvelle bière lorsque j’ai un déclic, puis je muris l’idée… je voulais développer d’autres goûts dans la gamme. Je me définis comme un compositeur de bière, où les ingrédients remplacent les notes » explique-t-il, en ajoutant « je suis par ailleurs musicien…et j’ai composé une musique pour accompagner chaque bière » . Les musiques peuvent s’écouter sur le site internet de la microbrasserie.
Avec la Wolfenbüttel, Benoît Sévic rend hommage au jumelage et perpétue son idée de relier ses produits à la ville de Sèvres. «?Depuis la création de la microbrasserie artisanale, je me suis toujours inspiré de lieux ou de mots évoquant Sèvres, car cette ville a eu un passé brassicole de plus de 150 ans qui m’a toujours passionné.» précise-t-il. Mise en bouteille fin octobre, la bière est disponible courant novembre. Les commandes peuvent se faire par téléphone ou par mail.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé – À consommer avec modération.
Avec sa devanture flambant neuve, son mobilier venu tout droit de Corée et sa décoration moderne, le restaurant Bigbang se remarque. Cinquième du nom en Île-de-France, c’est le premier à se situer hors de Paris. Ouvert depuis fin septembre, il est spécialisé en grillades coréennes et propose une sélection de plats typiques tels que les Bibimbaps. « Nous souhaitions offrir aux Sévriens un nouveau type de restauration, avec des produits de très bonne qualité tant pour les viandes que pour les vins. Ainsi, nous avons de la viande wagyu à la carte, selon arrivage. Notre ambition est de proposer des plats et un service attentionné, avec une préparation minute » expliquent Kim Jin responsable du restaurant et Jordan Esperance, responsable de salle. ?De nouveaux services sont déja prévus (menu de groupe, salon privé, réservation avec Zenchef…)
Bigbang restaurant coréen
40-44, Grande Rue, 92310 Sèvres
Ouvert 7 jours sur 7 de 12?h à 14?h?45 (et 15h le week-end) et de 19?h à 22?h?45 (et 23?h le week-end)
Oh crêpe ! : le fait-maison à l’honneur
Depuis le 2 octobre, les Sévriens peuvent déguster des crêpes garnies salées ou sucrées, des gaufres « bubbles waffles », ainsi que des smoothies, des milkshakes et des frappucinos (cafés frappés), sur place ou à emporter. La pâte à crêpe est confectionnée chaque jour sur place, et garnie de produits frais. Aux fourneaux, on retrouve Mateos Atia, cuisinier-patissier, co-gérant du snack avec son ami Francesco Roka. « Mon ami m’a parlé de son projet de crêperie façon street-food, comptant sur mon expérience de 4 ans dans ce domaine. Comme j’aime bien cette ville, et que je pense qu’il y a du potentiel pour notre concept de crêperie en centre ville, j’ai accepté?. Nous souhaitons apporter de la nouveauté, en misant aussi sur l’accueil de nos clients ».
Oh Crêpe !
160, Grande Rue, 92310 Sèvres
Ouvert 7 jours sur 7 de 11?h à minuit
Instagram : @ohcrepe.sevres
La ville de Sèvres a célébré avec fierté l’exploit de Joan-Benjamin Gaba, en lui remettant la médaille de la ville lors d’une cérémonie chaleureuse. Le champion sévrien, qui a brillé aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en décrochant l’argent en individuel et l’or avec l’équipe mixte de judo, a été accueilli par une communauté venue en nombre pour l’acclamer. Cet hommage a marqué un moment fort pour ce judoka, profondément attaché à sa ville.
Joan-Benjamin a commencé le judo à l’âge de 6 ans, mais c’est à
11 ans qu’il rejoint le COS Judo, où il rencontre son premier entraîneur et commence à se perfectionner dans ce sport. C’est au sein de ce club qu’il a véritablement fait ses premiers pas en compétition, avant de rejoindre une structure fédérale puis l’INSEP, où il s’entraîne désormais parmi l’élite des athlètes français.
Photo : Eric Catherine
Photo : Eric Catherine
Photo : Eric Catherine
Photo : Thierry Parenti
Le Sévrien : Joan-Benjamin, tout d’abord, félicitations pour cette magnifique médaille d’argent en individuel et cette médaille d’or avec l’équipe mixte. Aujourd’hui, c’est la remise de la médaille à Sèvres. Qu’est-ce que vous ressentez en recevant cet honneur de votre ville natale ?
Joan-Benjamin : « Ça fait extrêmement plaisir de recevoir cet honneur de la part de ma ville. C’est ici que j’ai grandi, c’est ici que j’ai commencé à vraiment m’engager dans le judo quand j’avais 11 ans, au COS Judo de Sèvres. Cette ville, je la connais par cœur, c’est vraiment un plaisir et une fierté d’être reconnu ici. Cela me rappelle tout le chemin parcouru et tout le soutien que j’ai reçu au fil des années. C’est vraiment un moment spécial ».
Le Sévrien : Vous revenez des Jeux Olympiques avec deux médailles impressionnantes. Entre la finale individuelle et celle par équipe, qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?
Joan-Benjamin : « C’est indescriptible, vraiment. Les deux moments étaient incroyables, mais pour des raisons différentes. En individuel, c’est beaucoup plus intense parce que tu te bats seul, tu es responsable de tout. En revanche, la compétition par équipe, c’est une autre dimension. On était tous ensemble, avec mes amis, mes coéquipiers, on partage tout. Je dirais que la victoire en équipe m’a plus marqué, surtout parce qu’on a battu une équipe aussi forte que le Japon, et c’était un moment de pure émotion collective ».
Le Sévrien :Votre parcours a commencé ici à Sèvres, et vous avez grandi en passant par des structures fédérales jusqu’à l’INSEP. Comment cette progression vous a-t-elle préparé pour le défi olympique ?
Joan-Benjamin : « C’est un long parcours, et chaque étape m’a appris quelque chose. Le Judo Club de Sèvres, c’est là où tout a commencé sérieusement pour moi. J’y ai appris les bases, le respect, l’esprit de camaraderie. Ensuite, en intégrant les structures fédérales puis l’INSEP, j’ai vraiment découvert ce qu’était l’exigence du haut niveau. L’INSEP, c’est un environnement où tout est mis en place pour que tu donnes le meilleur de toi-même, physiquement et mentalement. Mais ce qui m’a le plus aidé, je pense, c’est cette capacité à rester humble, à travailler dur jour après jour, sans jamais rien lâcher. Les épreuves, les défaites, tout ça m’a préparé pour le défi olympique ».
Le Sévrien :La victoire avec l’équipe mixte, face au Japon, a été spectaculaire. Quelle importance a cette médaille d’or collective par rapport à la médaille d’argent individuelle pour vous ?
Joan-Benjamin : « Oui, il y a une différence, c’est sûr. En individuel, tout dépend de toi. Tu es seul face à toi-même, et ça rend la victoire ou la défaite plus personnelle, plus intense. Mais en équipe, c’est complètement différent. C’est un sentiment de partage. Si tu fais une erreur, tes coéquipiers peuvent la rattraper, et inversement. C’est une autre forme de pression, mais c’est aussi plus gratifiant de gagner ensemble, de partager ce moment avec tes amis, tes frères d’armes. C’est vraiment un autre type de bonheur ».
Le Sévrien :Aujourd’hui, la ville de Sèvres vous remet une médaille pour célébrer votre parcours. Comment vous sentez-vous par rapport à ce soutien de la communauté qui vous a vu grandir ?
Joan-Benjamin : « C’est un sentiment incroyable. Sèvres, c’est ma ville, c’est là où j’ai grandi, où j’ai tout appris. Les rues, je les connais par cœur, et c’est ici que tout a commencé pour moi. Revenir ici après tout ce parcours, et voir que la ville me soutient toujours, c’est un honneur. Ça me touche vraiment de voir ce soutien, c’est comme si la ville toute entière partageait cette victoire avec moi. Je suis très fier de représenter Sèvres ».
Le Sévrien : Quels sont vos objectifs désormais, aussi bien sur le plan individuel que pour l’équipe de France ?
Joan-Benjamin : « Mon objectif principal maintenant, c’est les championnats du monde 2025. C’est la prochaine grande étape pour moi. Et à plus long terme, il y a bien sûr les Jeux de Los Angeles en 2028. Je veux continuer à progresser, à travailler dur pour décrocher l’or, que ce soit en individuel ou en équipe. L’expérience des derniers Jeux m’a beaucoup appris, et je vais tout donner pour continuer sur cette lancée ».
Le Sévrien :Quel message voulez-vous transmettre aux jeunes de la ville qui vous voient aujourd’hui comme une source d’inspiration ?
Joan-Benjamin : « Je voudrais leur dire de toujours prendre du plaisir dans ce qu’ils font. Le judo, c’est un sport magnifique où tu peux rencontrer des gens extraordinaires, des amis pour la vie. C’est aussi un sport de respect et d’humilité. Mais si vous voulez atteindre un certain niveau, il faut travailler dur, être rigoureux et persévérant. Rien n’est facile, mais avec du travail et de la passion, on peut atteindre de grandes choses. Et surtout, ne lâchez rien, croyez en vous, peu importe les obstacles ».
La cérémonie de remise de la médaille a permis de montrer à quel point Joan-Benjamin Gaba est un modèle non seulement pour la ville de Sèvres, mais aussi pour la jeunesse. À travers ses exploits et ses mots, il incarne la persévérance et le dévouement, et continue d’inspirer les nouvelles générations de sportifs.