L’histoire du Mont-Valérien, haut lieu de mémoire exposé au Sel
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En cette année commémorative, le Sel propose l’exposition
[Dé]construire les mémoires – Récits, pratiques & acteurs au Mont-Valérien, de la Seconde Guerre mondiale à nos jours. Elle invite le visiteur à découvrir l’histoire du Mont-Valérien, cette colline culminant à
161 mètres à l’ouest de Paris sur lequel se situe un fort militaire, qui a connu des heures sombres de 1941 à 1944.
Des résistants fusillés
D’abord utilisé comme lieu de pèlerinage, le Mont-Valérien devient ensuite une place militaire stratégique au cours du XIXe siècle, avec la construction d’une forteresse. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les nazis en firent un lieu d’exécution de leurs ennemis…
Ainsi 1009 résistants, opposants, otages et juifs ont été fusillés dans la clairière du fort.
Gabriel Péri, Missak Manouchian, Bernard Anquetil, Honoré d’Estienne d’Orves, figurent parmi les personnes exécutées.
Un lieu de mémoire qui s’est construit petit à petit
Au sortir de la guerre, le Mont-Valérien devient un lieu du souvenir pour les familles de fusillés et un lieu de mémoire nationale pour le général de Gaulle qui inaugurera «le mémorial de la France combattante» le 18 juin 1960. Depuis, il n’a cessé d’évoluer pour répondre aux enjeux sociétaux et transmettre l’histoire.
L’exposition montre comment le Mont-Valérien s’est construit au fil des politiques mémorielles, des pratiques et des usagers. Elle a été réalisée pour le compte du ministère des Armées / DPMA, par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).
Renseignements :
Exposition [Dé]construire les mémoires – Récits, pratiques & acteurs au Mont-Valérien
Jusqu’au 20 mai
Espace galerie du Sel – Entrée libre
Mardi, mercredi et dimanche de 14h30 à 20h – Jeudi, vendredi et samedi de 17h à 21h.