Gaupillat & Gévelot : une histoire industrielle et familiale au cœur du quartier des Bruyères

Les capsuleries Gaupillat et Gévelot incarnent un pan méconnu du passé industriel de Sèvres. Une capsule, dans l’industrie de l’armement, désignait un dispositif d’allumage des munitions et la capsulerie le lieu de fabrication. À l’occasion de l’inauguration prochaine de l’école de musique du 111, rue des Bruyères (SUM), à la place des anciennes cantines de l’usine, les archives reviennent sur cette histoire méconnue qui a marqué l’âme du quartier et de ses habitants.

Une histoire scientifique et industrielle

En 1788, le chimiste français Claude-Louis Berthollet découvre les propriétés explosives du fulmate de mercure mais son application technique ne verra le jour qu’après la Révolution. En 1823, Joseph-Marin Gévelot « armurier, arquebusier » du Roi dépose le brevet d’amorce au fulminate de mercure, avant d’installer sa capsulerie à Issy-les-Moulineaux. D’abord testé et utilisé comme composant explosif, ce procédé remplace le silex comme un moyen de déclencher l’ignition de la poudre utilisée depuis le XVIème siècle.

François André Gaupillat est le premier d’une lignée de dirigeants des établissements Gaupillat. En 1835, il s’installe dans le quartier ancien dit du Bas-Meudon, au 41 route de Vaugirard, comme « annexe de la capsulerie des Bruyères ». Il créé son établissement en réunissant trois petites capsuleries : la société Gaupillat, Illig, Guïndorff et Massé. Les capsules de cuivre sont fabriquées sur le site du Bas-Meudon, avant d’être acheminées par charrette jusqu’à la capsulerie des Bruyères, où l’on procède au remplissage des capsules.

Bien que concurrentes, les sociétés Gaupillat et Gévelot prospèrent. En 1844, le site des Bruyères emploie 160 personnes, dont 90 hommes et 70 femmes. Les enfants en dessous de 8 ans n’y travaillent pas comme la prévoit la loi du 22 mars 1841, première loi réglementant le travail des mineurs en France.

Une véritable saga familiale

Avec André Gaupillat, l’activité prend de plus en plus d’importance et la société rachète les terrains mitoyens à la fabrique. Durant l’Exposition universelle de 1878, son établissement est considéré comme un « fabricant important de cartouches de chasse et de guerre ». Le 41 route de Vaugirard et son annexe des Bruyères produisent des dispositifs pour l’amorçage des cartouches à percussion centrale et pour les amorces à dynamites.

Victor Ernest Gaupillat poursuit l’œuvre de son père. En 1884, il créé avec Jules Gévelot, la Société Française des Munitions de Chasse, de Tir et de Guerre (SFM). Cette association est surtout connue pour ses cartouches de chasse. A son décès, il laisse l’entreprise familiale à ses deux fils, Marcel et Gabriel qui créent un nouvel établissement pour armes portatives.

En 1890, Marcel Gaupillat fait agrandir l’usine sur l’emplacement de la demeure familiale du 43 route de Vaugirard pour la fabrication des douilles en laiton des canons à tir rapide. Les ventes sont faites soit à l’Etat soit à des industriels fabricants des armes. La compagnie connaît un second souffle durant la Première Guerre Mondiale du fait de l’effort de guerre : ils produisent pour les établissements Hotchkiss et la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée (SFCM). En 1919, Marcel obtient l’autorisation d’établir une voie étroite Décauville sur laquelle doit circuler des locomotives et des wagonnets. À la différence de leur père, les frères Gaupillat font produire sur commandes et à partir de tracés fournis par les commanditaires. En plus de leur activité industrielle, ils s’adonnent à la spéléologie et participent à la découverte du gouffre du Padirac avec leur cousin Edouard-Alfred Martel.

En 1891, naît Jean Gaupillat, fils héritier de Marcel Gaupillat et de son épouse Anne Bouret. Sous son impulsion, la Société d’étampage et de précision Gaupillat voit le jour en 1928. Ce nouvel établissement se spécialise dans le façonnage à froid des pièces de métal et permet de diversifier les débouchés. C’est ainsi que la Société va se mettre à fabriquer des boulons, des tuyaux de robinet, des pompes à vélos, des étuis publicitaires ou encore des pièces pour l’industrie automobile.

Mais en 1934, Jean qui est passionné par les courses automobiles, décède en participant au Grand Prix de Dieppe. L’année suivante, l’entreprise connaît des difficultés financières du fait de la perte du contrat avec Citroën. Lorsque Marcel Gaupillat s’éteint et avec lui le dernier de la lignée, son principal concurrent et associé, Jules Gévelot rachète les parts de la société familiale. Devenues firmes des entreprises Gévelot en 1939, les sociétés Marcel Gaupillat et de la Société d’étampage de précision n’en continuent pas moins leurs activités au 21, route de Gallardon.

La cessation d’activité

Dès son origine, la fabrique est perçue comme « un dangereux établissement qui saute presque tous les ans ».  En 1835, les riverains craignent les accidents et réussissent à faire cesser la manutention de poudre. En 1838, les pouvoirs publics constatent que les transformations demandées lors d’une inspection en 1836 n’ont pas été effectuées. Gaupillat est menacé de fermeture avant de réaliser les travaux.

On répertorie plusieurs accidents tragiques qui surviennent dans les ateliers de fabrication dus principalement à l’utilisation des matériaux très sensibles aux chocs et aux conditions de travail, parfois précaires. En 1953, une explosion terrible se produit aux Bruyères faisant 12 victimes à proximité de l’école communale. Dès lors, la mairie de Sèvres va s’opposer à tout nouvel aménagement. En 1968, Gévelot ferme l’usine des Bruyères et les bâtiments sont démolis quelques années plus tard.

En 1973, l’usine Gévelot d’Issy-les-Moulineaux est à son tour, le théâtre d’un terrible incendie qui ne fait heureusement aucune victime mais qui va précipiter la fin de l’activité. Au début des années 80, la Société Gévelot cède les terrains des Bruyères à la ville de Sèvres. En 2011, l’ancien établissement situé route de Vaugirard est détruit. La Société Gévelot Extrusion poursuit ses activités en tant que premier fabricant européen de pièces forgées de précision pour l’automobile.

Faites une pause : découvrez La Parenthèse

La Parenthèse est le nouvel espace convivial et éphémère situé en plein cœur de la ville, à l’emplacement de l’ancienne station-essence, au 2 avenue de l’Europe.

Depuis le 4 juin, ce lieu éphémère accueille les habitants et les personnes travaillant à Sèvres. Imaginé par les services de la Ville, ce projet a pour vocation d’animer le futur emplacement de la halle de marché, qui sera construite dans le cadre du projet Cœur de Sèvres.

Découvrez une multitude de jeux dans l’espace ludothèque
Participez aux ateliers écoresponsables

Sur place, vous trouverez une offre de restauration (commerçants et traiteurs sévriens, food trucks, tables de pique-nique) ainsi que de nombreuses activités ludiques : tables de tennis de table*, terrain de pétanque*, ateliers écoresponsables, et une ludothèque en plein air accessible aux petits comme aux grands.

Vous pouvez également vous informer sur le projet Cœur de Sèvres et visualiser les changements à venir grâce à la maquette présente sur le site.

Ce nouvel espace convivial a besoin de vous pour se faire connaître ! Parlez-en autour de vous et venez le découvrir pendant votre pause déjeuner, tous les mercredis et samedis jusqu’au 12 juillet, puis du 6 septembre au 15 octobre.

N’hésitez pas à y venir en famille ou entre amis, pour une partie de pétanque* ou simplement pour partager un repas et un moment de détente.

Horaires d’ouverture :
Tous les mercredis et samedis, de 11h30 à 17h30
Jusqu’au 12 juillet, puis du 6 septembre au 15 octobre.

Programme de La Parenthèse

* Pensez à apporter vos raquettes, balles, triplettes, cochonnets, etc.

Le Club Olympique de Sèvres cultive la convivialité

Cette association sportive sévrienne utilise le sport pour créer des liens entre tous les habitants de la commune. Connue pour son importante section judo, le COS propose également des cours de karaté et de plongée avec l’annonce de nouvelles activités à la rentrée.

«Contrairement à une idée reçue, le sport n’est pas juste une activité physique mais présente de nombreux bienfaits à tous les points de vue. En tant qu’enseignant je constate aussi que les jeunes se sédentarisent. Quel que soit l’âge il est donc important de faire du sport, d’autant que celui-ci permet de rencontrer d’autres personnes et de partager de bons moments » confie avec conviction Vincent Lherm, le président du Club Olympique de Sèvres (COS) depuis 20 ans cette année.

Une association dynamique

Le COS compte aujourd’hui près de 800 adhérents qui se répartissent en quatre sections. La première concerne le judo. Le COS peut d’ailleurs se targuer d’avoir formé Joan-Benjamin Gaba, double médaillé aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Il compte aussi une section karaté. Comme le judo, celle-ci permet de pratiquer la discipline à partir de 5 ans et des enseignements sont proposés tout au long de la semaine. Le COS a aussi une section plongée accessible à partir de 11 ans. Encadrés par des moniteurs bénévoles, ses adhérents jeunes et adultes peuvent bénéficier de séances apnée ou bouteilles hebdomadaires à la piscine de Sèvres les jeudis et vendredis. Une fois par mois, ils se rendent aussi à la fosse de 20 mètres de Villeneuve-la-Garenne. Particulièrement dynamique, cette section organise régulièrement des séjours en Bretagne, en Belgique et le mois dernier elle est partie découvrir les fonds de Porquerolles.

Le COS fourmille de projets

« Traditionnellement le COS a une vocation sociale qui a pour objectif de permettre l’accès au sport pour tous. Nous veillons à ce que les cotisations restent modérées. Suite au confinement les gens ont eu envie de faire du sport. Nous réfléchissons donc sans cesse à des activités nouvelles afin de permettre aux Sévriens de se retrouver en toute convivialité. Dans les prochains mois, nous allons créer une section pétanque car celle-ci renforce le lien social intergénérationnel, avec un tournoi en juin ou en septembre. Nous voulons aussi mettre en place des activités en plein air comme le vélo tourisme qui pourrait proposer des balades à la journée en Île-de-France ou des sorties plus longues. Toutes les personnes intéressées peuvent d’ores et déjà nous contacter » conclut Vincent Lherm.

Une association historique
Né au sortir de la guerre en 1946, le COS a été constitué par l’agrégation de plusieurs petites sections sportives qui existaient auparavant.
À l’époque on pouvait y pratiquer de la gymnastique suédoise, de la savate (boxe française) du triathlon, du cyclisme… Il a même eu une section de boules lyonnaises de haut niveau qui a été championne de France. Au fil des années, ses activités ont évolué en fonction de la popularité des disciplines et des modes. Le COS a aussi vocation à permettre à des clubs de se lancer avant de prendre leur autonomie. Ainsi, le COS basket créé en 1985 et devenu autonome est premier en nationale 2 et va rejoindre la nationale 1 l’année prochaine, c’est-à-dire l’élite de ce sport.

Contact : Vincent Lherm
(président du COS) : 06 11 05 03 31
vincent.lherm@free.fr
http://www.cosevres.fr/

Ôyes : un dispositif solidaire pour rompre l’isolement des seniors

Mis en place par l’agence interdépartementale AutonomY et financé par le Département des Hauts-de-Seine, le dispositif Ôyes poursuit son double objectif : rompre l’isolement des personnes âgées de plus de 65 ans tout en offrant un emploi solidaire à des jeunes
ou demandeurs d’emploi.

Gratuit pour les bénéficiaires, ce dispositif mobilise des agents de convivialité – jeunes de moins de 26 ans, étudiants, bénéficiaires du RSA, demandeurs d’emploi ou auxiliaires de vie – pour assurer des appels téléphoniques réguliers ou des visites de convivialité auprès des seniors.

En 2024, l’Espace seniors de la Ville de Sèvres a activé le dispositif entre juillet et octobre, avec des résultats très encourageants :

  • Plus de 1 500 appels de convivialité et de prévention ont été passés, à raison d’un ou plusieurs appels hebdomadaires par personne inscrite.
  • 48 visites de convivialité ont été réalisées, d’une durée de 45 minutes à 1h30, selon un rythme convenu avec chaque senior.
  • Quatre ateliers collectifs ont permis aux participants de se retrouver autour de jeux de société, favorisant les échanges, la stimulation cognitive et le lien social.

Ce dispositif, à la fois humain et solidaire, s’inscrit pleinement dans la volonté municipale de préserver le lien intergénérationnel et de lutter contre l’isolement social.

Vous avez plus de 65 ans et souhaitez en bénéficier ? L’Espace
seniors est à votre écoute pour vous informer et vous accompagner.

Renseignements :

Espace seniors
Tél. 01 41 14 11 36

 

Un tour de manège au square Madame de Pompadour ?

Bonne nouvelle pour les enfants (et leurs parents) : un carrousel est de retour au square Madame de Pompadour ! Avec ses couleurs vives, ses personnages originaux et son ambiance joyeuse, ce manège promet de jolis moments de détente et d’amusement à deux pas du square Carrier-Belleuse.
Il est ouvert les mercredis, samedis et dimanches de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h30, ainsi que les mardis, jeudis et vendredis de 15h30 à 19h30. Une belle occasion de faire une pause ludique après l’école ou de profiter d’un moment en famille le week-end.
Accessible, coloré et plein de bonne humeur, ce carrousel devient le nouveau rendez-vous des petits Sévriens. Installé dans un cadre verdoyant, il s’intègre parfaitement à la vie du square, dont les allées ont récemment été réaménagées afin d’être accessibles à tous.
Un petit tour, des sourires : le carrousel vous attend !

Des cours plus vertes et plus fraîches pour les élèves du groupe scolaire Aimé et Eugénie Cotton

À Sèvres, la nature s’invite dans les cours d’école. Le groupe scolaire Aimé et Eugénie Cotton a récemment bénéficié de travaux importants de réaménagement de ses espaces extérieurs. Objectif : désimperméabiliser les sols, végétaliser les surfaces et offrir aux élèves un cadre de vie plus agréable, plus frais et plus respectueux de l’environnement.

Longtemps très minérales, les deux cours du groupe scolaire Cotton – maternelle et élémentaire – ont été repensées pour mieux répondre aux enjeux climatiques. Grâce à la désimperméabilisation des sols, à la plantation d’arbres et à la réorganisation des espaces de jeux, elles sont devenues de véritables îlots de fraîcheur. Ces aménagements permettent de rafraîchir les espaces de jeux, de favoriser l’infiltration des eaux de pluie et de créer un environnement plus apaisé pour les enfants.
Ces transformations ont permis de désimperméabiliser près de 1500 m² de surface au total, tout en améliorant les conditions d’accueil et de jeu pour les élèves.

Un cadre d’apprentissage repensé

Au-delà des aspects techniques, ces travaux ont permis de repenser les usages. Les espaces de jeux ont été réorganisés pour favoriser la diversité des activités, l’inclusion et le bien-être des élèves. Des zones ombragées ont été créées, des assises installées, et les circulations repensées pour offrir un cadre plus apaisé et plus stimulant. Ces cours deviennent aussi des supports pédagogiques : les enfants y observent la nature, comprennent le cycle de l’eau, et apprennent à respecter leur environnement.

Une inauguration conviviale et appréciée

Les nouvelles cours ont été inaugurées le 16 mai dernier en présence des équipes éducatives, des élus et des familles. Les élèves comme leurs parents ont exprimé leur grande satisfaction face à la transformation des lieux, désormais plus agréables, plus ludiques et plus verts.

Un projet soutenu par des partenaires engagés

Ce projet exemplaire a pu voir le jour grâce au soutien financier de la Métropole du Grand Paris, de la Région Île-de-France et du Département des Hauts-de-Seine, dans le cadre de leurs politiques de transition écologique et d’adaptation au changement climatique. Leur engagement aux côtés de la Ville de Sèvres témoigne de l’importance accordée à la transformation des espaces scolaires en lieux plus durables, plus résilients et plus agréables à vivre.

« Ces cours d’école sont bien plus que des lieux de récréation. Ce sont des espaces de vie, d’apprentissage et de sensibilisation. En les rendant plus perméables, plus végétalisées et plus accueillantes, nous adaptons ces cours aux défis du changement climatique, tout en offrant aux enfants un environnement plus sain et plus apaisé au quotidien.»

Anne Texier
Adjointe au maire déléguée à la transition écologique et aux affaires scolaires

Des chiffres parlants : avant / après

École maternelle

Surface perméable :
Avant : 390 m² ( soit 34 %)
Après : 700 m² (soit 61 %)

Surface utilisable :
Avant : 792 m² ( soit 67 %)
Après : 1069 m² (soit 90 %)

Nombre d’arbres :
Avant : 3
Après : 16

École élémentaire

Surface perméable :
Avant : 300 m² (20 %)
Après : 857 m² (55 %)

Surface utilisable :
Avant : 1440 m² (soit 90%)
Après : 1440 m² (soit 90%), avec des qualités d’usage transformées : jeux, espaces verts, ambiances variées…

Nombre d’arbres :
Avant : 10
Après : 12

Rénovation énergétique : des retours d’expérience et des conseils personnalisés pour vos projets

GPSO Énergie organise régulièrement des animations gratuites sur la rénovation énergétique pour partager des conseils et retours d’expériences, telles que des webconférences ou visites de maisons ou copropriétés ayant été rénovées.

À Sèvres : retour d’expérience sur la rénovation énergétique d’une maison individuelle

Les propriétaires d’une maison individuelle à Sèvres ont pu passer de l’étiquette F à C grâce à des travaux de rénovation énergétique. Ils ont bénéficié pour cela de l’accompagnement de Seine Ouest Rénov’, le service public pour la rénovation de l’habitat. Venez visiter leur maison et poser toutes vos questions aux propriétaires.

Renseignements :

Visite le samedi 14 juin 2025 à 10h et 11h15 (durée : 1h30) à Sèvres.

Adresse exacte communiquée après inscription.

Inscription gratuite obligatoire sur gpso-energie.fr ou au 0 800 10 10 21 (numéro d’appel gratuit de GPSO)

Sèvres, une ville engagée pour la musique

À Sèvres, la musique est bien plus qu’un art : c’est un vecteur de lien, d’expression et de transmission. La Ville et ses partenaires s’investissent pleinement pour faire vivre la musique sous toutes ses formes, en la rendant accessible à tous les habitants, quels que soient leur âge et leur pratique musicale.

Le conservatoire : un enseignement musical d’excellence

Le Conservatoire de Sèvres-Meudon est un véritable moteur de l’enseignement culturel local. Il propose des cours dans trois spécialités
artistiques : la musique, la danse et le théâtre. Sur le seul volet de l’enseignement musical, l’établissement accueille chaque année 530 élèves sévriens, de l’éveil musical (3 ans) à la formation avancée, dans une grande diversité d’instruments et d’ensembles. L’équipe pédagogique, reconnue pour son exigence et sa bienveillance, accompagne les élèves dans leur parcours artistique, qu’ils soient amateurs ou en voie de professionnalisation. L’association SUM (Sèvres Unité Musique) complète cette offre en faisant rayonner les musiques actuelles au travers d’ateliers collectifs, d’ensembles et de projets participatifs.

Le 111 : un espace musical pour les musiques actuelles

Le 111, espace dédié aux musiques actuelles, est un tout nouvel établissement musical. Construit au 111, rue des Bruyères, en lieu et place des anciens studios de la SUM, il offre des conditions optimales pour la répétition, la création et la diffusion de musiques actuelles. Ce lieu accueille des artistes en résidence, des groupes locaux, des concerts et des ateliers, et devient un véritable tremplin pour les talents émergents. C’est dans ce lieu incontournable que se déroulera la prochaine Fête de la musique du 21 juin, dans une ambiance festive et ouverte à tous.

Budget participatif 2025 : 9 projets citoyens à découvrir et à soutenir

Cette année encore, le budget participatif initié par la Ville vous donnait la parole pour imaginer et proposer des projets concrets au service de l’intérêt général. Pour cette édition 2025, neuf projets ont été retenus après étude de faisabilité par les services municipaux. Ils sont désormais soumis au vote des Sévriens, qui ont jusqu’au 30 juin pour choisir ceux qu’ils souhaitent voir réaliser.

Des idées pour une ville plus sportive, solidaire, verte et sûre

Les projets proposés répondent aux thématiques sport, solidarité, jeunesse, transition écologique. Tous ont en commun d’être portés par des habitants engagés, soucieux d’améliorer le quotidien de tous.

À vous de voter !

Vous avez jusqu’au 30 juin pour voter pour vos projets préférés. Le vote est ouvert à tous les Sévriens, directement en ligne sur le site de la Ville :
www.sevres.fr

Chaque voix compte ! Les projets ayant obtenu le plus de suffrages seront réalisés en 2025, dans la limite de l’enveloppe budgétaire. Les résultats vous seront communiqués dans le Sévrien de septembre !

Alors, à vos clics : découvrez les projets, faites vos choix, et contribuez à faire de Sèvres une ville toujours plus vivante, solidaire et durable.

« Le budget participatif permet à chacun de s’impliquer concrètement dans la vie de la commune, de proposer des idées, de débattre, de voter. C’est aussi une belle manière de faire émerger des projets utiles, innovants et porteurs de lien social. »

Jean-Pierre Fortin
Conseiller municipal délégué Démocratie participative et vie des quartiers, sécurité et prévention de la délinquance

Votez jusqu’au 30 juin sur www.sevres.fr
Faites entendre votre voix, soutenez vos projets coups de cœur !

Le Relais Petite Enfance, un lieu d’accueil et de conseil

Vous êtes futurs ou jeunes parents et vous ne savez pas quel mode de garde choisir pour votre enfant ? Le Relais Petite Enfance, situé dans la galerie du théâtre, est là pour vous conseiller et vous accompagner pas à pas. Cette structure est également un lieu d’accueil et de ressources pour les assistantes maternelles qui s’y déplacent chaque semaine. Rencontre avec Marion Benayoun, responsable de l’établissement.

«Notre rôle au Relais Petite Enfance est d’accompagner les familles dans leurs recherches de mode de garde pour leurs enfants mais aussi de recevoir les assistantes maternelles de la ville » précise Marion Benayoun. «Ensemble, nous nous assurons que leur enfant évolue, dès son plus jeune âge, dans un environnement sécurisé et de partage». Car le RPE accueille tous les matins les tout-petits et leurs assistantes maternelles dans un espace de découverte qui évolue au fil des semaines. «Toutes nos activités manuelles font appel à leurs sens, leur motricité et leur développement. Nous avons notamment eu la chance de leur faire découvrir le yoga, une véritable aventure !» indique la responsable.

Des partenaires diversifiés

Tout au long de l’année, le Relais Petite Enfance (RPE) s’entoure de partenaires qui enrichissent le quotidien des assistantes maternelles et des enfants. C’est ainsi que la médiathèque leur réserve des créneaux dédiés, la SUM anime des ateliers d’éveil musical, le Sel propose des spectacles pour les tout-petits à tarifs préférentiels, et l’association ESPACES leur offre un accès au jardin partagé de mars à octobre. De plus, le RPE a noué des relations étroites avec la Protection Maternelle Infantile (PMI) qui accompagne les professionnelles de la petite enfance et la Maison de la Famille avec laquelle le RPE partage ses locaux.

Des temps d’échange précieux

Le RPE c’est aussi un lieu ressource pour toutes ces professionnelles de la petite enfance, qui y trouvent du soutien, un accompagnement dans leur formation et des temps d’échange encadrés par une psychologue.
«Nous tenons également à recevoir les familles, afin qu’elles échangent entre elles. Au-delà des réunions d’information qui ont lieu plusieurs fois par an et de l’accompagnement dans les démarches administratives, nous proposons des petits-déjeuners propices au partage et à la bonne
humeur» détaille Marion Benayoun.
«Il existe de nombreux modes de garde et les familles ne le savent pas forcément. Nous sommes là pour les guider, mais aussi les rassurer sur les solutions que l’on peut trouver ensemble. Cet accompagnement de chaque instant crée de réelles relations humaines dont nous sommes fiers» conclut la responsable du RPE.

Le coin des parents : le 28 juin 2025 de 10h à 11h30
Le RPE organise une rencontre entre parents et assistantes maternelles au sein du Relais Petite Enfance.

« Bien accompagner les familles sur ce sujet est essentiel.
Nos équipes jouent un rôle clé en matière d’accueil et d’écoute, notamment auprès de parents parfois démunis face aux problématiques que nous venons d’évoquer. L’action municipale que nous menons au quotidien permet de tisser des liens et d’apporter des solutions concrètes, tant pour les familles que pour les assistantes maternelles de Sèvres. »

Louise Bompaire
Conseillère municipale déléguée
à la petite enfance

Renseignements :

Relais Petite Enfance
Galerie du théâtre – 64 rue des Binelles
Ouvert du lundi au vendredi (de 8h30 à 11h30 pour l’accueil des enfants, et de 13h30 à 17h sur rendez-vous pour les parents).
01 41 14 97 20 ou rpe@ville-sevres.fr