Gestion des espaces verts

Gestion des espaces verts

Transition écologique
Publié le 15 janvier 2021 Modifié le 2 février 2021

Sommaire

Le fleurissement 2019

Chaque année, les 109 jardiniers de GPSO plantent et entretiennent près de 84 000 plantes et fleurs sans pesticide, sur plus de 4 600 m2 d’espaces végétalisés. Le service des parcs et jardins de GPSO à Sèvres produit les fleurs des jardins et espaces verts de Boulogne-Billancourt, Marnes-la-Coquette, Sèvres, Ville-d’Avray et Vanves. Cette production est réalisée en serres situées au centre horticole du Domaine national de Saint-Cloud. Grand Paris Seine Ouest, dans le cadre d’une convention, dispose en effet d’espaces pour produire et stocker les plantes destinées à égayer les massifs fleuris de son territoire.

Une stratégie raisonnée

Depuis 2007, la ville a mis en place une gestion raisonnée de ses espaces verts, en commençant par supprimer les traitements chimiques… pour le bien-être des jardiniers et des Sévriens et la préservation de la biodiversité.

La préservation de l’environnement

Depuis plusieurs années, le Service des espaces verts a remplacé les traitements chimiques par pesticides pour une lutte biologique aussi appelée lutte intégrée grâce à des lâchés d’insectes ‘auxiliaires’ dans ses serres de production . De plus, aucun traitement chimique n’est utilisé que ce soit pour le désherbage ou pour les insecticides dans les espaces verts depuis 2007.

La production horticole

Le Service des espaces verts dispose d’une unité de production composée de 500 m2 de serres sous verrières, de 800 m2 de tunnels plastiques et de 1 000 m2 de cultures en plein air. Cela lui permet de produire la totalité des besoins en plantes saisonnières pour les massifs de la ville, à l’exception des bulbes à fleurs. Les serres fournissent également les plantes à massifs pour l’hôpital de Sèvres, les résidences sévriennes pour personnes âgées ainsi que pour le complexe sportif communautaire Marcel Bec.
Les trois quarts des plantes à massifs sont produites en mottes pressées, sans godets en plastique. Seules les plantes ayant un développement plus important sont rempotées dans des pots en plastique.
Ceux-ci sont ensuite récupérés, désinfectés et réutilisés. Les quantités de plantes à massifs sont en diminution au profit de plantations plus pérennes telles que les vivaces ou graminées.

Le matériel

Depuis 2009, le Service des espaces verts se dote progressivement de matériels électriques fonctionnant sur batterie.
Ce type de matériel supprime totalement les émissions de CO2 et diminue très fortement les nuisances sonores. Les jardiniers ont de surcroît moins de matériel à déplacer.

La gestion de l’eau

Dans les serres de production se trouve un bassin de rétention des eaux de pluies de 15 m3, réduisant la consommation d’eau du robinet pour l’arrosage.
L’arrosage automatique permet de :
– contrôler et maîtriser les quantités d’eau consommées
– d’arroser en dehors des périodes ensoleillées
– connaître le volume précis d’eau nécessaire pour chaque site.
L’arrosage manuel concerne toutes les jardinières isolées ou les massifs ne disposant pas encore d’arrosage automatique. Il est en outre effectué après les plantations d’arbustes ou de jeunes arbres sur la première année. Sur tous les massifs arbustifs, les arrosages par tuyères sont remplacés par du goutte à goutte. Toutes les nouvelles créations de massifs sont également équipées de la sorte.
Par rapport aux plantations, l’exposition est prise en compte pour le choix des végétaux en choisissant en priorité les plantes dites ‘résistantes’ à la sécheresse (gaura, lavande, campanule, pavot, euphorbe, allium, géranium…)

L’utilisation du paillage

Les plantations d’arbustes sont paillées environ tous les deux ans.
Le Service des espaces verts utilise différents types de paillage :
– coquilles de fève de cacao
– paillettes de tige de chanvre
– pouzzolane
– copeaux de bois
Le paillage permet de :
– limiter l’évaporation de l’eau du sol en gardant l’humidité aux pieds des plantes
– limiter la levée des mauvaises herbes (moins d’opérations de désherbage)
– fournir de la matière organique au sol
Pendant la saison hivernale, les jardiniers broyent systématiquement les déchets de coupes grâce à un broyeur de branches. Pendant l’hiver 2009-2010, l’équivalent de 150 m3 de copeaux a ainsi été récupéré et étalé sur toute la ville (massifs de vivaces, graminées et arbustes).
À la fin des fêtes de Noël, les riverains sont invités à remettre leur sapin de Noël dans des enclos disposés dans toute la ville. Le service propreté les récupère afin qu’ils puissent être broyés par les jardiniers pour ensuite être utilisé en paillage sur les massifs de terre de bruyère.

Un rôle formateur

L’utilisation de serres de culture permet de renforcer la technicité du service par la mise en oeuvre des différentes techniques horticoles (hydroculture, semis, bouturage, marcottage, …). L’unité de production est ainsi un lieu de formation permanente pour les jardiniers.
Ce rôle pédagogique s’étend au-delà du service. Des visites sont organisées pour les scolaires ou les riverains lors de réunions de quartier et des journées portes ouvertes.

Le fleurissement durable

Le fleurissement durable est un objectif à la création des nouveaux espaces verts. L’utilisation de rosiers, vivaces et de graminées vise notamment une gestion plus écologique inscrite dans le plan de gestion différencié utilisé par les jardiniers dans l’entretien des espaces verts.

Sèvres en quelques chiffres
• 23 500 habitants
• 391 hectares
• 230 ha soit 58,4 % du territoire communal occupés par les espaces verts privés ou publics
• surface espaces verts entretenue : 20 ha
• surface fleurie entretenue : 5 000 m²
• 11 squares et 2 parcs (Brimborion et Ile de Monsieur)
• production florale : 110 000 plantes à massifs
• suivi et entretien de 3 200 arbres, dont la gestion des 444 arbres du Conseil général le long des départementales.
• 35 agents. Le service des espaces verts est rattaché à la Direction des Parcs, jardins et paysages de Grand Paris Seine Ouest.

 

Plantations année 2009 :
• Surfaces plantées : 3 000 m2
• Plantes annuelles : 50 000 unités
• Plantes bisannuelles : 60 000 unités
• Bulbes à fleurs : 20 000 unités
• Arbustes : 1 000 unités
• Vivaces : 1 800 unités
• Chrysanthèmes : 1 500 unités
• Arbres : 50 unités