Escaliers équipés de goulottes

Ether, oeuvre monumentale de Kohei Nawa, va être érigée sur l’île Seguin

Ether (Egalité), sculpture proposée par l’agence Danae et l’artiste japonais Kohei Nawa, a remporté le concours international lancé par le Département des Hauts-de-Seine, afin de doter d’une œuvre monumentale la pointe aval de l’Ile Seguin à Boulogne-Billancourt, à proximité de La Seine Musicale. Cette œuvre incarne l’idée d’Egalité, en écho à la statue de la Liberté d’Auguste Bartholdi, installée au pied du Pont de Grenelle à Paris. Elle sera installée à l’été 2022.

Ether est une sculpture tridimensionnelle de 25 mètres de haut, faite de 12 facettes, comme un écho à l’architecture de la sphère de La Seine Musicale, en inox peint d’un chrome mat légèrement rosé.

« C’est une visualisation de la capture de la chute de gouttes à l’état solide. Un rythme régulier de cercles, de sphères et d’élancements compose le mouvement. La surface est travaillée en facettes. Posée à même le sol, elle semble flotter à la surface, fixée à la proue de l’Ile Seguin, comme sur celle d’un navire dont La Seine Musicale serait le corps et sa sphère la voile et l’étendard. Visible à 360°, son aspect reste le même, quel que soit l’angle sous lequel on l’appréhende : elle est un phare qui guide l’esprit », explique Kohei Nawa.

L’œuvre symbolise lanotion d’égalité figurant dans tout principe de gravité. La gravité agit de la même manière pour toute vie sur terre, nous rendant tous égaux. La sculpture sera complétée de plusieurs dispositifs permis par les nouvelles technologies : un environnement de réalité augmentée via une application installée sur smartphone ou tablette, et un environnement de réalité virtuelle. Ces outils permettront dans un même mouvement de soutenir le propos et d’apporter la médiation nécessaire, l’application servant à la fois à découvrir la vidéo en réalité augmentée et en savoir plus sur l’artiste et son parcours.

Kohei Nawa est un artiste contemporain japonais, né en 1975 à Osaka. Il vit aujourd’hui à Kyoto, où il enseigne à l’Université d’art et de design (http://kohei-nawa.net//www.danae.io). Le jury qui a désigné le lauréat était composé d’élus du territoire et de personnalités du monde de l’art et de la culture, présidents d’institutions, artistes, commissaires d’exposition, architecte de La Seine Musicale…

Appel à manifestation d’intérêt – Service d’autopartage en boucle

Les villes de Sèvres, Meudon et Ville d’Avray souhaitent octroyer des autorisations d’occupation de leur domaine public en vue de permettre le développment d’un service d’autopartage en boucle sur leurs communes.

Tout opérateur qui souhaiterait candidater est invité à manifester son intérêt à l’adresse suivante avant le vendredi 4 juin 2021 à 16h :

julie.chenini@ville-sevres.fr

Les oiseaux de nos jardins

L’exposition est reportée du 1er au 25 septembre 2021 à la Médiathèque.
Exposition de photographies en partenariat avec la Maison de la Nature de Meudon.

Tribune libre – Mai 2021

Tribune de la majorité municipale

Encore une année municipale sans hausse d’impôts malgré un record d’investissements.
Après avoir baissé le taux des impôts locaux de 3% en 2019, la majorité municipale a décidé de maintenir ces taux inchangés en 2021, comme elle l’avait fait en 2020. Outre ce choix d’une stabilité fiscale, la majorité municipale a voté un effort très conséquent d’investissements, à hauteur de près de 14 millions d’euros (8 millions en 2020 et 6 millions en 2019). Ce budget est d’autant plus ambitieux qu’il s’inscrit dans une période difficile marquée par les incertitudes sanitaires, des dépenses supplémentaires (coût de la crise sanitaire) et la poursuite de la baisse des dotations de l’État et la hausse de ses péréquations, nous privant dorénavant de 4 millions d’euros annuels. Cet effort d’investissement pour notre ville n’a pas recueilli le vote favorable des deux groupes d’opposition. Pas plus que le programme très ambitieux de mise en accessibilité et de rénovation énergétique de deux de nos écoles élémentaires, les écoles Gambetta A et B qui n’a pas obtenu le vote favorable des élus de « Sèvres en Transition ». Nous le regrettons. Sans doute sont-ils contre l’objectif municipal de baisser de 50% les dépenses de chauffage de ces 2 écoles ? La majorité a également voté la poursuite des acquisitions de locaux afin de pouvoir engager prochainement la rénovation structurelle de notre centre-ville. Neuf cent mille euros ont également été inscrits dans le cadre de la réalisation en cours de la Promenade des Jardins. La vente de l’ancienne gare du pont de Sèvres à un restaurateur alto-séquanais a par ailleurs été confirmée à ce même conseil municipal d’avril. Ce bâtiment fermé au public depuis bientôt trente ans retrouvera prochainement vie, n’en déplaise aux six élus d’opposition qui ont voté contre cette vente qui nous permettra de financer les investissements dont la ville a réellement besoin.
A l’heure où l’épidémie perdure, la majorité poursuit par ailleurs son action pour lutter contre la crise sanitaire et amortir ses conséquences, sociales, économiques et psychologiques. Attentive aux plus fragiles, la Ville partage la gestion du centre de vaccination mutualisé avec les villes de Chaville et de Ville-d’Avray, son CCAS et son service seniors continuent d’assurer une permanence téléphonique d’écoute et d’aide pour les plus démunis, son service de Petit Bus reste ouvert, notamment pour les transports vers les centres de vaccinations. Soucieuse de la situation des commerçants, elle les accompagne, en lien avec GPSO et leur a déjà versé, au 30 mars 2021, plus de 67 388 euros de subventions sous forme d’exonérations de loyers.

Les 29 élus de la majorité

Tribunes des oppositions municipales

Groupe Sèvres en transition
Pas d’urgences écologiques, sociales au budget 2021 !
Aucune surprise lors du conseil municipal d’avril, le budget est venu confirmer le débat d’orientations qui avait eu lieu 2 semaines auparavant. Toujours aussi timide sur la transition écologique, on est dans la politique des petits pas pourtant la ville ne manque pas de ressources, car en pleine pandémie elle affiche un excédent de 11 millions en fonctionnement et un report de près de 25 millions en investissement. La crise sanitaire devrait obliger la commune à faire un geste envers les plus démunis. Si le budget du CCAS est en augmentation pour répondre à certaines situations, nous pourrions aussi agir plus largement en diminuant les tarifs des services municipaux qui n’ont cessé d’augmenter et réviser les quotients familiaux. Le plan pluriannuel d’investissement qui est le seul document permettant à l’opposition d’avoir une vision des projets n’est pas présenté, des lignes d’acquisition immobilière sont votées mais non fléchées. Les travaux d’accessibilité sont toujours en retard, c’est pourtant une obligation, la faute à la COVID bien sûr. Tout est flou, on nous annonce même un éventuel emprunt de 2 millions. Pendant ce temps, 20 millions sont mis de côté pour le centre-ville, projet qui semble de plus en plus s’éloigner des concertations d’il y a quelques années. Les travaux sur l’efficacité énergétique, encore plus urgents, face aux défis climatiques que nous vivons, ne sont pas au rendez-vous. Si la majorité entend rénover les écoles Gambetta, l’ambition se limite au respect de la loi, sans plus. Aucun projet sur les énergies renouvelables et aucun autre bâtiment au menu des rénovations ! Et sur la forme, la ville a de nouveau recours à une externalisation de la maîtrise d’ouvrage qui nous prive de tout contrôle et nous promet des dépassements budgétaires comme pour les travaux du restaurant du SEL confié au même opérateur (SPLSOA). La majorité n’a pas hésité en revanche à accorder une ristourne de 50.000 euros à l’acquéreur de la Gare du pont de Sèvres. Celui-ci envisageant par ailleurs 3 millions de travaux pour une ouverture du restaurant repoussée de 3 ans. On ne prête qu’aux riches et nous regrettons à nouveau que ce patrimoine de la ville n’ait pas été conservé pour un usage public. Ce n’est pas là que vous pourrez échanger avec vos proches à la sortie du confinement, espérons que nous en saurons plus en ce mois de mai sur l’ouverture des lieux nécessaires de culture, de sports, de restauration. A l’heure où l’accès à la vaccination semble plus facile, nos pensées accompagnent tous ceux qui ont perdu un proche, un emploi pendant cette crise.

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com

Pour Sèvres
Si les jeunes sont peu touchés par le virus, leur vie, en revanche, a été bouleversée par la pandémie. Les étudiants, en particulier, voient leur quotidien affecté à tous les niveaux : perte de revenus, apprentissage difficile, espace de vie restreint, sport, distractions et vie sociale quasi nuls. Précarisés, beaucoup renoncent à des soins ou à des achats de 1ère nécessité. A l’échelon national, régional et départemental des mesures sont là pour les aider. Sèvres doit aussi s’impliquer et proposer à ses jeunes une aide renforcée d’écoute et d’orientation.
À lire sur poursevres.fr

Denis Moron
poursevres.fr

Le conseil de Bertrand le jardinier – Mai 2021

« Pour l’amour d’une rose, le jardinier est le serviteur de 1 000 épines »

Le rosier doit être choyé pour nous donner les plus belles fleurs, tout comme un jardin. Cela demande du travail, de la patience et de la passion. Le mois de mai est le mois des plantations pour l’été. N’hésitez pas à mélanger plantes saisonnières et plantes vivaces. Vous pourrez ainsi les réutiliser pour cet automne. Mon conseil est d’associer le feuillage des heuchères avec vos compositions florales.

La Métropole, c’est vous !

Jusqu’au 14 mai 2021.

Devenez membre du Conseil de développement de la Métropole du Grand Paris.

Vous aspirez à faire entendre votre voix et à participer à l’élaboration des politiques publiques métropolitaines ? Vous êtes porteurs d’idées et de propositions pour l’avenir ? Devenez membre du Conseil de développement de la Métropole du Grand Paris (Codev). Vous avez jusqu’au 14 mai pour poser votre candidature en ligne.

Rejoignez le Conseil de développement de la métropole du Grand Paris pour

Imaginer

Les membres du Conseil de développement sont associés à l’élaboration et à l’évaluation des politiques métropolitaines (cadre de vie, aménagement, mobilité, environnement, logement…). Ils agissent également dans une démarche prospective qui questionne l’avenir de la Métropole.

Dialoguer

Le Conseil de développement est une instance consultative apolitique qui inscrit son action dans un dialogue bienveillant et respectueux des opinions de chacun. Ce n’est donc pas un lieu de contestation.
Aucun élu n’est membre d’un conseil de développement.

Agir

Le Conseil de développement anime le débat public en lien avec les acteurs du territoire. Il s’appuie sur l’expertise citoyenne pour apporter une aide à la décision aux élus en émettant des avis, des préconisations et des propositions sur tous les sujets qui concernent le projet métropolitain et, plus largement, les enjeux de société.

Des scooters électriques en libre-service à Sèvres

Depuis le 28 avril 2021.
Sèvres et Grand Paris Seine Ouest ont choisi Cityscoot pour vous proposer des scooters électriques en libre-service sur le territoire.
Déjà disponible à Paris et dans quinze villes d’Ile-de-France, Cityscoot élargit sa zone de location pour permettre à ses utilisateurs de disposer d’un scooter électrique 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Cityscoot dispose aujourd’hui de plus de 3 900 scooters et développe son service de manière coordonnée avec les pouvoirs publics locaux. C’est dans ce contexte que Cityscoot a signé une convention d’occupation du domaine public avec GPSO étendant son service à Sèvres et Meudon. À Sèvres, vous pourrez retrouver un scooter Grande-Rue et avenue de l’Europe ainsi qu’à proximité de nos deux gares : attention, stationnement sur des emplacements deux-roues uniquement.

Trouvez votre Cityscoot

Repérez dans l’application le scooter le plus proche de l’adresse de votre choix. Réservez-le en un clic
Vous disposez de 10 minutes pour le rejoindre. Déverrouillez-le grâce au code reçu dans l’application. Le casque est sous la selle !

Roulez librement

Pendant votre trajet, roulez où vous le souhaitez ! Veillez simplement à revenir au sein de la zone Cityscoot pour terminer votre location.

Terminez la location

Une fois garé(e) sur un emplacement public autorisé, rangez le casque et mettez fin à votre location via l’application ou via le clavier du scooter.

Zones de stationnement autorisées à Sèvres

Les zones de stationnement autorisé à Sèvres sont indiquées en rouge dans la carte ci-dessous.

Charles Hembert : des Étalons du Parc au Maracaña de Rio de Janeiro

De Brancas à Barra de Tijuca, le parcours incroyable de ce jeune Sévrien de 29 ans, coach adjoint du plus prestigieux club de football du Brésil, le Flamengo !

L’allure sportive, le sourire facile et une joie de vivre communicative, Charles Hembert, tout auréolé de son titre obtenu au Championnat des ligues du Brésil, est de retour dans la rue de son enfance, la rue des Fontenelles. «  J’ai passé toute mon enfance ici. À l’école Jeanne d’Arc où j’ai suivi ma scolarité ou au club de foot de Ville-d’Avray de mes 8 à mes 14 ans, Mais à 15 ans, j’ai choisi de partir pour Milan dans une famille d’accueil pour suivre ma Seconde. L’année d’après, direction Londres pour ma Première avant de rejoindre New York pour effectuer ma Terminale » explique Charles dont la détermination et l’esprit d’aventure forcent l’admiration. Il enchaîne les études universitaires au Canada, en Angleterre « J’ai assuré une formation dans le marketing sportif, mais le Brésil et le football n’étaient jamais très loin. En 2014, lors de la Coupe du Monde, j’ai travaillé en interface pour l’équipe du Cameroun. C’est alors que j’ai rencontré Rogério Ceni, ancien gardien de but, champion du monde en 2002. Il avait besoin d’un adjoint. Après 3 ans au club de Fortaleza, dans le Nord du Brésil, nous avons été appelés pour assurer l’entraînement de l’équipe des Flamengo de Rio. »

C’est un rêve de gamin d’entraîner des joueurs mondialement connus dans le stade de football le plus connu au monde, le Maracaña. Même si avec la pandémie, le stade est désespérément vide de ses supporters. Le cadet d’une fratrie de quatre enfants fait la fierté de ses parents et de ses neveux qui ne manquent pas de suivre les matchs malgré le décalage horaire. Élaborer les entraînements, animer les séances, analyser les adversaires, proposer des stratégies de jeux ou servir d’intermédiaires avec les joueurs est devenu son quotidien. Mais dès que Charles rentre en France, il passe par Sèvres et n’hésite pas à enfiler les chaussures et à retourner jouer comme tous les week-ends de son enfance avec « Les Étalons du parc ». Ce groupe d’amis, les « Bleus » contre les « Blancs », s’affronte dans le Parc de Saint-Cloud. Avant la crise sanitaire, la séance se terminait sur la terrasse de La Sévrienne avec Val et Véro.

Mais Charles a déjà les yeux tournés vers la prochaine saison du championnat. Il va falloir conserver le titre de champion de la Ligue Brésilienne. Une grande première pour un Français, mis à l’honneur par toute la presse professionnelle !

Marie Bracquemond

Peintre, Marie Bracquemond est l’une des grandes dames de l’impressionnisme avec Berthe Morisot et Mary Cassatt.

Marie Quivoron naît le 2 décembre 1840 à Argenton-en-Landunvez, dans le Finistère. Son père, officier de marine, meurt peu après sa naissance. Sa mère se remarie et, au début des années 1850, la famille s’installe à Étampes, où Marie suit les cours d’un peintre retraité, Auguste Vassort, avant d’entrer dans l’atelier de Jean-Auguste-Dominique Ingres.
Elle finit par quitter le studio d’Ingres pour travailler à son propre compte, participant régulièrement au Salon de Paris et se faisant commissionner par le directeur général des musées français pour réaliser des copies au Louvre.

Elle y rencontre Félix Bracquemond (1833-1914), graveur réputé dans les milieux d’avant-garde en 1867. Elle l’épouse deux ans plus tard. En 1870, elle donne la naissance à un garçon, Pierre, qui deviendra peintre et décorateur.

Elle expose à nouveau au Salon en 1874, année où Félix Bracquemond participe à la première exposition impressionniste. Cette même année, la famille Bracquemond s’installe à Sèvres, au 13, rue Brancas où elle recevra de nombreuses personnalités : Georges Clemenceau (1841-1929), Degas (1834-1917), Edouard Manet (1832-1883), Henri Fantin-Latour (1836-1904) et son épouse, Auguste Rodin (1840-1917), les époux Sisley, et Paul Gauguin (1848-1903).

Inspirée en particulier par Alfred Stevens, Claude Monet et Edgar Degas, Marie Bracquemond se convertit à l’impressionnisme. Elle intensifie ses couleurs, travaille sur la clarté et les variations de tons, et se met à peindre en extérieur, notamment dans son jardin de Sèvres. Elle expose des tableaux lors des expositions impressionnistes de 1879, 1880 et 1886. Marie Bracquemond a également une activité de céramiste. Elle travaille aux côtés de son mari devenu directeur artistique de l’atelier parisien de la firme Charles Haviland, industriel de la porcelaine de Limoges.
À partir des années 1890, elle cesse de produire. Sa santé fragile et le caractère extrêmement difficile de son mari expliquent sans doute cet effacement.

Elle meurt le 17 janvier 1916, deux ans après son mari, au 13, rue Brancas. Elle est inhumée dans le cimetière des Bruyères où repose son époux. Leurs noms ne sont pas apposés sur leur tombe.