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Tribune de la majorité
Pour un territoire acteur de la transition écologique
La ville de Sèvres dispose d’un nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU) depuis le 1er janvier 2016. Sa philosophie est claire : protéger autant que possible l’ensemble des espaces verts de la ville tout en tenant compte de l’obligation qui lui est imposée par l’Etat de densifier son habitat.
L’ensemble des territoires de la Métropole du Grand Paris ont l’obligation désormais se doter d’un Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi). Notre territoire de Grand Paris Seine Ouest
(GPSO) s’est donc mis au travail pour adopter un tel document. Celui-ci devrait être prêt pour le 1er janvier 2025.
La ligne directrice de votre majorité municipale reste claire dans ce travail : préserver le caractère vert de notre ville dont 58% de la surface est végétalisée, le renforcer là où le minéral est trop important, dans notre centre-ville par exemple.
Pour bien appréhender la ville que nous voulons voir advenir dans les quinze prochaines années, quelle meilleure méthode que la concertation? Vos élus sont effet persuadés d’une chose : il n’y a pas meilleurs experts de l’espace public que ceux qui y vivent et s’y déplacent.
C’est en ce sens qu’un questionnaire a été boité dans toutes les boîtes aux
lettres de la ville en février. 980 d’entre vous y ont répondu. Une enquête qualitative audiovisuelle a suivi, auprès d’un panel représentatif des habitants de GPSO et huit « balades urbaines » ont parallèlement été organisées. Des micros-trottoirs ont été réalisés en juin.
Ces différentes concertations montrent, une fois encore, que vous êtes bien les meilleurs experts de la ville où vous vivez ! Elles nous ont permis d’élaborer le Plan d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) qui sera débattu en décembre en conseil municipale et en conseil de territoire. Élément fondateur essentiel, ce PADD propose de retenir les 4 axes majeurs qui structureront la rédaction de nos futures règles d’urbanisme. Nous voulons en premier lieu que notre territoire soit un
territoire acteur de la transition écologique.
Nous voulons également qu’il conjugue proximité, mobilité et habitat.
Nous voulons encore qu’il préserve l’identité de chacune de nos 8 villes
tout en renforçant leur complémentarité.
Nous voulons enfin qu’il demeure créatif et innovant. Le 19 octobre dernier, les conseillers des huit quartiers de Sèvres ont été associés à une réunion d’échange à propos de ce PADD. Une présentation détaillée leur
en a été faite. Le 15 novembre prochain, ce sera votre tour de nous dire de nous dire ce que vous pensez des orientations retenues. Nous vous attendons nombreux.
L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du Modem, de RE et de l’UDI)
Tribunes de l’opposition
Groupe Sèvres en transition
Le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) élaboré par GPSO va fixer pour une dizaine d’années les règles d’aménagement qui étaient jusqu’à présent définies par le conseil municipal.
C’est l’occasion de penser l’urbanisme à l’aune du réchauffement climatique, de la crise de l’énergie et des pollutions de toute nature.
Nous devons ménager notre territoire en préservant les espaces naturels,
notamment les forêts, mais aussi les arbres situés en ville. Nous proposons également de mener des actions de désimperméabilisation en priorité en centre-ville où se concentre la majorité des habitants. Les règles de constructibilité doivent évoluer pour laisser 30% de pleine terre nécessaire afin de préserver la biodiversité et la ressource en eau et lutter contre les îlots de chaleur. Plusieurs projets récents de promoteurs immobiliers ont été contestés par les riverains, trop massifs et ne laissant aucune place pour des espaces verts.
L’élaboration d’un Plan paysage associé au PLUi permettrait de respecter le patrimoine qu’il soit bâti ou naturel en réalisant un diagnostic partagé et en ayant pour objectifs de préserver des points de vue et de mener des actions d’amélioration de l’existant. Cette proposition de prise en compte du paysage dans les documents d’urbanisme figurait dans le programme de Sèvres en transition.
Mille ménages sévriens sont en attente d’une solution de logement abordable et le Plui doit s’attaquer résolument à la crise du logement, en permettant par exemple la construction de petits collectifs mieux répartis. Notre ville doit engager une politique de lutte contre la vacance de logements (aide à la réhabilitation, garantie locative etc), mais aussi encourager plus fortement la disparition des passoires thermiques et l’utilisation d’énergies renouvelables. La maîtrise publique du foncier doit être renforcée pour que les projets ne répondent pas uniquement à des objectifs financiers à court terme de promoteurs privés.
En matière de mobilité, nous devons privilégier les modes actifs (marche,
vélo), des transports en commun de qualité et en finir avec le tout-voiture. Nos rues doivent devenir agréables, les piétons s’y sentir en sécurité, notamment les enfants. Le PLUi doit enfin permettre une diversification des activités économiques de GPSO (commerces, artisans)
pour éviter des milliers de m2 de bureaux vides.
Dans les futurs débats, vos élu-es Sèvres en transition défendront un aménagement sobre en ressources et résolument tourné vers le bien être des habitants d’aujourd’hui et de demain.
Le 15 novembre prochain, une réunion publique se tiendra au SEL à partir de 19h. L’occasion de vous exprimer et de venir échanger avec nous !
Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com
Pour Sèvres
Mardi 15 novembre (19h au SEL), GPSO présentera l’avancée du PLUi (Plan local d’urbanisme intercommunal) qui se substituera fin 2024 à notre PLU. C’est l’opportunité pour tout Sévrien de s’informer, mais aussi de faire connaître ses idées et préoccupations sur l’avenir de notre territoire en matière de logement, de déplacement, d’environnement,
de mixité et d’emploi. Les temps changent. Face aux enjeux climatiques
et énergétiques, la ville ne peut maintenir le statu quo. Elle doit choisir, pour Sèvres, un cap clair, ambitieux et innovant.
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Denis Moron


Tribune de la majorité
Le visible et l’invisible
La ville de Sèvres s’est engagée depuis de nombreuses années pour économiser l’énergie et moins solliciter les ressources naturelles. Bien souvent ces investissements sont invisibles. Ils sont pourtant essentiels.
Il en est ainsi par exemple des 17,5 kilomètres de câbles électriques souterrains changés sous nos rues, des 4,6 kilomètres de canalisations d’eau également renouvelées depuis 2012 et des 4,7 kilomètres de réseaux d’assainissement réhabilités depuis 2014. Tous ces investissements sont souterrains et onéreux (plus de 20 millions d’euros !), c’est pourquoi bien des collectivités ne les réalisent pas en priorité tant il est vrai que les investissements visibles attirent davantage la reconnaissance que ces travaux ingrats qui entraînent presque systématiquement des embarras de circulation. Il en va différemment à Sèvres.
Ces travaux, pour invisibles qu’ils soient une fois réalisés, sont tout à fait intéressants au niveau de la transition écologique de notre ville. C’est ainsi que, de 2018 à 2021, le taux de rendement de notre réseau sévrien d’eau potable (indicateur des fuites) est passé de 87.40% à 91.90%. C’est également grâce à ses investissements que la consommation électrique de notre éclairage public a baissé de 67% en 8 ans, diminuant du même coup la pollution lumineuse à Sèvres.
La modification de notre PLU en 2019 pour renforcer les obligations de pleine terre pour les constructions neuves participe également de cette dynamique vers une ville plus durable.
Naturellement, ces investissements invisibles ne doivent pas masquer tous les investissements visibles consentis toutes ces dernières années pour baisser la consommation d’énergies de nos bâtiments municipaux. Au total, depuis 2014, c’est une baisse de près de 20% de notre consommation énergétique qui est constatée. Pour le seul investissement en cours dans nos écoles Gambetta A et B, une baisse de 41% de la consommation énergétique est ciblée.
Les investissements ciblés pour les années prochaines sont dans la ligne de nos efforts antérieurs. La végétalisation de notre futur centre-ville comme la plantation de 2025 à 2028 de plus 800 arbres de haute tige depuis le pont de Sèvres à notre frontière avec Chaville participe de notre souhait de créer de nouveaux îlots de fraîcheur à Sèvres. Il en est de même dans nos bâtiments municipaux. La majorité municipale s’engage à baisser leur consommation énergétique annuelle de 26% d’ici à 2030.
L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LREM, de LR, de l’UDI ou du MoDem)
Tribunes de l’opposition
Groupe Sèvres en transition
Imprévoyance et choix court terme : la recette libérale à Sèvres
Nous allons connaître un double impact de la crise énergétique. Individuellement bien sûr avec nos factures, mais aussi parce que l’envolée des prix de l’énergie va lourdement peser sur les charges de la ville (déjà plus de 1,3 millions d’euros par an). Or, nous mesurons bien le peu d’enthousiasme de l’équipe municipale pour proposer des outils nous permettant de nous aider à diminuer nos consommations énergétiques. Nous ne pouvons plus nous permettre de remettre à plus tard des mesures de sobriété immédiates et de repousser les investissements !
Jusqu’à présent, l’énergie n’était pas une question, la logique libérale s’est donc imposée en France et en Europe avec une ouverture des prix et des acteurs à la concurrence. Nous, particuliers, perdront les tarifs règlementés de gaz en 2023 (l’année prochaine !) mais c’est depuis 2014 que les collectivités territoriales comme Sèvres ont perdu cette garantie sur le gaz et depuis 2021 sur l’électricité. Le réveil est compliqué pour la majorité municipale.
L’énergie n’était pas une question, alors Sèvres n’a pas su investir dans le renouvelable. Aucune impulsion d’initiative collective autour du photovoltaïque et pourtant en France se multiplient les expériences d’autoconsommation collective qui permettent à des habitants de se regrouper pour consommer leur propre électricité verte. Aucune initiative sur les bâtiments publics à l’image de l’abandon sans explication du projet d’installation de panneaux photovoltaïques sur l’école Croix Bosset.
L’énergie n’était pas une question, alors l’équipe municipale a investi trop modestement dans l’efficacité énergétique des bâtiments municipaux. A titre d’exemples, l’ambition de la rénovation de l’école Gambetta ne vise pas plus que l’obligation règlementaire dite « décret tertiaire ». Le récent contrat de gestion du chauffage de la piscine ne comprend aucune clause réellement contraignante pour le prestataire avant de nombreuses années.
Enfin, l’énergie n’était pas une question, alors GPSO n’a pas fortement investi dans des plans individuels ou collectifs de sobriété. Ainsi GPSO ne publie aucun résultat chiffré de ses actions passées en matière de maîtrise énergétique et n’a même pas actualisé son bilan CO2. Ne demandez pas celui de Sèvres, il n’existe pas. En parallèle la mairie a réduit ses aides aux particuliers ou oublié ses engagements de 2008 (lire nos précédentes tribunes).
Pourquoi n’a-t-on pas voulu entendre la situation se dégrader et agir autrement ? Il est toujours temps, mais il faut changer de logiciel, remettre l’énergie au cœur de l’action publique des collectivités, anticiper et ne pas se contenter d’attendre des mesures régionales ou nationales.
Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com
Pour Sèvres
Triste constat que nous inspire cette rentrée : 30 M€ dorment dans les caisses de Sèvres depuis 5 ans dans l’attente d’un projet de centre-ville au ralenti, déconnecté de la réalité. Une partie de ces fonds permettrait plus d’investissement pour la décarbonation et la résilience climatique de Sèvres et limiterait l’impact de la crise énergétique. L’explosion des dépenses annoncée dans toutes les communes pour les années à venir va réduire les moyens d’actions de la ville quand le nombre de familles sévriennes en difficulté augmente. Il faut agir ! Nous lire sur PourSevres.fr
Denis Moron

EN BREF
- Votez pour vos nouveaux représentants du personnel
Les élections professionnelles se dérouleront le jeudi 8 décembre et vous êtes invités à voter pour vos représentants du personnel. Ces derniers auront la mission de vous représenter et défendront vos droits au sein des Commissions Administratives Paritaires (CAP), des Commissions Consultatives Paritaires (CCP) et du nouveau Comité Social Territorial (CST). Ce dernier fusionne le Comité Technique (CT) et le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT).
Renseignements :
Élections professionnelles
Jeudi 8 décembre 2022

Les ingrédients pour la soupe (4 personnes)
- Les herbes :
– 250 g d’épinards, de préférence des jeunes feuilles ou des pousses
– 100 g de coriandre ;
– 75 g de persil
– 75 g de ciboulette ou de verts d’oignon ; - Les légumineuses :
– 50 g de pois chiches secs ;
– 50 g de haricots blancs secs ;
– 50 g de haricots coco roses ou haricots rouges secs ;
– 50 g de lentilles blondes ou vertes sèches ; - 50 g de nouilles iraniennes « reshteh » ou de nouilles chinoises au blé tendre, ou à défaut de linguine ;
- 100 à 150 g d’oignon frit (recette ci-après) ;
- 15 à 30 g d’ail frit (recette ci-après) ;
- 1 c. à soupe de menthe séchée ;
- 50 g de kashk (produit laitier iranien) ;
- Curcuma ;
- Huile ;
- Sel ;
Pour obtenir environ 30 g d’ail frit maison :
– 50 g d’ail ;
-1/4 c. à café de curcuma (facultatif) ;
– Huile de friture.
Les étapes :
- Épluchez 50g d’ail et émincez-le finement au couteau (on ne veut pas de la purée).
- Faites chauffer 5 à 10 millimètres d’huile dans une petite poêle et ajoutez l’ail. Saupoudrez 1/4 à café de curcuma. Faites frire à feu moyen en remuant de temps en temps, pendant 5 à 10 minutes, jusqu’à ce que l’ail soit doré. Surveillez bien car l’ail peut vite brûler. Dès que l’ail est doré, transférez le dans une passoire fine et égouttez.
Pour obtenir environ 130 g d’oignon frit.
– 500 g d’oignon ;
– 1/2 c. à soupe de curcuma (facultatif) ;
Huile de friture
Les étapes :
- Épluchez les oignons, coupez-les en deux, enlevez la racine avec la pointe du couteau, puis émincez en tranches de 3 mm environ.
- Faites chauffer une grande casserole d’eau avec 1/2 à café de sel. Quand l’eau bout, ajoutez les oignons, et faites mijoter à feu vif pendant 5 – 10 minutes. Égouttez les oignons et étalez-les pour les laisser sécher au moins 30 minutes.
- Faites chauffer 1 cm d’huile dans une poêle et quand elle est bien chaude. Ajoutez tout ou partie de l’oignon en fonction de la taille de la poêle, et saupoudrez un peu de curcuma. Faites chauffer à feu vif pendant 15 à 20 minutes, jusqu’à ce que l’oignon soit doré et croustillant. Transférez dans une passoire fine et égouttez. Répétez avec le reste de l’oignon.
Pour la soupe :
- La veille, mettez à tremper les légumineuses sauf les lentilles : placez ensemble 50g de pois chiches, 50 de haricots blancs et 50 g de haricots coco roses/rouges dans un grand bol d’eau. Laissez tremper 24 h en changeant l’eau 2 ou 3 fois.
- Lavez les épinards et les herbes aromatiques et séchez-les dans une essoreuse à salade. Coupez les épinards grossièrement au couteau en morceaux de 5 cm environ. Hachez toutes les herbes aromatiques, tiges comprises, en morceaux de 1 cm maximum, au couteau ou au robot.
- Égouttez les haricots et placez-les dans une grande marmite avec 1litre d’eau et une petite partie de l’ail et l’oignon frit (environ 15 g d’oignon et 5 g d’ail). Portez à ébullition et faites mijoter jusqu’à ce que les haricots soient tendres, cela prend 1 à 2 h. Si vous avez une eau dure, ajoutez une pincée de bicarbonate pour aider à attendrir les haricots.
- Ajoutez les 50g de lentilles, ainsi que les épinards et les herbes. Mélangez et ajoutez un peu d’eau si besoin pour que les légumes soient couverts (environ 250 ml). Laissez mijoter encore 1 h.
- Réservez une partie de l’oignon et l’ail frit pour servir, et ajoutez le reste à la marmite. Ajoutez également les 150g de nouilles en les cassant en deux.
- Mélangez délicatement les nouilles pour bien les séparer. Attention, si les nouilles ne sont pas bien mélangées elles vont se coller pendant la cuisson et sont ensuite très difficiles à séparer. Faites cuire encore une trentaine de minutes en mélangeant de temps en temps. Ajoutez encore un peu d’eau si le mélange épaissit trop et colle au fond. La consistance finale doit être semi-épaisse, comme celle d’un yaourt brassé.
- Faites chauffer 2 à soupe d’huile végétale dans une petite poêle et ajoutez 1c. à soupe de menthe séchée. Mélangez 5 à 10 secondes puis coupez le feu et transférez dans un récipient. La menthe doit noircir sans brûler.
- Préparez le kashk en diluant avec un tout petit peu d’eau, afin d’obtenir la consistance d’une crème épaisse (1 à 2 à café suffisent). Ajoutez la moitié à la marmite (ou selon votre goût) et gardez le reste pour servir.
- Enfin, ajustez le sel (comme les nouilles reshteh et le kashk sont très salés il vaut mieux le faire à la fin).
- Servez dans des bols ou des assiettes creuses, parsemé de kashk, d’oignon frit, d’ail frit et de menthe frite.
Photo : © DR

Karine Goncalo est une Sévrienne de la première heure, tant personnellement (elle y est née) que professionnellement. Après avoir fait sa scolarité à l’école Croix-Bosset, elle a poursuivi dans la ville d’à côté, à Saint-Cloud, avant de se lancer dans des études de commerce. Comme de nombreux étudiants à l’âge de 20 ans, elle décroche un « petit boulot » à la mairie de Sèvres après avoir obtenu son BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur. « J’ai eu une révélation pour l’animation, qui m’a fait tout abandonné » nous avoue-t-elle.
Adieu les études de commerce, elle se plonge dans l’animation à un moment clé : la création de la filière animation dans la Fonction publique territoriale, en 1997. Elle est titularisée en tant qu’animatrice après avoir passé un examen professionnel de l’animation. « Très rapidement j’ai pris des responsabilités, car on m’a confié une direction » nous explique-t-elle. Une opportunité lui est proposée lors de la restructuration de l’accueil périscolaire à Sèvres où il n’existait que deux accueils sur les sites de Brimborion et de Gévelot. Le centre de Brimborion devant être reconstruit… la municipalité de l’époque décide d’éclater l’accueil périscolaire en petites structures au sein des écoles. On lui propose d’être directrice de l’accueil périscolaire à l’école des Bruyères, puis très vite de l’accueil de loisirs du parc Cheviron où elle restera 7 ans, tout en passant son diplôme BAFD (brevet d’aptitude aux fonctions de directeur) et le concours d’animateur territorial. Elle passe ensuite à la direction de l’accueil de loisirs de Brimborion pour 7 nouvelles années avant d’atterrir dans l’école de son enfance : Croix-Bosset, qu’elle n’a par ailleurs jamais vraiment abandonné, étant déjà responsable du temps de midi sur ce site. En 2018 elle obtient un dernier concours d’animateur principal 1re classe.Tout au long de sa carrière, elle a eu à cœur de se former pour évoluer et transmettre tant aux enfants qu’à ses collègues.
L’animation, un métier d’échanges
Karine a choisi l’animation par passion et elle aime la partager : « j’aime travailler avec des jeunes (animateurs) pour le dynamisme et ce côté pétillant qu’ils apportent. On est sociable dans ce travail, patient, à l’écoute… je dirais aussi bienveillant et sécuritaire. Et c’est un métier polyvalent » déclare-t-elle. Pour elle, l’animation est un métier d’échange, de communication où le relationnel est très présent. C’est aussi un métier polyvalent qui permet de se trouver, de découvrir ses capacités. Karine a des missions de direction, mais n’hésite pas à mettre la main à la pâte. Elle peut être aux côtés des enfants et des animateurs quand il s’agit de les former ou d’échanger. « J’aime aider les gens, j’aime rendre les enfants autonomes, participer à leur épanouissement et les accompagner dans l’apprentissage de la vie » avoue -t-elle.
Des projets qui ont du cœur
De nature organisée, adorant les voyages, faire du vélo, cuisiner… c’est tout naturellement qu’elle a mis en place de nombreux projets pour les enfants du centre de loisirs dont elle était la directrice, à l’image des mini-séjours accessibles aux familles (grâce au système du quotient familial). « J’ai aimé proposer des sorties type séjour pour faire profiter aux enfants des vacances, leur faire découvrir l’ornithologie, leur donner l’occasion de pratiquer le vélo dans la nature » raconte-elle, tout sourire. Ainsi, elle a permis aux enfants du centre Croix-Bosset de partir quelques jours en baie de Somme. C’était aussi l’occasion de les sensibiliser aux enjeux écologiques. Karine a, à n’en pas douter, la fibre sociale et compte continuer sur cette lancée. En tant que coordinatrice, elle souhaite développer ces activités innovantes dans les autres accueils de loisirs. Assurément, son envie d’aller de l’avant est un atout pour la réussite de ces projets qui ont du cœur.

Mesure très attendue des agents territoriaux, la revalorisation du point d’indice a été votée le 25 juillet dernier (Décret n° 2022 – 994 du 7 juillet 2022) pour pallier l’inflation.
Le point d’indice définit la rémunération brute des fonctionnaires.
Il n’avait pas évolué depuis 2017. Sa valeur s’établissait alors à 4,686 euros. Au 1er juillet 2022, il est donc passé à 4,850033 euros.
Ce dégel touche l’ensemble des fonctionnaires titulaires et contractuels, il est visible sur le bulletin de paie du mois d’août, avec effet rétroactif au 1er juillet 2022.
Non concernés par cette disposition, les vacataires et les assistantes maternelles notamment qui ont bénéficié quant à eux, de la hausse du SMIC au 1er mai et au 1er août.
À noter que l’augmentation du point d’indice représente un effort dans le budget de fonctionnement de 450 000 euros en année pleine.
PHOTO : adobe stock

La Ville de Sèvres est adhérente à l’organisme d’œuvres sociales Plurélya. Il propose des prestations sociales diverses tels que des allocations et aides, des avantages culturels, des réductions auprès de partenaires… sous certaines conditions. Toutes ces prestations sont rassemblées dans un livret qui vous a été distribué en début d’année et disponible sur demande auprès de la Direction des Ressources Humaines. Un feuillet précisant les avantages de la « formule 3 », la plus avantageuse, vous a également été remis.
Pour la rentrée des collégiens et lycéens, des allocations existent sous forme de carte cadeau. Les collégiens bénéficient de 30 € et les lycéens de 70 €. Les enfants inscrits en IME sont également éligibles. Attention : les demandes pour ces prestations sont à faire jusqu’au 31 octobre 2022.
Les étudiants de moins de 26 ans (nés avant le 1er janvier 1996) bénéficient aussi d’une aide « Allocation post bac », sous forme d’un virement de 150 euros, s’ils ont au moins 400 h de cours en France ou à l’étranger.
À noter que la formation permanente et l’enseignement à distance ne sont pas pris en compte (sauf si handicap de l’enfant ou état de santé justifié).
N’hésitez pas à en faire la demande pour vos enfants sur le site www.plurelya.fr ou par formulaire papier disponible auprès de la Direction des Ressources Humaines.
Renseignements :
Service des Ressources humaines – Yvann Kvaternik par mail à yvann.kvaternik@ville-sevres.fr
Plurélya – conseiller joignable au 0809 36 13 13 ou par mail à contact@plurelya.fr
Pensez-y !
Prochaines permanences Plurélya Retrouvez votre conseillère Plurélya, Mme Barenski, mercredi 14 septembre 2022 de 9 h30 à 17 h Bureau des permanences |