Rénovation du pont de Sèvres : un chantier d’envergure qui se termine fin février

Vous l’avez sans doute remarqué, le pont de Sèvres, élément clé de l’infrastructure reliant Sèvres à Boulogne-Billancourt, est actuellement au cœur d’un important chantier de rénovation. Construit en 1963, ce pont de 220 mètres de long emprunté par plus de 100 000 véhicules chaque jour, nécessitait des travaux urgents de rénovation pour assurer sa longévité, la sécurité et le confort des usagers.

Des travaux urgents nécessaires

Les travaux ont principalement eu pour objet de réparer sa structure métallique, endommagée par une très forte corrosion. Suppression des arrivées d’eau sur les pièces métalliques, réparation de la charpente et mise en place de nouveaux revêtements sur la chaussée, toutes ces interventions devaient avoir lieu en gênant le moins possible la circulation du pont. Pour ce faire, le pont a été soulevé de quelques millimètres grâce à des vérins, permettant de désolidariser les différentes parties du pont de leurs appuis.

Un calendrier serré et un impact sur la circulation réduit au maximum

Les travaux ont été planifiés en plusieurs phases pour minimiser les perturbations et des déviations mises en place. Tour à tour et selon un calendrier précis, les files de circulation ont été neutralisées depuis le mois d’août et jusque fin février 2025. Plusieurs fermetures permettant les opérations de soulèvement du tablier sont encore à prévoir.

Une modernisation essentielle

Ces travaux, bien que contraignants, sont essentiels pour garantir la sécurité et la longévité du pont de Sèvres. Ils témoignent de l’engagement du Département des Hauts-de-Seine à maintenir et améliorer ses infrastructures et garantir le cadre de vie des habitants de son territoire. Une fois achevés, ces travaux permettront de prolonger la durée de vie du pont et d’améliorer les conditions de circulation pour les automobilistes, les piétons et les cyclistes.

Recyclez vos sapins de Noël en les déposant dans les enclos de GPSO

Jusqu’au 26 janvier 2025, vous pouvez déposer vos sapins de Noël dans l’un des enclos installés dans les 8 villes de Grand Paris Seine Ouest (GPSO). Ceux-ci seront ensuite collectés et transformés en compost ou en bois de chauffage. Début 2024, ce sont au total 24000 sapins qui avaient été collectés par les agents de Grand Paris Seine Ouest, soit 94 tonnes de sapins. Faites un geste simple, en faveur de l’environnement !

Les bons gestes :

  • Pensez à débarrasser votre sapin de toutes ses décorations
  • Les sapins synthétiques ou floqués ne sont pas acceptés dans les enclos, car ils ne pourront pas être compostés
Trouvez l’enclos à sapin le plus proche de chez vous

Tribunes libres – Janvier 2025

Tribune de la majorité

Bonne année 2025 à Sèvres !

Pour commencer cette nouvelle année, nous vous invitons à imaginer le cheminement d’une Sévrienne au travers de la ville, dans un an, en janvier 2026. Partant du pont de Sèvres, où elle aura préalablement déjeuné chez Micheline, restaurant ouvert en septembre 2024 dans l’ancienne gare du pont de Sèvres, elle découvrira d’abord les travaux entrepris par le département sur l’échangeur autoroutier de la Manufacture pour y créer progressivement, d’ici à 2029, 1950 mètres d’aménagements cyclables et 1850 mètres d’aménagements piétons, 7000 m² d’espaces verts dont un jardin à la française devant le musée national de céramique. Poursuivant sur la Promenade des Jardins (qui sera directement reliée au pont de Sèvres début 2027), elle savourera cette nouvelle entrée de ville piétonne ouverte en mai 2024, longue de 350 mètres, bordée de 91 arbres dont 71 de haute tige, et agrémentée de 3 statues et d’un miroir d’eau. Après être passée sous le JAD, ouvert en 2022, elle empruntera la Grande Rue et, passant devant la Roseraie, elle y découvrira que ses 2 squares et l’avenue Camille-Sée ont été rendus accessibles aux personnes à mobilité réduite et aux poussettes d’enfants grâce à la création de nouveaux trottoirs et d’allées en stabilisé. Il était temps d’ouvrir à tous ce très bel espace! Curieuse, elle constatera qu’un nouveau bassin y a été créé, alimenté par de l’eau de source, et remarquera également les deux nouvelles aires de jeux entièrement refaites. Après avoir marqué une pause à La Manufacture, restaurant ouvert en 2021 elle arrivera en centre-ville. Elle y remarquera l’ouverture toute récente d’une nouvelle « Maison des Seniors », juste à côté de la galerie du théâtre. Elle notera également que la remise en état des sols de l’ancienne station-service et la déconstruction du Tabac de la Mairie sont achevées, ceci pour y implanter une nouvelle halle de marché lumineuse et bien visible. Poursuivant sa pérégrination vers Chaville, elle y remarquera l’ouverture depuis le mois d’avril d’un centre d’imagerie médicale flambant neuf, doté d’une IRM et d’un scanner au rez-de-chaussée de l’hôpital. Puis, filant vers les Bruyères, elle appréciera les deux nouvelles cours végétalisées du groupe scolaire Cotton (étés 2023 et 2024) et la réfection du stade Jean-Wagner mise en œuvre durant l’été 2025. Elle remarquera également les travaux en cours d’extension du cimetière et terminera sa promenade au « 111 », nouvel équipement musical ouvert à l’occasion de la Fête de la Musique 2025 et proposant trois nouveaux studios de répétition de musique, et un studio-scène pouvant accueillir jusqu’à 250 spectateurs debout. En son for intérieur, elle se dira que 2025 aura été une bonne année pour Sèvres et que sa ville continue de se transformer pour offrir à ses habitants un cadre de vie toujours plus beau, plus vert et plus proche de leurs attentes. Bonne année à tous !

L’équipe de la majorité (29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes des oppositions

Groupe Sèvres en transition

Ma ville ma planète, vraiment ?
En ce début d’année, nous vous souhaitons le meilleur pour vous et vos proches ! 2025 utile pour que Sèvres s’engage enfin vers plus de justice sociale et vers plus d’attention pour notre environnement ? Alors que l’ensemble des associations d’élu.e.s se sont mobilisées contre les propositions de ponction sur les budgets locaux, afin de réduire la dette abyssale des comptes de l’Etat, nous n’avons entendu aucune protestation en provenance de la mairie ! Rien d’étonnant puisque la majorité municipale soutient avec beaucoup d’enthousiasme celles et ceux qui au niveau national entendent réduire les capacités d’action des collectivités territoriales. Nul doute que lors du prochain budget sévrien on nous parlera d’économies sous contrainte ! Ou alors, l’année pré-électorale sera-t-elle comme habituellement le temps d’annonces et de promesses qui n’engagent que celles et ceux qui y croient ? Début 2024, on nous avait par exemple promis l’aménagement d’un espace sénior : les travaux n’ont pas commencé.
Des chantiers impacteront durablement les riverains et nos conditions de mobilité dans les prochains mois. D’abord le réaménagement du « plat de nouilles » du Pont de Sèvres qui démarre en 2025 et qui restreindra la circulation à une voie. En 2025 aussi, la destruction de la passerelle qui relie les deux coteaux et les travaux de préfiguration du projet de déplacement de 100 mètres du marché. En 2026, tout le long de la RD910 (Sèvres et Chaville), sont programmés des travaux utiles pour la mise en place d’un réseau de chaleur, mais aussi une réorganisation de la voirie qui n’améliorera pas la circulation des bus, des vélos et des piétons et fera disparaitre des arbres, La ville sera en chantier pour des années !
Aucune information n’est délivrée sur le calendrier de toutes ces opérations de grande ampleur. Hormis le réseau de chaleur, le résultat des travaux est contestable et contesté. Pour ceux concernant la voirie, ils sont basés sur des études datant parfois de vingt ans !
La sobriété est incontournable pour qui souhaite préserver la planète. Les chantiers doivent être mesurés à l’aune de leur utilité. Lorsque leur empreinte écologique est notable, ils doivent être évités, réduits et/ou compensés.
Sèvres se prépare à dépenser des dizaines de millions d’euros dans des opérations d’un intérêt douteux pour la population. Le budget de la commune, du département et de GPSO sont constitués de nos impôts, ils pourraient d’abord éviter les augmentations exponentielles comme celle de 25% de la taxe foncière en 2023 et s’orienter vers les besoins réels des Sévrien-nes. C’est le vœu que nous faisons.

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Frédéric Puzin
www.facebook.com/Sevresentransition/

Pour Sèvres

Déjà 5 ans de mandature, et quel bilan ? Sommes-nous bien informés des choix et actions de la mairie ? Au plan national, les médias de tous bords garantissent une certaine transparence, mais, à Sèvres, l’information est dominée par ce que la municipalité produit : le Sévrien, le site web peu performant de la ville et ses comptes sur les réseaux sociaux, tout cela contrôlé par le maire sortant. Nos idées et propositions y ont peu de place : 6 lignes dans le Sévrien, rien ailleurs. De plus, l’enregistrement audiovisuel et la diffusion des réunions du Conseil municipal, publiques, nous est refusé. Espérons une meilleure information en 2025. Plus sur poursevres.fr

Denis Moron

Distribution de sacs de sel de déneigement

La Ville de Sèvres organise une distribution de sacs de sel de déneigement les samedis 7 décembre et 11 janvier au Centre Technique Municipal (route du Pavé des Gardes) de 8h30 à 14h. Sur présentation d’un justificatif de domicile, chaque foyer sévrien se verra remettre un sac de 10 kilos de sel.

Distribution de sacs à sel de déneigement
sur présentation d’un justificatif de domicile
Samedi 11 janvier 2025 de 8h30 à 14h
CTM – 50, route du Pavé des Gardes

Carte des 24 bacs à sel

Hommage aux victimes du cyclone Chido

Ce matin, la Ville de Sèvres a observé une minute de silence en hommage aux victimes du cyclone Chido, qui a frappé Mayotte le 14 décembre 2024.

En ce jour de deuil national, nos pensées accompagnent les familles endeuillées et tous les Mahorais touchés par cette tragédie.

Tout au long de cette journée, la Ville de Sèvres réaffirme son soutien et sa solidarité avec Mayotte.

Joyeux Noël à tous !

Retrouvez vos comptines et chants de Noël préférés interprétés par les bibliothécaires de la Médiathèque et le groupe sévrien Try Angles !

 

Tribunes libres – Décembre 2024

Tribune de la majorité

Sèvres en transition

Notre majorité porte une volonté écologique forte pour permettre à la Ville de répondre aux défis du changement climatique. Quelques exemples vous permettront de prendre la mesure de notre ambition.
Sur le plan du patrimoine arboré, 102 arbres supplémentaires seront plantés d’ici à 2029 en entrée de ville, et 156 supplémentaires, des micocouliers, seront plantés tout au long de la Grande Rue et de l’avenue de l’Europe de 2026 à 2029. S’agissant de la désartificialisation de nos sols, nécessaire pour prévenir les risques d’inondation,
1,3 hectare de sols ont été désimperméabilisés à Sèvres ces trois dernières années et 1 nouvel hectare de sols sera désimperméabilisé d’ici à 2029, à l’entrée de la ville et tout au long de la route départementale qui mène à Chaville. Notre centre-ville sera également planté et déminéralisé autant que possible.
Concernant les circulations douces, outre la Promenade des Jardins livrée en avril de cette année et qui sera prolongée en pente douce jusqu’au pont de Sèvres en 2027,1,1 kilomètre de pistes cyclables bidirectionnelles seront livrés en entrée de ville d’ici à 2029 de façon à ce que les cyclistes puissent entrer et sortir de la ville en toute sécurité. D’avril 2026 à avril 2027, 1,7 kilomètre de pistes cyclables bidirectionnelles seront également créés entre les ponts de Sèvres et de Saint-Cloud. Enfin 3,2 kilomètres de pistes cyclables seront livrés de d’avril 2026 à fin 2029, tout du long de la route départementale qui mène à Chaville.
Concernant les énergies, grâce à des efforts continus d’investissement, la consommation de nos bâtiments a baissé de 23% depuis 2013. Nos efforts se poursuivent en ce sens et, en 2030, notre consommation aura baissé de 40?%, grâce à la poursuite de la rénovation énergétique intégrale de nos bâtiments municipaux et notamment de la piscine municipale. Quant au réseau de chaleur urbaine par géothermie profonde qui sera bientôt construit à Sèvres, il permettra de chauffer le quart des logements de la ville avec une énergie décarbonée.
Concernant nos déchets, le mois de mars 2025 verra la généralisation à l’ensemble de la ville de la collecte des déchets alimentaires initiée sur une première moitié de ville en décembre 2023. Dotée de tous les dispositifs de collecte possibles : verre, papiers et emballages, déchets verts, encombrants, etc… notre ville vous propose désormais le meilleur pour la valorisation de vos déchets.
Pour être complet, l’ensemble de ces travaux, ceux du centre-ville compris, sont financés soit par nos nombreux partenaires extérieurs que sont GPSO, le Département ou la MGP, soit par une recette exceptionnelle de 34 millions d’euros que votre majorité a su trouver et que l’opposition n’a pas votée.
Vous l’aurez compris, votre Ville se projette dans l’avenir et s’est donnée les moyens d’une transition écologique ambitieuse et réussie. C’est forts de cette assurance que nous vous souhaitons un très joyeux Noël et de belles fêtes de fin d’année.

L’équipe de la majorité (29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes des oppositions

Groupe Sèvres en transition

Services publics en danger !
L’attractivité d’une commune, son dynamisme, ne se mesurent pas en nombre de restaurants et en palmarès de ville fleurie. Le meilleur indicateur ce sont tout simplement les naissances qui le donnent. En 2000, nous accueillions près de 400 nouveau-nés par an. 23 ans plus tard, nous en avons perdu plus de la moitié : seulement 200 naissances en 2023 avec une population équivalente d’un peu moins de 23 000 habitant.e.s. Si la natalité est en baisse en France, elle ne l’est pas dans les proportions abyssales de notre ville. À Sèvres, il y a moins d’une naissance pour 1?000 habitants chaque année. À quelques kilomètres, c’est un ratio d’une naissance et demie pour 1000.
Le foncier est cher, il manque de logements locatifs à prix abordable, le niveau des pollutions visuelles, acoustiques et de l’air sont très élevés sur notre ville, les déplacements sont dangereux pour les mobilités douces, piétons, vélos, poussettes. On est effrayé par l’état de délabrement d’équipements publics tel le gymnase et la piscine. La vallée est abandonnée sur ses parties les plus peuplées et les plus populaires. On comprend bien pourquoi les familles désertent Sèvres.
Ce mouvement démographique aura des effets sur les structures d’accueil de la petite enfance. Nombre de classes de maternelle, d’élémentaire fermeront en cascade et sans doute des écoles entières. Perte des services publics et des emplois liés : c’est une saignée lente, mais continue et qui est fatale au dynamisme de notre ville. Disparition de la gendarmerie, de l’accueil EDF-GDF, de la maternité, des urgences, de l’ANPE, des Assedic, des pompiers… demain, des crèches et des écoles !
Le maintien du centre des impôts et du commissariat est également remis en cause par le projet de « Cœur de ville », alors que la promesse électorale d’implantation d’un centre de médecins à l’hôpital a fait long feu !
La majorité actuelle tient un double langage, faisant croire que Sèvres veut accueillir plus de familles, mais elle s’oppose à la possibilité de les loger en refusant de favoriser un nombre plus important d’appartements d’au moins 3 pièces dans le parc social et en interdisant aux propriétaires de surélever d’un niveau leur maison. Le prix du foncier est trop élevé pour les jeunes couples avec enfants et aucune politique familiale n’est mise en œuvre. Au contraire l’inaction vaut baisse démographique et la perte de notre diversité d’âges et de milieux sociaux.
Restreindre les espaces de jeux pour les enfants, ignorer les besoins en logements, notamment des parents « solo », et s’obstiner à vouloir qu’on se « promène » dans notre ville, ce sont les points forts du mandat du maire sortant.

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Frédéric Puzin
www.facebook.com/Sevresentransition/

Pour Sèvres

L’année 2024 aura montré les contradictions et l’anachronie des actions de la majorité municipale. Se présentant, en défenseur de l’environnement, elle a lancé son projet de centre-ville qui consiste à détruire et reconstruire plutôt que rénover, avec un budget pharaonique qui fait fi de l’endettement de notre pays. Ses choix arbitraires et autoritaires contredisent les résultats des consultations et les avis des commerçants et des associations. Elle dépense sans compter pour embellir la voirie et repousse des travaux essentiels à l’entretien et la rénovation de nos infrastructures publiques, générateurs d’économies. Plus sur poursevres.fr

Denis Moron

La photo du mois de décembre 2024

Nous avons retenu, sur Instagram, la photo du pawlonia du square Madame de Pompadour sous la neige du 21 novembre dernier proposée par @giulietta_et_romeo

Le dessin du mois de décembre 2024

Alexandre Brongniart et les merveilles du musée national de Céramique

Né à Paris en 1770, Alexandre Brongniart est le fils de Théodore Brongniart, architecte du célèbre Palais de la Bourse de Paris. Formé à l’École des mines, il se spécialise rapidement dans les sciences naturelles, mais c’est la porcelaine qui va capter son attention.

Administrateur de la manufacture

En 1800, il prend la direction de l’ancienne manufacture de Sèvres, poste qu’il conservera jusqu’à sa disparition en 1847. La manufacture se réinvente sous son impulsion, Alexandre Brongniart y introduit des techniques novatrices et perfectionne l’industrie de la peinture sur verre. Il établit des collaborations avec des chimistes pour perfectionner les compositions et garantir la qualité des émaux.
L’une de ses plus grandes réussites est l’introduction de nouvelles couleurs et de motifs inspirés des tendances du moment, à l’instar du service égyptien, réalisé à partir des dessins issus de l’ouvrage de l’artiste Vivant Denon Voyage dans la Basse et dans la Haute Égypte…

Le musée céramique et vitrique

Brongniart rêve d’un lieu consacré aux techniques de la céramique et des arts du feu. En 1802, l’administrateur organise le noyau de la collection à l’origine du musée, constitué des vases grecs acquis par Louis XVI à Vivant Denon et d’échantillons étrangers. Cette première collection a servi essentiellement de modèle pour la production de l’époque.
De 1804 à 1812, la collection va considérablement s’enrichir par des achats, des échanges ou des dons auprès de diplomates ou de voyageurs-explorateurs. En 1809, chaque préfet de l’Empire doit fournir à la manufacture des exemples de céramique locale. Vers 1812, il envisage la création d’un véritable musée à vocation scientifique et technique.
En 1824, il inaugure le musée céramique et vitrique dont Denis-Désiré Riocreux, peintre à la Manufacture, est le premier conservateur. Très rapidement, l’établissement devient un espace incontournable pour les savants mais aussi pour les amateurs d’art et les curieux. Situé à proximité de la manufacture, ce musée est un véritable écrin pour des pièces d’exception.
Il souhaite non seulement exposer les œuvres, mais aussi éduquer le public sur l’histoire et les techniques de la céramique.
En 1844, Alexandre Brongniart publie son Traité des arts céramiques ou des poteries considérées dans leur histoire, leur pratique et leur théorie. L’année suivante, en collaboration avec Riocreux, il rédige le premier
catalogue du musée.

L’exposition « Merveilles ! » célèbre les 200 ans

Aujourd’hui, le musée national de Céramique est le gardien d’un patrimoine inestimable de 50?000 œuvres de la céramique, mais aussi des arts graphiques, des peintures ou d’échantillons de matériaux.
Depuis le 11 octobre et jusqu’au 10 mars 2025, le musée célèbre ses 200 ans d’existence avec une magnifique exposition intitulée « Merveilles ! ».
À travers 10 thèmes évocateurs, vous pourrez découvrir plus de cinq cents objets exceptionnellement sortis des réserves. Ces objets, parfois insolites ou inattendus, sont présentés à la manière d’un cabinet de curiosités et racontent l’histoire de ce musée atypique. Un bel hommage à Alexandre Brongniart et à l’esprit scientifique de la fin du XVIIIe siècle !