La ville veille à la qualité de l’air dans les écoles et les crèches

La ville veille à la qualité de l’air dans les écoles et les crèches

Sommaire

Les enjeux sanitaires et économiques liés à la qualité de l’air intérieur sont importants. En France, on estime à 19 milliards d’euros par an le coût de la mauvaise qualité de l’air intérieur. Il est donc important de mettre en œuvre des actions pour améliorer la qualité de l’air intérieur, que ce soit dans les logements ou dans les établissements recevant du public comme les écoles.

C’est ainsi que la ville de Sèvres veille à la qualité de l’air dans les écoles et les crèches. La ville y a effectué deux campagnes de mesure en été et en hiver avec des résultats conformes. Situés en en zone urbaine, les écoles et crèches sont susceptibles d’être exposées aux polluants portés par les vents et liés au trafic routier, aérien ou ferroviaire. Au sein d’une salle de classe des objets comportent des polluants, comme une gomme peut contenir des phtalates ou un marqueur, des solvants. Des gestes simples permettent d’améliorer l’air dans la pièce, par exemple en rebouchant les feutres ou le pot de colle pour empêcher l’évaporation

La ville de Sèvres a souhaité récemment équiper chaque école et crèche d’un capteur mobile. Cet appareil avec ses trois diodes de couleur (vert-orange-rouge) est destiné à être placé notamment dans une salle de classe afin de donner aux élèves et à l’enseignant une indication sur le confinement de l’air intérieur. Il permet ainsi d’inciter à aérer la classe en cas de besoin mais également de montrer aux élèves qu’une aération régulière de la classe peut suffire à améliorer la qualité de l’air. Il est conseillé d’aérer 10 minutes matin et soir, été comme hiver pour respirer un bon air.

Ce capteur servant à mesurer la quantité de dioxyde de carbone (CO2) présent dans l’air, est aussi un bon outil pour lutter contre le Covid-19 et provoquer l’aération de la pièce.

Des bons réflexes à adopter et à reproduire à la maison !