Tribune libre – Novembre 2023

Tribune libre – Novembre 2023

Tribune libre
Publié le 3 novembre 2023 Modifié le 22 novembre 2023

Sommaire

Tribune de la majorité

Ensemble pour la liberté
Une nouvelle fois, le 13 octobre dernier, notre pays a été touché par un attentat islamiste. Dominique Bernard, professeur de français, a été poignardé à mort devant son établissement d’Arras.
Avec Catherine Candelier et Juai Jaff, présidente et membre du groupe Sèvres en transition, avec Jérôme Biau, inspecteur de l’éducation nationale, les élus du conseil municipal, unis par-delà leurs différences politiques, ont observé ensemble une minute de silence à la mémoire de Dominique Bernard lundi 16 octobre à midi à l’hôtel de ville.
Avec Prisca Thevenot, Secrétaire d’état chargée de la Jeunesse et du Service national Universel de France, avec Virginie Lanlo, votre députée, avec Xavier Iacovelli, votre sénateur, avec le Préfet des Hauts-de-Seine, la proviseure, les enseignants et une classe de lycéens, je lui ai également rendu hommage à 14h au Lycée Jean-Pierre Vernant de Sèvres.
Tandis qu’Anne Texier, première adjointe chargée des affaires scolaires, se joignait à une minute de silence organisée par la directrice de l’école Gambetta A avec ses élèves.
Le premier hommage que nous devons à Monsieur Bernard est la fidélité à son combat. Malgré les difficultés, dans le sillage des hussards noirs de la République, il voulait que l’école publique demeure l’espace d’un apprentissage des savoirs fondamentaux et le concernant, le lieu de l’apprentissage de l’orthographe, de la grammaire et de la littérature. Il se donnait comme mission de développer l’esprit critique de ses élèves. Pour qu’aucun a priori, philosophique ou religieux ne vienne altérer le contenu de ses cours, fidèle en cela à Voltaire qui écrivait
« Le préjugé, c’est la raison des sots ». Ce combat pour la laïcité et la transmission des savoirs sont ceux de la ville de Sèvres et de la République toute entière.
Le deuxième hommage que nous devons à Monsieur Bernard est de ne pas nous dérober devant la lutte à mener. Pour qu’il ne soit pas mort pour rien. Une guerre sans merci doit être désormais engagée dans le pays contre l’islamisme et ses répliques terroristes, régulières
depuis trop d’années. Dans notre belle et vieille démocratie, tout moyen doit désormais être mis en œuvre pour arriver à cette fin : éradiquer l’hydre terroriste du territoire national.
Le troisième hommage que nous lui devons, c’est de manifester notre engagement indéfectible à défendre la liberté. Et la liberté d’enseigner en particulier. C’est l’honneur et l’essence de notre démocratie.

L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes des oppositions

Groupe Sèvres en transition

Image(s) de la ville

Le dernier conseil municipal a été l’occasion d’adopter une nouvelle taxe concernant les locaux commerciaux vacants. Nous avons approuvé son instauration en regrettant que celle-ci ne soit pas accompagnée d’autres actions visant à rendre notre ville plus vivante. Nombre de ces commerces vides se trouvent grande-rue en dehors du périmètre de la rénovation du centre et aucune action structurante n’est prévue à leurs abords pour les valoriser. Ailleurs, comme à Asnières, les communes préemptent les locaux vides et y installent de nouveaux commerces.
Si la majorité municipale s’émeut de voir des locaux privés vides, elle oublie dans le même temps qu’elle-même laisse vacants un nombre impressionnant de m2 municipaux.
En effet, Sèvres a acquis pour près de 4,5 millions d’euros : l’ancien Carrefour bio (angle grande rue/Ville d’Avray), presque 1.000 m2 dans le centre administratif et, dernier en date, l’ancien Tabac de la mairie. à plusieurs reprises, nous avons proposé que ces locaux soient occupés grâce à des baux précaires. Depuis 2019, le Carrefour bio aurait ainsi pu offrir une ressourcerie confiée à une association. Les locaux du centre administratif auraient pu depuis 2020 accueillir de nouveaux services pour les habitant-es. Dans de nombreuses villes, à Paris, Marseille, Lyon et même Courbevoie, l’urbanisme transitoire permet de donner une nouvelle vocation à des espaces en devenir. Les friches reprennent vie grâce à des associations ou à des investisseurs privés qui animent la ville au bénéfice de toutes et tous. à Sèvres, la majorité municipale refuse de suivre ces modèles alors même que le projet de rénovation de centre-ville patine et que son aboutissement est au mieux espéré pour 2032. L’immobilisme est à l’œuvre en matière de valorisation du patrimoine municipal : caserne des pompiers vide depuis 2014 et sans projet, de nombreux logements municipaux sont vacants malgré la crise du logement. Nous intervenons régulièrement en conseil municipal pour demander des informations sur ces lieux vacants, sans jamais obtenir de réponse.
à l’inverse, ce que la majorité municipale ne laisse pas vides ce sont les espaces de publicité. Nous avons ainsi vu fleurir un « magnifique » panneau de pub le long de la future promenade des jardins. En site classé, c’est interdit. Nous déplorons que le maire qui détient la police de la publicité ne dresse aucun procès-verbal pour sanctionner les multiples infractions constatées en ville : micro-affichages en surnombre, publicité numérique intrusive dans les commerces là où elle est interdite par le règlement.
Si le centre-ville fait l’objet de toutes les attentions, le reste de la ville est délaissé.

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff
sevresentransition2020@gmail.com

Pour Sèvres

À Sèvres, le dialogue de la municipalité avec ses administrés tourne souvent court. La concertation sur le cœur de ville a donné lieu à de nombreuses suggestions. Mais aucune restitution en réunion publique, donc aucun retour et elles ont disparu depuis. Les Sévriens ne sont consultés sur aucun autre sujet. Pourtant les préoccupations et besoins ne manquent pas en ces temps de crise. Aucun Forum d’échange. Disparition des budgets participatifs. Pas de siège en conseil de territoire pour l’opposition. Rejet de toute proposition d’associer la population à une réflexion sur des sujets locaux clé.

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Denis Moron