Préparez-vous pour la chasse aux œufs !

Avis aux petits gourmands à l’œil de lynx ! Dimanche 20 avril, le Conseil communal des jeunes organise sa 4e chasse aux œufs réservée aux enfants âgés de 2 à 12 ans. Cette année, c’est le parc Brimborion, avec son cadre verdoyant et ses espaces ouverts, qui offrira son décor idéal pour cette belle journée en famille.

Comment participer ?

Choisissez votre créneau (15h, 15h30, 16h ou 16h30) et inscrivez-vous dès maintenant et jusqu’au 15 avril sur le site de la Ville. Une fois l’inscription enregistrée, il ne reste plus qu’à venir à l’heure dite le 20 avril au parc Brimborion où toute une équipe attend les petits chasseurs d’œufs pour lancer leur recherche.

Inscription à la Chasse aux oeufs 2025 !

Renseignements :

  • Enfants de 2 à 12 ans, accompagnés de leurs parents
  • Inscription jusqu’au 15 avril ci-dessus (remplir un formulaire par enfant)
  • Dimanche 20 avril 2025, dès 15h au parc Brimborion
  • Rendez-vous devant l’école maternelle

Urban trail de Sèvres : les résultats et les photos !

Retrouvez tous les résultats des 4 parcours de l’Urban trail de Sèvres !

Et les photos ci-après !

7 km – 1 Boucle

14 km – 2 Boucles

2 km (11-15 ans)

1 km (6-10 ans)

L’Urban Trail en photos !

Sèvres, au cœur de la science mondiale : le Bureau international des poids et mesures fête ses 150 ans

Inscription à la conférence du 14 mai

Depuis 150 ans, le Bureau international des poids et mesures (BIPM), installé au Pavillon de Breteuil à Sèvres, est le garant de l’uniformité des mesures utilisées dans le monde entier.
À l’occasion de cet anniversaire exceptionnel, la Ville de Sèvres et le BIPM proposent aux habitants deux expositions, une conférence, et deux publications pour découvrir une histoire scientifique… et sévrienne.

Et si Sèvres était un peu à l’origine de toutes les mesures du monde ?
Chaque seconde que vous mesurez, chaque mètre parcouru, chaque gramme pesé… Tout cela est possible grâce à une institution discrète mais essentielle, qui œuvre depuis 150 ans… à Sèvres.
Cette organisation internationale est chargée de la métrologie scientifique (la science des mesures et ses applications). Depuis 1875, le BIPM garantit que le mètre, le kilogramme, la seconde, et d’autres unités soient les mêmes partout, une mission cruciale pour la santé, l’industrie, la recherche ou encore les technologies.
Pour célébrer cet anniversaire, plusieurs événements rythmeront les mois à venir. Les Sévriens pourront notamment découvrir deux expositions exceptionnelles – à la Mezzanine et sur les grilles de l’hôtel de ville et à la médiathèque – et assister à une conférence inédite le 14 mai.
« Ce 150e anniversaire est une occasion unique de découvrir le BIPM autrement, à travers son histoire, les scientifiques connus ou inconnus qui y ont contribué, des objets authentiques… et ses liens profonds avec Sèvres », confie Céline Fellag Ariouet, historienne et responsable du service exécutif et des réunions au BIPM.
À cette occasion, le BIPM publiera également un ouvrage illustré retraçant 150 ans d’histoire de cette organisation internationale, avec des photographies inédites de Robert Doisneau et Raphaël Dallaporta,
à paraître chez Gallimard le 6 mai 2025.
Enfin, au mois de septembre, la Ville de Sèvres toujours en partenariat avec le BIPM, éditera un livret spécial, consacré à l’histoire locale du BIPM. Ce livret sera distribué avec Le Sévrien de septembre, à l’occasion des Journées du Patrimoine, et invitera les Sévriens à visiter le Pavillon de Breteuil.

Une aventure sévrienne à vivre

Derrière les chiffres, une histoire humaine, locale, universelle. Venez découvrir le BIPM, institution d’exception qui œuvre depuis 150 ans… pour le monde entier pour des mesures « à tous les temps, à tous les peuples. »

Le saviez-vous ?

  • Le kilogramme, autrefois défini par un cylindre en platine iridié mesurant 39 mm de diamètre et gardé à Sèvres, est aujourd’hui défini à partir de la constante de Planck, l’une des constantes fondamentales de la physique.
  • Le mètre, jadis une barre métallique, a connu deux définitions et repose désormais sur la vitesse de la lumière.
  • Le kelvin est l’unité de température, il a été redéfini en 2019 par la constante de Boltzmann, l’une des quatre unités redéfinies en 2018.
  • Le pavillon de Breteuil, ancien Trianon du château de Saint-Cloud, sert de siège au BIPM depuis 1875.
  • Le BIPM est une organisation internationale et intergouvernementale, qui agit en toute indépendance. C’est l’une des plus anciennes dont le siège est en France.

Programme

Exposition à la Mezzanine

Du 4 avril au 31 mai 2025
Et sur les grilles de l’hôtel de ville du 4 avril au 27 septembre 2025

À la Mezzanine, découvrez un dialogue photographique inédit entre deux artistes : Robert Doisneau (1942) et Raphaël Dallaporta (2024). Leurs clichés révèlent la beauté des gestes de la mesure, dans les coulisses du BIPM.
Ils lèvent le voile sur ceux qui pratiquent les mesures de précision.
Fait amusant, les deux photographes ont les mêmes initiales (R.D.) et ont chacun reçu le Prix Niepce, l’un des prix majeurs de la photographie : Robert Doisneau en 1956 a été le second photographe à le recevoir, Raphaël Dallaporta en 2019 l’un des plus récents. Une coïncidence qui a inspiré cette exposition, où leurs regards se répondent à travers le temps.
À découvrir aussi : un vase exceptionnel, réalisé par la Manufacture de Sèvres pour Eugène Péligot, membre de la Commission internationale du Mètre. Ce vase a survécu aux bombardements de 1942 à Sèvres. Il a été prêté au BIPM en 1975 pour son centenaire, les descendants de Péligot en ont fait don au BIPM définitivement en 1988. Il revient aujourd’hui à la mairie de Sèvres jusqu’au 19 mai, pour y être exposé. Sur les grilles de l’hôtel de ville, neuf photographies grand format vous invitent à une promenade artistique et scientifique en plein air.

Pourquoi y aller ? Pour voir l’art et la science se croiser, et découvrir un objet historique sauvé des flammes, symbole des liens entre Sèvres et la métrologie internationale.

Exposition à la Médiathèque

Du 5 au 26 avril 2025

À la médiathèque, plongez dans 150 ans d’histoire au travers d’affiches pédagogiques, objets scientifiques, vidéos, livres. Parmi les pièces exposées : un étalon du mètre, un étalon du kilogramme, des livres anciens, des objets historiques prêtés pour l’occasion par le BIPM. « Ici, on vulgarise la science. On raconte aussi une aventure humaine, accessible à tous, enfants comme adultes », précise Céline Fellag Ariouet.

Pourquoi y aller ? Pour comprendre simplement ce que le BIPM change dans nos vies, dans un espace adapté à tous les publics.

Conférence « Le BIPM : 150 ans de mesures pour le monde »

Mercredi 14 mai à 17 h – Salon Saint-Omer, Hôtel de ville

Plongez dans 150 ans d’histoire scientifique, racontée par Céline Fellag Ariouet, spécialiste du sujet. De la création du BIPM à Sèvres aux liens avec Marie Curie, en passant par l’histoire des premières femmes qui ont effectué des mesures dans les laboratoires du BIPM à la fin du XIXe siècle cette conférence lèvera le voile sur un patrimoine peu connu du grand public.
Elle dévoilera également les secrets des photographies exposées, et comment ces images racontent le travail nécessaire pour réaliser une mesure de précision d’une époque à l’autre.
Ce jour-là, vous pourrez acquérir et faire dédicacer l’ouvrage Le Bureau
International des Poids et Mesures, 150 ans de mesures pour le monde, par Céline Fellag Ariouet et Raphaël Dallaporta, en partenariat avec la librairie sévrienne Anagramme.

Pourquoi y aller ? Pour découvrir les coulisses d’une institution unique,
rencontrer ses acteurs, et repartir avec un souvenir dédicacé.

Inscription dès le 7 avril

Un livret spécial en septembre
Et pour faire vivre cet anniversaire exceptionnel,
en septembre, la Ville de Sèvres et le BIPM, mettront entre vos mains un livret inédit, pensé comme une immersion dans l’histoire sévrienne de cette institution internationale. Vous y retrouverez des photographies issues des archives de la ville de Sèvres et du BIPM, des objets emblématiques, des images anciennes, mais aussi des figures féminines marquantes et des récits inattendus, tels que les liens entre Marie Curie et le BIPM.
Ce livret vous sera remis avec Le Sévrien de septembre, pour accompagner les Journées du Patrimoine et l’ouverture des portes du Pavillon de Breteuil, exceptionnellement accessible pour l’occasion.
« Ce livret valorisera la richesse locale qui entoure le BIPM. Les Sévriens en sont les gardiens sans le savoir », conclut Céline Fellag Ariouet.

un magasinier-agent polyvalent de maintenance des bâtiments (f/h) – mise en ligne le 14 mars 2025

La ville de Sèvres recrute un magasinier-agent polyvalent
de maintenance des bâtiments (f/h)
pour le centre technique municipal,

Téléchargez l’annonce

Gare Pont de Sèvres : focus sur l’activité du mois de mars

Le mois de mars sera marqué par la poursuite des travaux entamés et le début de nouvelles opérations à l’intérieur de la gare Pont de Sèvres. À tous les niveaux, les entreprises seront à l’œuvre, avec des interventions sur la ventilation, les bandeaux lumineux, les escaliers mécaniques, etc.

Escaliers mécaniques

Les équipes de Schindler continuent l’installation des escaliers mécaniques. Dix premiers ont déjà été posés, et quatre autres seront ajoutés durant le mois de mars. Les quatorze restants seront installés progressivement au cours de l’année. Ces escaliers sont acheminés par les trémies de l’émergence situées le long de la RD910, qui seront refermées une fois le matériel livré en gare.

Ventilation

Dans les prochaines semaines, les compagnons commenceront l’installation de la ventilation à l’intérieur des locaux techniques. Cela permettra d’assurer le traitement de l’air en gare et le désenfumage. En parallèle, les équipements de haute et basse tension seront également posés.

Couloir de correspondance vers la ligne 9

Le couloir de correspondance menant à la ligne de métro 9 avance également. La maçonnerie est en cours pour préparer le support de l’œuvre artistique « data.scape », réalisée par l’artiste japonais Ryoji Ikeda. Fin mars, le sol sera posé.

Quais

Au plus profond de la gare, les travaux de façades de quai sont en cours en direction du Sud. Le quai en direction de l’Ouest a été équipé depuis février. En mars, la pose des bandeaux lumineux et du sol débutera pour compléter les façades de quai.

Prochaines étapes

Après ces interventions, les compagnons poursuivront le chantier avec plusieurs tâches importantes. Ils appliqueront des enduits muraux dans toute la gare, installeront des caméras de surveillance et des luminaires, poseront les escaliers métalliques fixes actuellement en cours de fabrication, et mettront en place les équipements de billettique et de signalétique voyageurs. Toutes ces opérations révéleront l’avancée significative des travaux au sein de la gare de la ligne 15 Sud.

Tribunes libres – Mars 2025

Tribune de la majorité

9 temps d’échanges pour continuer d’améliorer notre projet de centre-ville

Notre projet de futur centre-ville est toujours sorti amélioré des différentes phases de concertation que nous vous avons proposées. C’est fort de ce constat que nous vous proposerons 3 cafés projets, 1 balade urbaine, 4 ateliers et 1 forum de restitution d’ici à l’été prochain. En cette période démocratique troublée, parfois démagogique, votre majorité fait, elle, le pari de la relation. Il est toujours gagnant.
Les actions mises en œuvre ou prévues à Sèvres par GPSO et le Département ne devraient rien à votre majorité municipale ! Tel est le curieux air chanté par l’opposition lors du dernier conseil municipal. C’est pourtant bien grâce à l’implication constante de notre maire, conseiller départemental depuis 2015, que le Jardin des métiers d’Arts et du Design a vu le jour en 2022, que la rue de Ville-d’Avray a été entièrement requalifiée en 2023, que la Promenade des Jardins, aujourd’hui plébiscitée et contre laquelle une pétition avait collecté 2 277 signatures en 2020, a été ouverte en 2024. C’est également grâce à son engagement déterminé que la création de près de 2 kilomètres de pistes cyclables, autant de nouveaux cheminements piétons et 7000 m² d’espaces verts est désormais lancée sur l’échangeur de la Manufacture. C’est encore grâce à son insistance qu’une nouvelle salle de gymnastique sera construite au collège de Sèvres en 2026 ou que la transformation de la route départementale qui relie le pont de Sèvres à Chaville sera lancée en avril 2026 pour en faire une avenue ombragée comprenant une piste cyclable dans chaque sens de circulation et 156 arbres supplémentaires. De même la volonté du
Département de créer un site de baignade dans la Seine au niveau de la base nautique de l’île de Monsieur doit-elle beaucoup à notre maire chargé de la politique de l’eau au sein de l’assemblée départementale. Avec la grande majorité des
Sévriens, nous nous réjouissons de ces beaux projets portés pour la ville de Sèvres par des collectivités partenaires. Il en est de même pour les projets de GPSO, voire les projets privés. C’est ainsi que l’ouverture récente de Micheline dans l’ancienne gare du pont de Sèvres n’aurait pu se faire sans la vente de ce bien municipal et ce, malgré l’opposition municipale. La Ville en a profité pour gagner 600 000 euros plutôt que de dépenser 3 000 000 d’euros dans sa remise en état ! La critique est aisée mais l’art est difficile. La Ville compte de nombreux partenaires publics et privés à ses côtés.
Qui s’en plaindra ?

L’équipe de la majorité (29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes des oppositions

Groupe Sèvres en transition

Hercule, vraiment ?
Les prochaines élections municipales se tiendront dans exactement un an. D’ici là, le Sévrien dressera un excellent bilan de l’action de la majorité municipale et vous proposera tout un tas de projets alléchants. Ce fut le cas récemment, avec une auto-interview du maire en pages centrales, pleine d’autosatisfactions et la présentation d’une multitude de chantiers à venir. Certains ne dépendent d’ailleurs pas du budget de la ville, ni d’une décision municipale. Mais qu’importe, à un an des échéances, tout est bon à prendre, y compris le gymnase au collège ou l’échangeur du pont de Sèvres (financés par le département). On est même surpris que la reconstruction de Notre Dame de Paris ne soit pas incluse dans le bilan d’Hercule. Méfiez-vous cependant, les prochains travaux de peinture dans votre salle de bains risquent d’être comptabilisés à l’actif de la majorité.
Cette confusion entretenue dans le « qui fait quoi » est malsaine pour notre démocratie locale, elle créé le sentiment que la ville est responsable de tout, que la majorité municipale décide de tout sur notre territoire. À l’inverse celle-ci a beau jeu de se déclarer non coupable lorsque quelque chose ne va pas dans les projets qu’elle s’attribue. On citera le bel exemple de la promenade des jardins, inaccessible aux PMR et aux poussettes, pour cause de présence de pavés imposés nous dit-on par le ministère de la Culture. Quid de l’influence de la majorité dans ce cas ?
Méfions-nous également de l’effet « tout beau, tout neuf » qui cache souvent des péripéties. Les inaugurations en grande pompe vont se succéder dans les prochains mois. Nous avons soutenu au conseil municipal la plupart des rénovations ou créations d’équipement. Pour autant, les dérapages financiers, qui ne sont pas uniquement dus au Covid ou à la situation économique de notre pays, ont été nombreux et parfois impressionnants. Dernier exemple en date : lors de la rénovation des écoles Gambetta étaient prévues la désimperméabilisation des cours. En 2021, la société publique locale (SPLSOA) qui menait les chantiers nous avait indiqué un cout de 262.000 euros. Et puis, rien n’a été fait pour cause de gros dépassement budgétaire sur le reste des rénovations. En ce début d’année 2025, la majorité annonce la végétalisation de la cour d’une seule des deux écoles pour un montant de 730.000 euros !
Les nouveautés cachent aussi toutes les valorisations d’équipement non programmées : la ville laisse à l’abandon une bonne partie de son patrimoine, malgré l’urgence à agir. On citera à nouveau la caserne des pompiers dont le destin reste figé depuis des lustres, tout comme l’ancienne maison des Enfants animateurs en plein centre-ville.

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Frédéric Puzin

www.facebook.com/Sevresentransition/

ERRATUM : Dans la version imprimée du Sévrien de février 2025, nous avons, par erreur, remplacé la tribune du groupe Pour Sèvres par celle de janvier 2025. Nous publions ici la tribune qui aurait dû figurer dans le Sévrien de février 2025.

Partout on dénonce la manipulation de l’information et les fake news qui affaiblissent notre démocratie. Le Sévrien de janvier 2025 en est l’exemple. Dans le dossier central, le maire présente des projets en mélangeant insidieusement ceux qui relèvent de la ville avec ceux du 92 ou du Grand Paris ! Un tiers du contenu rédactionnel sert à sa propre promotion en vue des municipales de 2026 quand nous ne disposons que de 6 lignes par numéro pour nos propositions. Cela fait plus d’un an que nous demandons en vain d’accéder aux études préalables au projet du centre-ville. Ce n’est pas notre conception de la transparence ni de la démocratie.

Plus sur poursevres.fr

Denis Moron

Sèvres au cœur de l’Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925

L’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925, fut avec l’organisation des Jeux Olympiques l’année précédente, un des évènements majeurs de la période dite des « Années folles ». À l’occasion du centenaire de l’exposition, le service des archives revient sur cet évènement et vous invite à une visite du pavillon de la Manufacture de Sèvres, un des chefs-d’œuvre de style « Art déco ».

Un contexte de renouveau pour la France

L’Exposition qui se tient à Paris du 28 avril au 30 novembre 1925, a été organisée dans un contexte de reconstruction et de redressement après les horreurs de la Première Guerre mondiale. Après la première exposition de 1902 organisée à Turin, Paris qui a longtemps été la capitale mondiale en matière d’art et de création, se devait de montrer au monde qu’elle n’avait rien perdu de sa magnificence. À travers une vaste programmation accueillant vingt-et-un pays et répartie entre le Grand Palais et l’esplanade des Invalides, l’événement avait pour objectif de promouvoir les artisans, les industriels et les créateurs, tout en célébrant le progrès technique.
Parmi les huit pavillons français, le pavillon de la Manufacture de Sèvres, situé au cœur de cet événement, représentait un des fleurons du savoir-faire artistique français. À travers ses créations en porcelaine, la Manufacture a montré qu’elle était non seulement capable de maintenir ses traditions, mais aussi de les adapter aux nouvelles tendances artistiques. La porcelaine, un art vieux de plusieurs siècles, était ici revisitée dans une modernité éclatante, à l’image de l’époque.

L’Art déco, une révolution esthétique

L’Exposition de 1925 n’a pas seulement permis de redécouvrir des formes nouvelles, mais a lancé une véritable révolution dans le monde de l’architecture et du design. C’est à ce moment précis qu’est né le style Art déco, un mélange subtil de rigueur géométrique, de luxe et d’innovation. Des lignes épurées, des motifs géométriques, des matériaux comme le chrome, le verre, l’acier, et une simplicité élégante ont conquis l’ensemble des disciplines artistiques. De l’architecture aux objets décoratifs, l’Art déco marquait une rupture avec le style Art nouveau qui dominait auparavant.
L’Exposition fut le creuset de cette révolution. Des architectes comme Pierre Chareau, Jean-Michel Frank ou encore Émile-Jacques Ruhlmann, dont les créations ornaient les lieux, ont insufflé à cette époque un vent de modernité. Les créateurs de mobilier, quant à eux, ont conçu des pièces d’exception, tant fonctionnelles qu’esthétiques, transformant des objets du quotidien en véritables œuvres d’art. À Sèvres, des bâtiments comme l’immeuble du 15?-?19, avenue de l’Europe construit en 1930 ou l’actuel Jardin des métiers d’Arts et du Design, construit en 1932, allaient dorénavant porter l’empreinte de ce nouveau style.

Le pavillon de Sèvres : une vitrine de la modernité

Parmi les joyaux présentés, le pavillon de la Manufacture de Sèvres se distingue tout particulièrement. Imaginé par les architectes Pierre Patout, André Ventre et Paul Théodon, le pavillon est composé de deux bâtiments en béton et en verre et bordés latéralement par huit grands vases en grès cérame jaune crème aux ornements modelés par Jean-Baptiste Gauvenet. Le parvis est limité par des pilastres carrés aux arêtes enrichies de petits motifs géométriques également en grès cérame. Le centre est occupé par un jardin agrémenté de bassins et d’une fontaine centrale, composé par le décorateur Henri Rapin.
En entrant dans le premier bâtiment, le visiteur pouvait admirer un superbe vestibule octogonal composé par Octave Guillonnet, une galerie contenant une collection de céramique, un salon de lumière, une salle à manger composée par René Lalique, une salle de bain et un boudoir. Dans le second, on pouvait voir un vaste « salon d’honneur » et une galerie d’exposition contenant les œuvres d’art réalisées à Sèvres. Enfin, les façades extérieures des pavillons étaient rehaussées par quatre grands médaillons représentant « Le tournage », « La décoration », « La fleur » et « Le fruit ».

Le Relais Sévrien célèbre ses 25 ans

Il y a un quart de siècle, quatre associations (Croix-Rouge, Entraide sévrienne, Secours catholique et Entraide protestante) se sont unies pour créer une épicerie sociale destinée à aider les familles en grande difficulté. Preuve de l’appui historique de la Ville, le Relais a pu compter sur le soutien de la Ville dès son lancement avec Michel Simonnet, ancien adjoint au maire en charge du social, aux côtés de Suzanne Bertran, l’âme du Relais jusqu’à ses derniers jours.

Faire face à la crise, aux côtés des Sévriens

Avec l’accroissement du nombre de bénéficiaires (passant de 20 à 130 familles à ce jour) au cours de ces 25 ans, le Relais et ses bénévoles ont dû s’adapter en conduisant des actions telles que la diversification des produits alimentaires proposés (fruits, légumes, laitages, surgelés et l’ajout de produits d’hygiène et d’entretien).
Aujourd’hui, devenu une véritable épicerie, le Relais Sévrien s’est engagé dans des évolutions indispensables pour continuer à répondre aux besoins des habitants. En plus de s’être ouvert aux communes de Ville- d’Avray (2008) et Marne-la-Coquette (2021) et d’avoir réussi l’accueil de
45 familles ukrainiennes, les distributions sont passées de 2 à 5 par semaine, deux collectes de produits et des ramasses dans les grandes surfaces ont été mises en place, un salarié en reconversion a été embauché à mi-temps et une camionnette réfrigérée pour le transport des produits frais et surgelés a été achetée.
Il est à noter que l’ensemble de ces adaptations ont été rendues possibles grâce au soutien de ses partenaires, tels que les villes de Sèvres, Ville- d’Avray et Marne-la-Coquette, du Département, des associations, des habitants, des entreprises, ainsi qu’à l’implication sans faille des quatre présidents successifs et d’une équipe très motivée et solidaire de 50 bénévoles.

Vous pouvez nous aider en rejoignant les bénévoles du Relais ou en faisant un don

La fréquentation ne cesse d’augmenter (+40% en 4 ans). 250 personnes aidées chaque semaine tout au long de l’année. En 2024, le Relais aura distribué 450 000€ de produits en contrepartie d’une contribution très faible des familles (5%).
Pour y faire face, le Relais Sévrien recherche des bénévoles souhaitant s’engager auprès des familles les plus en difficulté, pour assurer l’approvisionnement et les distributions, ainsi que des nouvelles sources de financement car les achats qui représentent la majeure partie des dépenses sont en augmentation de 150% en 4 ans !
Un très grand merci à tous ceux qui contribuent à la réussite du Relais Sévrien, c’est une réelle source de motivation indispensable pour l’association et n’hésitez pas à la contacter pour rejoindre l’équipe ou faire un don.

« Voilà 25 ans que le Relais Sévrien se mobilise tout au long de l’année pour aider les familles en grande précarité et leur procure des produits alimentaires et d’hygiène. 208 familles totalisant 494 personnes ont bénéficié de leur service sur la seule année dernière. Cette association est une fierté de Sèvres. La Ville lui est profondément reconnaissante de son action.»

 

Grégoire de la Roncière
Maire de Sèvres

Rendez-vous au JAD

C’est au tour des designers Baptiste Meyniel et Nicolas Verschaeve d’investir la galerie du Jardin des métiers d’Art et du Design pour y présenter Aléas, pratiques de l’adaptation. Cette exposition réunit une trentaine d’œuvres et dresse un panorama de démarches de création qui dialoguent avec l’imprévu.

Qu’il s’agisse de concevoir un objet ou d’aménager un espace public, les designers et les artisans d’art dont vous retrouverez les œuvres, affirment des singularités dans leurs manières de composer avec les contraintes, qu’elles soient d’ordre matériel, technique ou encore météorologique. Dans chacun des projets exposés s’incarne en effet une forme de lâcher-prise vertueuse, par la capacité de leurs auteurs à s’adapter à leurs environnements, aux contextes de production ou de mise en usage.

Sont ainsi réunis de nombreux objets dont la réalisation témoigne d’un dialogue entre la matière, le geste et la forme que leur rencontre induit. Ainsi en est-il des paniers de la série Machann Pannié de dach&zephir, des cache-pots Samos d’Enzo Mari ou encore des pièces de Rikkert Paauw, spécialement produites à partir de rebuts urbains.

À l’échelle de l’espace, des œuvres emblématiques telles que la maquette de La table sans fin de l’architecte-designer Olivier Vadrot et le lit multifonctionnel Abitacolo de Bruno Munari témoignent de la capacité des créateurs à situer leur travail à la croisée de la pensée, du faire et de
l’expérience.

En prise avec les lois naturelles, le duo Valentine Tiraboschi et Sacha Parent s’adonne à un Décor par le sable : un ensemble d’objets et d’éléments d’architecture dont les formes sont générées par la force de gravité. Pour d’autres créateurs tels que Lucie Ponard, c’est une réflexion sur les origines des ressources qui oriente les singularités techniques et esthétiques de productions situées. La designer, récemment installée au JAD, interroge ainsi la réciprocité entre lieux et matières, à l’image de ses guéridons réalisés à partir de terre des chantiers du Grand Paris, qui révèlent les couleurs et textures spécifiques à certains gisements et paysages.

L’environnement direct de l’exposition trouve un écho certain au sein de la scénographie, qui emprunte sa matière première au voisin le plus proche du JAD : les Manufactures nationales – Sèvres & Mobilier national. Dans un souci de frugalité, du kaolin déclassé est ainsi déplacé d’un numéro à l’autre de la rue pour être amassé sous la forme de tumulus accueillant les surfaces planes sur lesquelles reposent les oeuvres.

Autant d’illustrations de l’attention portée à la matière, aux outils, aux usages et aux lois du vivant, qui révèlent une attitude commune pour guider et conduire les projets : une agilité à imaginer des modus operandi pour faire de l’aléa une richesse, pour dialoguer avec le monde qui nous entoure et s’y adapter. Aléas, pratiques de l’adaptation, est une déambulation sensible et ludique pour mieux saisir les pratiques de création à travers le design et les métiers
d’art.

Renseignements :

Aléas, pratiques de l’adaptation
du 12 mars au 3 août 2025, du mercredi au dimanche de 14?h à 19?h (fermeture le 1er mai 2025) – entrée libre et gratuite

Jardin des métiers d’Art et du Design
6, Grande Rue, 92310 Sèvres
https://le-jad.frcontact@le-jad.fr

Sensibilisation au handicap : le défi du handisport

Cette initiative du Conseil Communal des Jeunes mettra en lumière les défis quotidiens rencontrés par les personnes porteuses de handicap. Ce sera également l’occasion de revenir sur les trois disciplines paralympiques dans lesquelles la France a brillé lors des Jeux Olympiques de 2024.

Des activités diversifiées et inclusives

Ouvert à tous et à tous les âges, plusieurs activités seront proposées pour vous permettre de découvrir et de vous initier aux sports paralympiques. Sur le parvis Charles-de-Gaulle, les visiteurs pourront s’essayer à la boccia, apprendre les bases du langage des signes et réaliser un parcours en fauteuil roulant. Ces activités sont conçues pour sensibiliser le public aux défis et aux compétences des athlètes handisport. Dans la cour de l’école Gambetta B, vous pourrez découvrir le basket fauteuil et le cécifoot. Ces disciplines offrent une occasion unique de comprendre les adaptations nécessaires pour pratiquer ces sports et d’apprécier les performances des athlètes.

Un partenariat fort avec le Comité Handisport 92

Cette matinée est organisée en partenariat avec le Comité Handisport 92, garantissant ainsi une expertise et un encadrement de qualité. Le comité apporte son soutien logistique et technique pour assurer le bon déroulement des activités et offrir une expérience enrichissante à tous les participants.
Rejoignez-nous pour cette matinée exceptionnelle et découvrez le monde du handisport !

Renseignements :

Samedi 29 mars de 10 h à 12 h
Parvis Charles-de-Gaulle (devant le collège) et dans la cour de l’école Gambetta B.

« Cette matinée de sensibilisation au handicap et au handisport est une occasion précieuse de promouvoir l’inclusion et la diversité dans le sport. Elle permet de changer les perceptions et de valoriser les capacités des personnes en situation de handicap. Avec le CCJ, nous espérons que cet événement inspirera d’autres initiatives similaires ! »

 

Nadia Idorane
Conseillère municipale déléguée
Associations et bénévolat – Conseil communal des jeunes –
Bien-être animal